Renaud Perrin, auteur, illustrateur et scénographe, a proposé aux étudiants de troisième année design graphique de travailler sur la notion de répétition comme principe narratif pour construire une série de 5 images. Ces images ont été envoyées au concours international du livre jeunesse de Bologne, en Italie, et seront présentées du 5 février au 1er mars dans l’atrium de l’école (site caennais), soit pour les portes ouvertes et ce jusqu’au salon Impressions Multiples.
catégorie ‘DG3’
Workshop avec Renaud Perrin
lundi 21 décembre 2015Workshop illustration DG3 2015 / Renaud Perrin
jeudi 1 octobre 2015Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, récemment rentré d’une année de résidence à la Casa de Velázquez de Madrid, Renaud Perrin est dessinateur et scénographe, il est représenté par l’agence Costume 3 pièces. Il développe un travail qui questionne beaucoup les procédés d’estampe et de fabrication des images. Il collabore avec différents éditeurs jeunesse, Le Rouergue jeunesse (« Animanège », « La femme à Barbapapa », « Pool »…) mais aussi avec Thierry Magnier, Rue du Monde… Il expose aussi son travail régulièrement et conçoit des scénographies originales pour séquencer ses images dans des espaces très variés, que ce soit en galerie ou en extérieur.
Le lundi 2 novembre à 9h (Labo DG) Renaud Perrin présentera son travail aux étudiants de DG3. La conférence est ouverte, dans la limite des places disponibles, aux autres étudiants de l’ésam.
_
Contenu du workshop :
Cet atelier accueille chaque année un professionnel de l’illustration et permet d’aborder les problématiques liées à l’image prenant pour support le livre jeunesse. Trop souvent considérée comme une simple traduction visuelle du texte, l’illustration peut permettre un dialogue sémantique et ainsi créer un autre niveau de lecture. Illustrer n’est pas redire mais proposer visuellement des possibles.
Il s’agira pour chaque étudiant de construire une série de 5 illustrations originales laissant entrevoir une série plus large dans le cadre d’un véritable projet éditorial. Ces images seront envoyées au concours annuel d’illustration de la Foire Internationale du Livre Jeunesse de Bologne, en Italie et exposées au salon « Impressions Multiples » de l’école.
Objectifs :
– Analyser un texte afin de dialoguer visuellement.
– Développer une écriture personnelle à destination de l’édition jeunesse
– Construire une série cohérente d’images
– Participer à un concours et à une exposition collective
Méthode d’enseignement :
– Conférence de l’invité
– Cours et suivi dans les ateliers
– Entretiens individuels et collectifs
– Validation des différentes étapes préparatoires.
Évaluation :
– Présence et investissement.
– Réflexion et pertinence des recherches.
– Méthodologie et autonomie.
– Qualité et originalité des images finales
Bibliographie :
– Georges Perec – « Espèce d’espaces » – éd. Galilée
– Philippe Dorin – « Sacré silence » – éd. L’école des loisirs
– Daniil Harms – « Oeuvres en prose et en vers » éd. Verdier
– Gertrude Stein – « Le monde est rond » éd. Esperluette
– Edward Lear – « Nonsense » éd. Petite Bibliothèque Ombres
– Raymond Queneau – « Exercices de style » éd. Gallimard
– Karl Valentin – « Vol en piqué dans la salle » éd. Théatrales
– Jean-Pierre Brisset – « Le Brisset sans peine » éd. Gingko
discographie :
– Steve Reich – « Different trains »
– Philipp Glass – « Einstein on the beach »
webographie :
http://www.du9.org/dossier/la-repetition-comme-principe-narratif-en-bandedessinee/
http://www.oldwishes.net/tales/les-poetiques-experimentales-du-recit/
Workshop livre numérique / Loïc Sander
mardi 1 avril 2014Depuis 2013, le département design graphique invite Loïc Sander, jeune graphiste et typographe indépendant à Strasbourg (akalollip.com), à encadrer un workshop livre numérique au second semestre avec un groupe restreint d’étudiants de troisième année. Cette année 7 étudiantes ont travaillé sur ces questions en lien direct avec leur projet de diplôme.
Merci à Zoé pour ses photos.
Printemps de la typo, 5ème édition
samedi 15 mars 2014Ces 13 et 14 mars, l’école Estienne a proposé une programmation ambitieuse pour sa cinquième édition du Printemps de la typographie. Anne Zali (conservateur général responsable du service d’action pédagogique de la BNF), Laurent Ungerer (designer graphique et enseignant à l’Ensad), Johannes Bergerhausen (designer graphique), Marc Smith (archiviste paléographe), Julia Joffre (dessinatrice de caractères), Thomas Huot-Marchand (dessinateur de caractères et directeur de l’ANRT), Olivier Deloignon (enseignant chercheur à l’Université de Strasbourg), Fanette Mellier (designer graphique), Guillaume Guilpart, Redouan Chetouan et Yoann Minet (diplômés du DSAA design typographique de l’école Estienne) ont chacun exposé leurs recherches sur la typographie en procédant par détours à la fois poétique, historique, graphique et sensible, pour toujours mieux approcher les questions fondamentales liées à cette pratique qui traverse ces différents champs d’investigation.
