catégorie ‘BIBLIO’

Bibliographie Design Graphique / 2017

dimanche 24 septembre 2017

Ouvrages à lire absolument :
« Le graphisme de 1890 à nos jours », Richard Hollis, 2004
« Des signes et des hommes », Adrien Frutiger, 1983
« Des choses et d’autres », Bruno Munari, 1980

Ouvrages à avoir dans sa bibliothèque et/ou à consulter régulièrement :

« Le petit manuel de composition typographique », Muriel Paris, 2008 (à acheter)
« Encyclopédie de la chose imprimée », Yvette Pesez et Marc Combier, 1999
« Histoire de l’art », Ernst Gombrich, 1950

Lectures plus que conseillées :

« Le petit livre des couleurs », Michel pastoureau, Dominique Simonnet, 2014
« Du livre et des écrans », Serge Tisseron, 2013
« Le système des objets », Jean Baudrillard, 1968
« Pour comprendre les médias », Marshall McLuhan, 1964
« La laideur se vend mal », Raymond Lœwy, 1953
« Mythologies », Roland Barthes, 1956
« L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », Walter Benjamin, 1935
« L’art et l’artisanat », William Morris, 1889

Lectures plus approfondies :

« Design for change », Léa Gauthier, Black Jack Editions, 2011
« À quoi tient le design », Pierre Damien Huygue, De l’incidence éditeur, 2014
« L’intelligence des affiches », Pierre Fresnault-Deruelle, Éditions Pyramid, 2011
« Design : introduction à l’histoire d’une discipline. », Alexandra Midal, Pocket, 2009
« Tomorrow NOW, when design meets science fiction. », Alexandra Midal & Nadine Clemens, MUDAM, 2007
« Transhumanité : Fictions, formes et usages de l’humain dans les arts contemporains », Isabelle Moindrot & Sangkyu Shin, L’Harmattan, 2013
« Design émotionnel : Pourquoi aimons-nous (ou détestons-nou) les objets qui nous entourent », Donald Norman, Éditions De Boeck, 2012
« Design pour un monde réel », Victor Papanek, Mercure de France, 1974
« Processus graphique : 20 graphistes, 20 études de cas. », Nancy Skolos & Thomas Wedell, Éditions Pyramid, 2012

Webographie à consulter régulièrement :

http://www.theoriedesigngraphique.org/wp-content/DOCUMENTS/Lyotard_Intriguer.pdf « Intriguer, ou la paradoxe du graphiste », François Lyotard, 1990
http://www.cnap.graphismeenfrance.fr/article/revue-graphisme-france Revue annuelle publiée par le Centre National des Arts Plastiques
http://strabic.fr/ Une revue numérique indépendante design, DIY, architecture et combinaisons spatiales
http://typomanie.fr/ Blog de typographie de Muriel Paris
http://www.colorsystem.com/ Systèmes de couleurs dans l’art et les sciences
http://gallica.bnf.fr/ Numérisation d’ouvrages de la BNF
http://bibliodyssey.blogspot.fr/ Livres Illustrations scientifiques – Materia Obscura – Histoire – Cartographie – Livres anciens

Bibliographie design graphique / 2016

lundi 5 septembre 2016

Ouvrages à lire absolument :
« Le graphisme de 1890 à nos jours », Richard Hollis, 2004
« Des signes et des hommes », Adrien Frutiger, 1983
« Des choses et d’autres », Bruno Munari, 1980

Ouvrages à avoir dans sa bibliothèque et/ou à consulter régulièrement :

« Le petit manuel de composition typographique », Muriel Paris, 2008 (à acheter)
« Encyclopédie de la chose imprimée », Yvette Pesez et Marc Combier, 1999
« Histoire de l’art », Ernst Gombrich, 1950

Lectures plus que conseillées :

« Le petit livre des couleurs », Michel pastoureau, Dominique Simonnet, 2014
« Du livre et des écrans », Serge Tisseron, 2013
« Le système des objets », Jean Baudrillard, 1968
« Pour comprendre les médias », Marshall McLuhan, 1964
« La laideur se vend mal », Raymond Lœwy, 1953
« Mythologies », Roland Barthes, 1956
« L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », Walter Benjamin, 1935
« L’art et l’artisanat », William Morris, 1889

