Le peuple veut – exposition à Paris

/// Présentation >

Mairie du 10e arrondissement, Paris, du 4 au 23 juillet et débat «Tunisie, de la révolution à la constituante: les enjeux» le 7 juillet. Le peuple veut est une exposition itinérante, sélection d’affiches et de dessins de presse consacrés à la révolution tunisienne  par des artistes tunisiens et français, qui se tiendra à Sfax, Tunis, Caen, Echirolles et Marrakech. Coproduction de l’Ecole Supérieure des Arts et Médias de Caen (ESAM), du Centre de graphisme d’Échirolles et de l’Institut Français de Coopération (IFC).

 

Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris
Metro Château d’Eau ou Jacques Bonsergent
horaires : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, le jeudi jusqu’à 19h30 et le samedi de 9h à 12h30.

/// Texte de Thierry Sarfis extrait du catalogue d’exposition >

Toute histoire a un début
Tout d’abord, il y a eu les Tunisiennes et les Tunisiens qui firent s’enfuir le dictateur et s’écrouler les structures de la tyrannie, suivis de mouvements avec les mêmes objectifs en Égypte, Libye, Yémen, Jordanie, Maroc, Algérie, Bahreïn et Syrie. Puis il y a eu l’envie de comprendre, d’aider et de soutenir.
Au début, Thierry Sarfis en a parlé avec Raouf Karray de Sfax qui en a parlé à Mohammad Guiga de Tunis. Il fut décidé de lancer un appel à contribution auprès des graphistes sans trop savoir où l’on allait. Des mails furent envoyés, www.posterpage.ch le site de René Wanner fut mis à contribution. Et c’est parti. Amir, Ayadi, Liza Castres, Hassen Chaaban, Bruno Souêtre, Michel Stauss, Denise Lataste, Jean-Benoît Meybeck, Jérémy Vey, Bernard Fournier, Elsa Maillot, Ahmed Chardi, David Criado, Anne-Lise Boutin, Jean-Pol Rouard, Miklos Mesner, Paul Weber, Pascal Colrat, Andrea Rauch, Sébastien Marchal, Émilie Bruyère, Ivan Lira, Laurent Sciamma, Max Skorwider, Saad Hajo, Othman Selmi, Ossama Hajjaj, Mariam Meybeck, Imad Hajjaj, Maryline Tréol, Sarah Fouquet, Thierry Sarfis, Raouf Karray, Mohammad Guiga, Nathanaël Mikles, Kevin Lucbert, Jason Boyer, Anne Jacquinot, Clémence Estivals, Élise Bouis, Yann Bagot, Ensaders, Cécile Benoiton, Malte Martin, Philippe Bissières, Gisèle Bonin, Gabriel Alonso, Raphaël Larre, Nous travaillons ensemble, Olivier Cabon, Faiza Jouaia, Houssama Chhih, Jihad Ritouni, Mohamad Lakhdar, Nayrouz , Nabil Sarih, Oria Pivard, Louise Houel, Sarah Poulain, Clémence Mignot, Abdessalem Miladi, Aziz Tnani, Wassim Ghozlani Régis Léger, Pierre Garçon et François Frédéric Leroy répondirent avec passion.

Et que vive l’imaginaire collectif !

Là-dessus Dorotea Marciak, attachée culturelle à Tunis, nous fit connaître une bande de dessinateurs de presse : Willis, Z, Selmen Nahdi, Kader Chelbi, Seif Nechi et Ali Nabz. L’idée de faire une exposition, des rencontres et peut-être plus commença à prendre forme.
Il fallut trouver un premier lieu. Malte Martin donna les coordonnées de l’énergique Sarah Fouquet, qui fit passer son enthousiasme à l’école supérieure d’arts et média de Caen, qui décida de monter l’exposition. Trouver d’autres lieux ! Au cours d’une réunion des « graphistes en lutte » Sébastien Marchal fit part de ses contacts avec l’association des Tunisiens de France et l’association Traversée. Rendez-vous fut pris et tout de suite un contact chaleureux s’instaura. Durant cette réunion le titre de l’exposition fut trouvé, ce sera « Le Peuple veut » et leurs contacts avec la mairie du dixième arrondissement de Paris se révélèrent fructueux, l’exposition sera aussi à Paris en attendant d’autres bonnes nouvelles. Puis le centre du Graphisme d’Échirolles, toujours au rendez-vous des bonnes causes, décida de faire venir l’exposition et d’organiser des workshops. Maurice Martinez de la maison de la France à Sfax, toujours en contact avec les forces vives de la création, proposa de faire des tirages numériques pour que l’exposition puisse tourner en Tunisie et au Maroc, car à Marrakech, Florence Robert de l’école supérieure des Arts visuels (dépar tement design graphique-media design) a créé une dynamique pédagogique autour des thèmes qui sont au coeur des mouvements populaires et décide de recevoir l’exposition. De même, Michel Strauss et ses amis artivistes de « Défense d’Afficher » se démènent pour la faire venir à Toulouse et en Midi-Pyrénées.
D’autres pistes sont en cours, elles forment les trois points qui nous laissent imaginer une suite à l’histoire…