Exposition Blutch

La galerie Martel invite le dessinateur Blutch à exposer les planches de son dernier album Pour en finir avec le cinéma, aux éditions Dargaud.

Blutch sera présent à la galerie Martel le samedi 17 septembre pour une rencontre-dédicace de 15h à 17h

Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 15 septembre 2011
à partir de 18h30
Exposition du 16 septembre au 29 octobre 2011
du mardi au samedi de 14h à 19h30
17, rue Martel – 75010 Paris
tel/ 01 42 46 35 09

/// Blutch >

Blutch est né à Strasbourg le 27 décembre 1967. Après les Arts déco, il débute dans Fluide Glacial avec la ferme intention de ne pas en rester là. Il glisse ses premiers péchés de jeunesse dans Fluide Glacial, et y fait ses armes avec Waldo’s Bar et Blotch. En parallèle, il multiplie les expériences narratives à l’Association et chez Cornélius. Avec Péplum, Blutch s’essaie à l’adaptation très libre du Satiricon de Pétrone, chef-d’oeuvre antique de la littérature homosexuelle. Cet album marque un véritable tournant dans le parcours de Blutch tant son style véritablement expressionniste colle au réalisme parfois dérangeant de nos sociétés contemporaines. Dans Vitesse moderne, il aborde sous une forme semi-onirique les fantasmes de ses semblables avec un brin de cynisme. Son humour corrosif, travaillé à l’école des éditions Audie s’accorde parfaitement à celui des duettistes Sfar/Trondheim, scénaristes de la série-fleuve Donjon. Avec Mon fils le tueur, Blutch signe un album à l’égal des cafés de ses premiers dessins : noir, serré et saupoudré d’un zeste de folie douce !

Texte © Delcourt

/// Pour en finir avec le cinéma >

 

 

 

 

 

 

 


Qu’est-ce que le cinéma ? Quel effet nous fait-il ? Pourquoi l’aimons-nous? Autant de questions auxquelles Blutch répond à sa manière – profonde, humble et réfléchie –, puisant dans sa prodigieuse culture et, surtout, dans sa très grande science de raconteur de bande dessinée. Il évoque ainsi Burt Lancaster, Jean Gabin, Michel Piccoli, Luchino Visconti, Claudia Cardinale, Tarzan, Psychose… Tout autant essai graphique que bande dessinée ultime rêverie et fantasme sur l’autre art de la narration par l’image, Pour en finir avec le cinéma signe l’arrivée chez Dargaud d’un maître incontesté de la bande dessinée d’aujourd’hui.