Webographie à consulter régulièrement :

http://www.theoriedesigngraphique.org/wp-content/DOCUMENTS/Lyotard_Intriguer.pdf « Intriguer, ou la paradoxe du graphiste », François Lyotard, 1990
http://www.cnap.graphismeenfrance.fr/article/revue-graphisme-france Revue annuelle publiée par le Centre National des Arts Plastiques
http://strabic.fr/ Une revue numérique indépendante design, DIY, architecture et combinaisons spatiales
http://typomanie.fr/ Blog de typographie de Muriel Paris
http://www.colorsystem.com/ Systèmes de couleurs dans l’art et les sciences
http://gallica.bnf.fr/ Numérisation d’ouvrages de la BNF
http://bibliodyssey.blogspot.fr/ Livres Illustrations scientifiques – Materia Obscura – Histoire – Cartographie – Livres anciens

 

Bibliographie design graphique

mercredi 15 juillet 2015

À partir de la rentrée 2015, il est plus que conseillé aux étudiants de consulter les ouvrages, articles et autres documents de la bibliographie suivante :

Histoire de l’art et du design

« Histoire de l’art », Ernst Gombrich, 1950

« La laideur se vend mal », Raymond Lœwy, 1953

« Des signes et des hommes », Adrien Frutiger, 1983

« Encyclopédie de la chose imprimée », Yvette Pesez et Marc Combier, 1999

« No logo », Naomi Klein, 2000

« Le graphisme de 1890 à nos jours », Richard Hollis, 2004

« Le petit manuel de composition typographique », Muriel Paris, 2008 (à acheter) > http://typomanie.fr/mes-livres-2/

« Le graphisme en texte : lectures indispensables », Helen Amstrong, 2011

Théorie

« L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », Walter Benjamin, 1935

« Mythologies », Roland Barthes, 1956

« Pour comprendre les médias », Marshall McLuhan, 1964

« Le système des objets », Jean Baudrillard, 1968

« Du livre et des écrans », Serge Tisseron, 2013

« Le petit livre des couleurs », Michel pastoureau, Dominique Simonnet, 2014

Webographie

http://www.theoriedesigngraphique.org/wp-content/DOCUMENTS/Lyotard_Intriguer.pdf « Intriguer, ou la paradoxe du graphiste », François Lyotard, 1990

http://www.cnap.graphismeenfrance.fr/article/revue-graphisme-france Revue annuelle publiée par le Centre National des Arts Plastiques

http://strabic.fr/ Une revue numérique indépendante design, DIY, architecture et combinaisons spatiales

http://typomanie.fr/ Blog de typographie de Muriel Paris

http://www.colorsystem.com/ Systèmes de couleurs dans l’art et les sciences

http://gallica.bnf.fr/ Numérisation d’ouvrages de la BNF

http://bibliodyssey.blogspot.fr/ Livres Illustrations scientifiques – Materia Obscura – Histoire – Cartographie – Livres anciens

http://www.graphisme-echirolles.com/francais/depuis1990/archives/pdf/debat_graphisme_pouvoir.pdf Débat « graphisme et pouvoir » à l’école d’Architecture de Grenoble le samedi 20 novembre 2004

Photomontages improbables d’Alain Weill

mardi 23 août 2011

/// Présentation >

Le gigantesque développement de la carte postale contribua à populariser la photographie.
Parmi celles-ci, les cartes fantaisie connurent un énorme succès.
Collages ou photomontages, elles s’adressaient à un public citadin qui appréciait les volutes de l’Art nouveau, l’érotisme fin de siècle et les déformations du décor de la ville.
Les surréalistes les ont adorées ou leur ont consacré expositions (au Jeu de Paume) et publications (The Stamp of Fantasy – Steidl).
Bien loin de cet univers, au coeur de l’Amérique agricole profonde, sont apparues dès 1908 d’étranges images, signées de William Martin, dans le Kansas, qui réalise des cartes photographiques d’une incroyable virtuosité, ou Alfre et Stanley Johnson, son alter ego dans le Wisconsin.
Une imagerie strictement rurale, de fruits et légumes géants, de pêches miraculeuses de poissons surdimentionnés et de chasses où les lapins et les canards sont gigantesques.
Pleines d’humour, d’une folle imagination, elles ont été malgré leur qualité, totalement oubliées.
Ce petit ouvrage est là pour réparer cette injustice, reproduisant les photomontages de ces pionniers et de leurs nombreux disciples qui font, jusqu’à aujourd’hui perdurer le genre.