Camille Laurent, Sara Frigault, Léa Hadjadj, Cécile Lacoste, Cheng Cheng Li, Louise Marnai et Sabine Troisvallets (étudiantes en troisième année design graphique) ont présenté au côté des étudiants de première année design typographique, le travail réalisé au cours du workshop organisé à l’Imec par Franck Jalleau et Raphaël Lefeuvre (cf. article du 13 février).
Workshop Estienne-ésam à l’Imec
jeudi 13 février 2014Depuis 3 ans, Franck Jalleau propose à un groupe d’étudiants de l’ésam de participer à un workshop typographie avec ses étudiants du DSAA design typographique à l’Imec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine). Cette année 7 étudiantes de troisième année design graphique ont travaillé en équipe avec les 11 étudiants de 3ème année design typographique à la création d’un caractère script. Ils ont interprété et stabilisé 6 caractères à partir de lettres manuscrites de Maximilien Vox et de Gérard Blanchard, deux grandes figures de la typographie française, appartenant aux fonds de l’Imec.
Workshop avec Paul Cox
samedi 11 janvier 2014Paul Cox (artiste, illustrateur, scénographe…) est venu encadré un atelier illustration avec les étudiants de 3ème année design graphique et des étudiants de 3ème & 4ème année Com, du 18 au 22 novembre. Chacun devait réaliser une série de 5 illustrations en 5 jours sur un texte de leur choix en vu de concourir à Bologne. Dans le même temps ils ont débuté la conception éditorial d’un ouvrage, finalisé et présenté au salon Impressions Multiples, les 24 et 25 janvier.
Suite à l’invitation de Thierry Weyd, Paul Cox a proposé une grande fresque dessinée pour le salon Impressions Multiples.
Affiche des Portes Ouvertes 2014 / workshop avec Elsa Maillot
jeudi 14 novembre 2013Du 9 au 11 octobre, les étudiants de troisième année design graphique ont planché sur l’affiche des portes ouvertes 2014, dont l’exposition se tiendra cette année le samedi 15 février. Pour l’occasion, la graphiste Elsa Maillot était invitée (dans l’atelier de Christophe Bouder et Sarah Fouquet) présenter sa méthodologie de travail au groupe le faisant réfléchir avant tout à la question « Qu’est-ce que la culture? ». Cette approche plus engagée a permis aux étudiants de questionner l’affiche de façon plus conceptuelle et d’aboutir à des propositions originales.
Graphiste indépendante, Elsa Maillot est diplômée de l’école régionale des Beaux-arts de Besançon en 2009. Son projet de diplôme prenait la forme d’une conférence exposant les concepts de Charles Fourrier et a pu s’augmenter d’objets graphiques imprimés chez Lézard Graphique à l’occasion d’une résidence au Frac Champagne-Ardenne en 2010.
Elle mène un travail de graphisme engagé dans le milieu associatif (Collectif des Alternatives au Capitalisme), culturel (Centre Culturel Populaire Palente Orchamps) et régional (ville de Bobigny). L’affiche est l’une de ses préoccupations majeures, ce qui lui a valu d’être sélectionnée dans différents festivals internationaux (Chaumont, Mons, Varsovie…). Elle intègre la notion de contraintes, due aux moyens réduits de certains de ses clients, à la conception graphique de ses images et de leur impression ce qui donne une écriture originale et marquée à sa production.
Rapport de diplôme / DNAT
dimanche 5 mai 2013Le rapport du diplôme du DNAT sert à introduire son projet au jury avant sa présentation le jour du diplôme. Inutile de préciser à quel point il est important de ce fait. Puisqu’il permet d’influencer le jury autant le faire de façon positive. Depuis 2012, ce rapport est un élément obligatoire de la diplomabilité. Il vous est demandé de rendre un exemplaire à ce moment et après relecture par les enseignants, il doit être déposé à 5 exemplaires avant le 10 juillet à la scolarité pour envoie aux membres du jury.
Ce petit ouvrage doit être à l’image du candidat, il doit être synthétique, bien rédigé, bien mis en page et bien fabriqué. Le nom de l’étudiant doit être présent ainsi que le titre, l’année de DNAT, ésam Caen/Cherbourg…
Un véritable travail d’écriture est essentiel. Trop de fautes élémentaires et gênantes persistent et rendent la lecture difficile et parfois même impossible. Attention donc à l’orthographe, aux accords, aux répétitions, à la longueur des phrases car plus elles sont courtes mieux c’est. Il faut se faire relire plusieurs fois. Il est conseillé de faire lire un tirage de son texte à une personne extérieure à l’école et de le relire soi-même plusieurs fois avant de le soumettre aux enseignants. Tout le monde y gagnera un temps précieux. Il ne faut jamais hésiter à recourir à un logiciel de traitement de texte comme Word ou Open Office pour rédiger ses textes avant de l’importer dans In Design.
