/// Contexte >
Les étudiants se trouvent progressivement chargés de responsabilités face aux sujets qui deviennent de véritables cahiers des charges. Ils abordent des domaines différents de la création et doivent apprendre à se positionner en conséquence. Ils sont incités à expérimenter les différents ateliers de l’école (sérigraphie, photo, infographie …) afin de connaître de plus près la chaîne graphique. La typographie devient un enjeu majeur, à la fois théorique et pratique, dans leur travail.
Deux sujets au premier semestre > « Afficher la douleur » et « Reportage graphique »
Pré-requis : Notions de PAO, dessin et photographie
Objectifs :
1 . Acquisitions des outils graphiques (traitement d’images, mise-en-page et vectorisation)
2. Savoir argumenter, justifier et valoriser son travail (oral, écrit, accrochage) 3. Enrichir ses références culturelles sous forme de carnets de recherches (texte et image) 4. Pouvoir faire différentes propositions sur un même sujet avant de procéder au choix le plus pertinent 5. Trouver son autonomie de travail au sein d’un groupe
Méthode d’enseignement :
1. Cours introductifs proposant les références et notions nécessaires pour bien aborder les exercices ainsi qu’une bibliographie adaptée par sujet 2. Travail individuel ou collectif en atelier 3. Entretiens, contrôle continu et rendu collectif 4. Recherches personnelles sous forme de carnet de croquis, de lectures et de fiches bibliographiques
Évaluation :
1. Présence et investissement
2. Réflexion et pertinence des recherches et du projet finalisé 3. Méthodologie et maîtrise des outils graphiques 4. Qualité du rendu et présentation
Références bibliographiques :
Paris, Muriel, Petit manuel de composition typographique (1999) Encyclopédie de la chose imprimée : du papier à l’écran (1999) Aide au choix typographique : cours supérieur, Blanchard, Gérard (1998) Il est demandé aux étudiants de se tenir au courant de l’actualité en faisant de la presse, quotidienne et spécialisée, la base de leurs lectures.
/// Sujet 1 > Campagne de sensibilisation sur la douleur à destination des médecins généralistes
Les médecins généralistes négligent trop souvent la notion de douleur du patient s’occupant avant toute chose de traiter les symptômes et de soigner les maux physiques quel qu’en soit le procédés médical. La douleur est une donnée difficile à mesurer car elle dépend du niveau de tolérance de chacun. Il suffit de prendre pour exemple la migraine, qui est une douleur encore mal traitée chez des millions d’individus en France, pour saisir toute la complexité du problème.
L’idée serait donc de réaliser des affiches, sans texte, qui puissent éveiller une prise de conscience dans la médecine générale afin de favoriser le dialogue avec le patient. Pour se faire il faudra avoir une approche subtile du sujet qui nécessitera une phase importante de recherches et la production de différentes pistes.
Ce travail demande de conceptualiser sa démarche en vue de créer des signes qui véhiculent des messages forts et clairs sur le problème.
Découpage
3 novembre : recherches sur le sujet et esquisses sur différentes pistes
24 novembre : propositions et essais de mise en forme graphique
3 décembre au matin : sélection des projets
14 décembre au matin : suivi de projet
18 janvier au matin : rendu
Quelques sites de graphistes : Michel Quarez, Michal Batory, Alain LeQuernec, Nous travaillons ensemble, Pascal Colrat, Killoffer…
Quelques sites utiles : Centre anti migraine, Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs, CHU de Caen…
/// Sujet 2 > Créer un reportage graphique in situ
L’objectif de cet atelier est de produire des reportages ou documentaires graphiques (via le dessin ou la photographie) sur le terrain afin qu’il devienne un réflexe pour les étudiants de faire un état des lieux avant d’entamer la réalisation d’un projet personnel. En effet le risque de ne pas procéder à ce type d’exercice en amont de la réalisation d’un projet de diplôme serait de construire du vide. L’intérêt de cette expérience sera donc de développer une écriture graphique, tournée vers le croquis ou la photographie, s’accompagnant de prises de notes et dont l’articulation formelle serait un objet éditorial simple.
Chacun devra choisir un ou des lieux, assez bien délimités par un thème ou dans l’espace, sur lesquels poser son regard et qu’il pourra questionner visuellement. Ce lieu peut-être lié à un souvenir, à un projet architectural ou simplement à une découverte sensible. Certains s’attacheront peut-être à la typographie dans l’espace via la signalétique quand d’autres mèneront une enquête sur les matières et les couleurs présentes dans l’espace urbain.
Ce travail fera l’objet d’expérimentations graphiques et aboutira à la conception d’un ouvrage original.
Découpage :
prises de notes, photographies et dessins in-situ entre le 3 novembre et le 2 décembre
3 décembre après-midi : présentation de la production in-situ et analyse
14 décembre après-midi : maquette en blanc et suivi de projet
18 janvier après-midi : suivi de projet
25 janvier : finalisation et rendu