Alain Weill

 

 

Le peuple veut / texte du catalogue

samedi 2 juillet 2011

Un trait sans limite pour un jour sans fin

Un dessinateur de presse a choisi de se confronter chaque jour au plus inépuisable des sujets : l’actualité. Il a plus que conscience du monde qui l’entoure tant il l’observe, l’analyse et le vit en temps réel, dessinant au rythme des événements. Son trait est une mesure perpétuelle du temps, une trace permanente de l’histoire, la voix même de l’opinion.
Autant témoin qu’acteur, il se doit de prendre une position instantanée afin d’envisager la moindre de ses images. Réflexe vital de dénoncer les injustices, besoin oppressant de crier la vérité, il préfère toujours rire du pire plutôt qu’en pleurer. « Dites-moi si les dessinateurs de presse s’expriment librement dans votre pays et je vous dirai qui vous êtes » ? C’est une phrase qui pourrait servir d’introduction à un chef d’état avant qu’il ne s’apprête à serrer la main d’un éventuel dictateur. Ici et ailleurs, on pratique avec condescendance l’autocensure, comme un luxe bien-pensant à l’occidentale, mais qu’en est-il de la vraie censure ? Celle qui tue ?
Les événements tunisiens ont capté toutes les attentions ces derniers mois et engagé un mouvement historique irréversible. Qui n’a pas entrevu un nouveau monde se dessiner sous ses yeux ? Car c’est bien de là que tout commence, des images, d’abord celles d’atroces violences et ensuite, de sublime liberté. Des drapeaux rouges, des croissants blancs, des étoiles, des hommes et des femmes poings levés… Ces images en font naître de nouvelles, sous le trait des dessinateurs tunisiens, empreintes cette fois d’humour et de poésie. Le 14 janvier 2011, sous la signature de Willis, un chat prend la parole pour mieux couper la sienne à Ben Ali et ce jour-là plus rien ne le fera taire, lui et tous les autres. À travers ces dessins, c’est aujourd’hui la Tunisie tout entière qui nous raconte sa grande et belle révolte.

Sarah Fouquet

Futura

mercredi 15 juin 2011

/// L’origine du livre >

Créé par l’artiste et typographe allemand Paul Renner, le Futura, « caractère de notre temps », bénéficie dès sa publication, en 1927, d’un succès commercial sans précédent. Jan Tschichold et Kurt Schwitters l’emploient largement durant les années 1930. Diffusé sous l’appellation « Europe » en France, il inspire Cassandre dans sa recherche d’une nouvelle écriture. Depuis lors, Volkswagen, la Nasa, Stanley Kubrick et Barbara Kruger, Ikea et Canal+ en ont fait un usage marquant.
Le Futura a connu un regain d’intérêt ces dernières années, notamment dans les identités graphiques de la Seattle Public Library (Bruce Mau), de la Barbican Gallery à Londres (Cartlidge Levene et le Studio Myerscough), ou encore du musée du Jeu de Paume (Change is Good).
À travers plus de 400 documents rares et inédits, ce livre retrace l’histoire et les utilisations les plus intéressantes du Futura et nous plonge dans l’univers de la lettre en dévoilant ses enjeux culturels et sociaux.

couverture du livre aux éditions Norma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Alexandre Dumas de Rauly est graphiste, titulaire d’un DNSEP en communication (ESA Cambrai, 2009), obtenu avec les félicitations du jury pour ses recherches sur le Futura et les caractères utopiques.