La structure (introduction, parties et conclusion) doit être soignée et limpide. Une introduction ne commence pas par « Je », comme « J’ai voulu faire… » ou « Mon projet… ». D’ailleurs il vaut toujours mieux éviter de commencer l’ensemble de ses phrases par « je » en général et apprendre à être plus original dans ses tournures sans perdre son sujet au milieu d’un kilomètre de mots sans virgule. Deux ou trois phrases suffisent à faire une bonne introduction.
Introduction = amener son projet, les questions qui se sont posées, l’origine du problème… On peut aller jusqu’à annoncer un plan, ça n’a rien de trop scolaire et peut éviter bien des malentendus.
Les parties du rapport exposent et développent sa réflexion, donc il faut marquer l’architecture de son texte par des paragraphes distincts ou par des titres, des sous-titres… La conclusion, quand à elle, est un court récapitulatif qui ouvre sur la présentation des travaux finalisés.
Cet objet doit être pensé en cohérence avec son projet, c’est un élément du diplôme donc il doit en épouser la charte graphique, utiliser les mêmes codes typo, les mêmes couleurs, les mêmes papiers, et peut-être les mêmes proportions (formats et grilles). Ce rapport de diplôme doit éveiller la curiosité sur son projet et donner envie d’en découvrir l’ensemble.
Pour ce qui est de la mise en page et de l’usage fait de la typographie, trop peu souvent maîtrisées, il faut faire des efforts de lisibilité et respecter un minimum les règles qui existent. Un graphiste qui lit un mémoire pourrait s’agacer d’un bloc de texte mal géré — mauvais retour à la ligne ou mauvaise césure, mauvais corps de texte, mauvais choix de caractères, mauvais interlignage, reliure trop près du texte, marges trop petites ou lignes comprenant trop ou trop peu de signes, vibrations de textes clairs sur fonds noirs, drapeau grossier… Investir dans un manuel de typographie peut éviter bien des erreurs — Muriel Paris ou Damien Gautier ou le Lexique des règles typographiques à l’usage de l’Imprimerie Nationale —
mais déjà quelques liens permettent d’accéder à certaines bases typographiques > http://www.synapse-fr.com/typographie/TTM_0.htm
Un beau gris typographique assure au lecteur un meilleur confort optique pour la forme et donc une plus grande concentration sur le fond. Lorsque les membres du jury recevront vingt textes d’un coup il sera essentiel de se faire bien comprendre immédiatement. Il faut choisir quelques images qui illustrent bien votre projet et répondent au texte sans trop en dire. L’utilisation de légendes est loin d’être déconseillée. Un titre, un sous-titre, un texte, une légende… chacun doit avoir un corps adapté à sa fonction et créer ainsi une hiérarchie évidente dans la lecture.
En livre de poche, on met du corps 9 ou 10 donc il vaut mieux éviter les systématiques corps 12 et 14 pour « malvoyants ou jeunes enfants » en texte courant avec des caractères qui ont une grande hauteur d’œil ou qui chassent large. Pour ne plus faire ce genre d’erreur, il est préférable de travailler ses blocs en affichage taille d’impression à l’écran, sinon il y aura toujours de mauvaises surprises à l’impression. Cela permet d’autre part de mieux appréhender l’espace de sa page et donc de rectifier éventuellement son format, ses proportions ou ses blancs. Chaque année les étudiants ont tendance à se réfugier dans de petits formats, carrés bien souvent, alors qu’il s’agit d’en choisir avant tout un qui soit parfaitement approprié à son sujet. Par exemple pour un magazine, un cahier au format original de l’édition servira de prototype, pareil pour un livret de CD s’il s’agit d’un label de musique. Tout est envisageable à vrai dire, il suffit de faire quelques essais de maquette en blanc au préalable avec le bon grammage de papier pour en constater la tenue en main.
Il est également à prévoir au sein de son rapport un court texte pour faire état de ses expériences de stage. La période de stage, sa durée, ses missions et ses éventuels apprentissages sont à préciser. Il est important d’y ajouter quelques photographies ou images des projets auxquels vous avez participé. Il faut rester ici aussi simple, claire, concis et soigné.
N’oubliez pas d’ajouter vos références bibliographiques sous la forme d’un index, il peut s’agir de noms, d’adresses de site internet, du titre d’un ouvrage, d’un article… Dans ce cas vous devez lui donner la forme appropriée typographiquement.
De bons rapports de diplôme mettront les membres du jury en condition de rencontrer les auteurs et de mieux en appréhender le travail. Ce sont de petits outils de communication qui peuvent facilement s’avérer très payants pour le diplôme.
Portes Ouvertes du 22 février 2013
mercredi 13 mars 2013Comme chaque année l’ésam de Caen/Cherbourg a ouvert ses portes au public le temps d’une journée. Chaque département présentait le travail de ses étudiants dans les ateliers des étudiants et dans les ateliers techniques.
3ème année design graphique >
2ème année design graphique >