Michel Wlassikoff, historien, diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), a dirigé Signes, revue consacrée au graphisme. Auteur de nombreux articles et d’ouvrages, notamment Histoire du graphisme en France, Carré/Les Arts Décoratifs, 2005, il enseigne l’histoire du graphisme à l’ESA Cambrai, l’école Estienne et l’ESAG Penninghen.

http://www.editions-norma.com/

dossier de presse de l’exposition de la Galerie Anatome

galerie sur pixelcréation

 

/// Quelques pages >

Paul Rand, couvertures de la collection « The Documents of Modern Art », publiée par le Museum of Modern Art, 1944-1950

Spécimen du Futura, fonderie Bauer, vers 1955

double page du livre

double page du livre

Catalogue de l’exposition « Le peuple veut »

jeudi 2 juin 2011

Ce livre-affiche, publié aux éditions Thotm, accompagne l’exposition Le Peuple veut qui est une coproduction du centre du Graphisme d’Échirolles et de l’école supérieure d’arts et médias de Caen. Avec la participation de l’institut français de Coopération (Tunisie), de l’association des Tunisiens de France, la mairie du dixième arrondissement de Paris, du ministère de la Culture et de la Communication, de l’école supérieure des Arts visuels de Marrakech, de la Ville de Grenoble et de l’école supérieure d’Art de Grenoble.

 

format plié 160 x 210 mm
format déplié 960 x 630 mm
prix 5€ ttc.

Lire le reste de cet article »

Exposition Roger Excoffon (1910-1983)

lundi 15 novembre 2010

/// Bibliographie >

Roger Excoffon et la fonderie Olive

Textes de Sandra Chamaret, Julien Gineste, Sébastien Morlighem

Avant-propos de Gerard Unger
Édition bilingue français-anglais
Traduit du français par Jean-Marie Clarke
560 illustrations, 328 pages dont 64 en couleur, 170 x 245 mm,
ISBN 978-2-35654-014-0, 47 €.

Disponible sur le site d’Ypsilon Éditeur : http://ypsilonediteur.com
 et dans les meilleures librairies dédiées au graphisme et à la typographie

L’Ésad présente du 16 novembre au 17 décembre 2010 une exposition sur Roger Excoffon (1910-1983) qui fut durant plusieurs décennies une figure majeure de la typographie, du graphisme et de la communication visuelle en France.
La majeure partie des caractères conçu par Excoffon, pour la fonderie Olive de Marseille entre 1945 et 1971, avec le soutien actif de son directeur Marcel Olive et la complicité de ses collaborateurs (José Mendoza y Almeida, Gérard Blanchard), sont devenus des classiques de l’imprimerie publicitaire. Ils ont par ailleurs envahi l’espace urbain et les façades des magasins bien au-delà de la France et demeurent toujours visibles: nous avons tous rencontré un jour le Banco, cet alphabet de lettres capitales brut et dynamique, ou le Mistral, adaptation réussie de l’écriture de l’homme du xxe siècle ».
L’ouvrage, que vient de publier Ypsilon.éditeur, avec la participation de l’ésad, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Excoffon, célèbre une œuvre d’une rare popularité à travers de nombreux documents peu connus ou inédits (textes, dessins, photographies, publicités, spécimens…). Il met en valeur une approche personnelle nourrie par les arts plastiques et les sciences ; humaines, avec une exigence propre aux impératifs de l’industrie typographique. Pour la première fois, l’histoire de la fonderie Olive est racontée ; chaque caractère est présenté, analysé, illustré ; les principaux écrits d’Excoffon relatifs à son métier et à sa vision de la typographie sont réédités.

Le commissariat scientifique est assuré par les auteurs de cet ouvrage :
Sébastien Morlighem, enseignant en histoire de la typographie à l’Ésad, et
 Sandra Chamaret et Julien Gineste, graphistes au sein de l’atelier Grand
Ensemble (Paris), également responsables de la scénographie de cette
exposition.

/// Informations >

Conférence et vernissage le mardi 16 novembre à 17h30

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h.

ésad Amiens
40, rue des Teinturiers
80080 Amiens
http://www.esad-amiens.fr/

Exposés d’Actualité du Graphisme

mardi 9 novembre 2010

/// Contenu >

– Réaliser un exposé oral en binôme d’environ 5-10 minutes avec projection
– Recherche en bibliothèque
– Choix iconographique, contextualisation des travaux et analyse critique

/// Liste non exhaustive :
Jean Antoine, Alessandrini, Philippe Apeloig, Otl Aicher, Atalante, Phil Baines, Jonathan Barnbrook, Michal Batory, John Baskerville, Saul Bass, Ruedi Baur, Herbert Bayer, Bazooka, Morris Fuller Benton, Pierre Bernard, Max Bill, Erik van Blokland, Giambattista Bodoni, Albert Boton, Michel Bouvet, Thomas Braichet, Neville Brody, David Carson, Matthew Carter, William Caslon, Cassandre, Chermayeff & Geismar, Roman Cieslewicz, Paul Cox, Deberny & Peignot, The Designers Republic, Pierre Di Sciullo, Firmin Didot, Théo Va Doesburg, Gert Dumbar, Tom Eckersley, Heinz Edelmann, El Roto, Emigre, Roger Excoffon, Pierre Faucheux, Eduard Fella, Alan Fletcher, Pierre Fournier, Tina Franck, Tobias Frere-Jones, Adrian Frutiger, Shigeo Fukuda, Claude Garamond, Karl Gerstner, Raymond Gid, Eric Gill, Frederic Goudy, Robert Granjon, Grapus, Francesco Griffo, Ryan McGuiness, Johannes Gutenberg, Raoul Hausmann, John Heartfield, Karlgeorg Hoefer, Jonathan Hoefler, Kim Hiorthoy, Marcel Jacno, Franck Jalleau, Nicolas Jenson, Edward Johnston, Peter Keller, Peter Knapp, Akira Kobayashi, Rudolf Koch Kopelnitsky, Barbara Kruger, Jean Larcher, Zuzana Licko, El Lissitzky, Raymond Loewy, Herb Lubalin, Michel Quarez, Alain Le Quernec, M/M, John Maeda, Vladimir Maïakovski, Ladislas Mandel, Alde Manuce, Bruce Mau, Robert Massin, Marshall McLuhan, Claude Médiavilla, Hans Eduard Meier, Pierre Mendell, José Mendoza, Meta Design, Rudi Meyer, Max Miedinger, Philippe Millot, László Moholy-Nagy, Stanley Morison, François Morellet, William Morris, Jose Muller-Brockmann, Bruno Munari, Nous travaillons ensemble, Aldo Novarese, Vaughan Oliver, Clothilde Olyff, Muriel Paris, Gérard Paris-Clavel, Charles Peignot, Pentagram, Peret, Loulou Picasso, Kiki Picasso, Christophe Plantin, Plantu, Jean-François Porchez, Paul Rand, Jamie Reid, Paul Renner, Etienne Robial, Jakob Sabon, Willem Sandberg, Raymond Savignac, Peter Saville, Paula Scher, Carlos Segura, Siné, Robert Slimbach, Art Spiegelman, Erik Spiekermann, Ikko Tanaka, Lucille Tenazas, Jeremy Tankard, Frédéric Teschner, Osamu Tezuka, Henryk Tomaszewski, Topor, Total Design, Jan Tschichold, Carol Twombly, Gerard Unger, Tomi Ungerer, Rudy VanderLans, James Victore, Maximilien Vox, Justus Erich Walbaum, Chris Ware, Fred Woodward, John Wozencroft, Jean Widmer, Willem, Hermann Zapf et Catherine Zask


Bembo (Caractère), Comic Sans (Caractère), Dafont (Fonderie), Deberny-Peignot (Fonderie), Dutch Type Library (Fonderie), Emigre (Fonderie), Enschedé (Fonderie), FontFont (Fonderie), Fraktur (Caractère), Frutiger (Caractère), Futura (Caractère), Garamond (Caractère), Gill Sans (Caractère), Gotham (Caractère), Helvetica (Caractère), Hoefler and Frere-Jones (Fonderie), House Industries (Fonderie), ITC (Fonderie), Kabel (Caractère), l’Anglaise (Caractère), Letterror (Fonderie), Linotype (Fonderie), Meta (Caractère), Mrs Eaves (Caractère), Myriad (Caractère), OpenType (Format de fichier), Optima (Caractère), Palatino (Caractère), Peignot (Caractère), Romain du Roi (Caractère), Rustica (Caractère), Sabon (Caractère), Storm Type (Fonderie), Syntax (Caractère), Times New Roman (Caractère), Trajan (Caractère), Typotheque (Fonderie), Verdana (Caractère)

Éditions Ypsilon, la bilbiothèque typographique

lundi 20 septembre 2010

/// Publication >

Martin Majoor & Sébastien Morlighem José Mendoza y Almeida

Martin Majoor & Sébastien Morlighem
José Mendoza y Almeida

03/2010
édition bilingue français-anglais

Traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque
pages
170 x 245 mm 34 €
http://www.ypsilonediteur.com/

/// José Mendoza y Almeida >

Né en 1926 à Sèvres, José Mendoza y Almeida est le dessinateur de caractères français le plus ancien toujours en activité. Il possède la particularité d’avoir publié ses principales créations dans les plus grandes fonderies internationales. Sa longue carrière, ponctuée par de nombreux travaux de graphisme et de calligraphie
 pour l’édition, la publicité et la communication, l’a amené à travailler avec d’importantes figures telles que Maximilien Vox et Roger Excoffon. Il enseigna également à l’Atelier national de création typographique au sein de l’Imprimerie nationale.

Cet ouvrage, le premier qui soit dédié à son œuvre, est composé d’une introduction de Jan Middendorp et de plusieurs essais écrits par Martin Majoor et Sébastien Morlighem, consacrés au Pascal, au Photina, à l’ITC Mendoza Roman et à d’autres créations moins connues. De nombreux documents inédits sont reproduits pour la première fois.

/// Extraits >

L’origine du Pascal remonte directement à Guillermo de Mendoza2, le père de José Mendoza. Celui-ci put apprécier et apprendre dès l’âge de onze ans auprès de son père la beauté de l’art du dessin, des lettres et de la typographie. En 1943, alors que son fils avait dix-sept ans, Guillermo de Mendoza réalisa un ensemble de dessins pour un alphabet de style incise, mais il mourut l’année suivante. Ces dessins furent le point de départ de la première création typographique sérieuse de Mendoza, lorsqu’en 1953, il commença à dessiner un alphabet qui s’en inspi- rait directement. Le principe des formes incises demeura, de même que le nom, Pascal (hommage au philosophe français), mais le nouvel alphabet était meilleur à bien des égards. Les capitales étaient moins « fantaisistes », mieux structurées tout en demeurant très élégantes. Mais c’est la création du bas-de-casse qui révéla tout d’abord le talent de dessinateur de Mendoza.
La conception d’un caractère sans empattements mais contrasté et avec des formes incises peut être considérée comme une réaction aux linéales ration- nelles suisses et allemandes alors très répandues. Mendoza n’était pas le seul à réagir à cette formalisation du dessin. Maximilien Vox, son premier employeur, avait commencé à parler, avec d’autres, du renouveau d’une tradition latine dans la création typographique – ce qu’il appelait la « graphie latine », une forme de sensibilité qu’il caractérisait évasivement comme « un certain art d’être, de vivre, de penser – et d’écrire »3. Mendoza avait pleinement et, d’une certaine manière, naturellement conscience de cette sensibilité latine, en partie peut-être du fait de ses origines espagnoles, et elle se manifeste dans l’ensemble de son œuvre. Les capitales du Pascal s’inspiraient des inscriptions lapidaires romaines tandis que le bas-de-casse se fondait plutôt sur un romain de type Garamond, mais dans les deux cas, la « sensibilité latine » était évidente.
Mendoza n’était pas non plus le seul créateur à réfléchir à un caractère sans empattements inspiré des formes humanistes romaines. En Allemagne, Hermann Zapf, de huit ans son aîné, s’était déjà fait un nom avec des caractères comme le Palatino (1950) et le Melior (1952). Il emprunta la même voie « latine » que Mendoza en dessinant l’Optima, publié en 1958 par la fonderie Stempel. Zapf fut également influencé par les capitales sans empattements de certaines inscriptions romaines, voulant même nommer sa création « Neu-Antiqua » (« nouveau romain »). L’Optima et le Pascal ont été comparés de nombreuses fois, mais il ne fait aucun doute qu’ils ont été créés indépendamment l’un de l’autre, tout en étant le fruit de la même époque.