catégorie ‘BD’

Pressez-vous #10 / invités professionnels

samedi 17 mars 2018

Une année en images

Auteurs-dessinateurs, illustrateurs, dessinateurs de presse et graphistes professionnels ont à nouveau généreusement accepté de présenter ici leur travail, en regard des travaux des étudiants. Chacun d’entre eux a choisi une image parue dans la presse ou affichée dans la ville durant les douze derniers mois. Certains l’ont même réalisée pour l’occasion ou nous dévoilent aujourd’hui une exclusivité. C’est une grande chance pour nous, pour les étudiants et les publics qui fréquentent ces lieux de voir sur ses murs une telle richesse de vocabulaires, de sujets et de contextes de réalisation. Le fait de les présenter toutes au même format favorise le dialogue graphique et sémantique entre une planche de bande dessinée extraite de la presse, une affiche initialement destinée aux couloirs du métro, une image militante à vocation transmédias, un dessin de presse libéré de sa grille de journal… D’une actu crue à un humour léger, des jeux de mots aux associations de signes, tout est là pour nous ouvrir les yeux et l’esprit.

Merci infiniment à Louise Aleksiejew & Antoine Medes, Christophe Besse, Biche, Pascal Colrat, Dugudus, Gilles Dupuis, Philippe Geluck, Jochen Gerner, Juliette Hoefler, Sébastien Marchal, Malte Martin, Sandrine Martin, Nat Mikles & Axolotl, Renaud Perrin, Jean-Pol Rouard, Thierry Sarfis, Stéphane Trapier, Valère et Vanessa Vérillon.

dessin de Philippe Geluck © 2018

dessin de Stéphane Trapier, paru dans le 1 © 2017

 

planche de BD de Nat Mikles & Axolotl © 2018

affiche de Vanessa Vérillon © 2018

« Nuclear Hipsters! », affiche de Gilles Dupuis © 2017

Pressez-vous #10 / ateliers Caen-Tunis-Sfax

vendredi 16 mars 2018

Images graphiques d’actualité

Dans leur formation, les étudiants de design graphique se confrontent très vite à la question de l’image graphique d’actualité, celle qui se destine à être publiée. L’actualité est la matière première de leur réflexion. Ils approchent ainsi toutes les typologies d’images que l’on peut lire dans la presse ou rencontrer dans l’espace public plus largement.

Ces derniers mois, ils se sont saisis de la délicate question de la frontière, parallèlement à leurs collègues étudiants tunisiens. Ils se sont documentés, ont drastiquement fouillé tant l’histoire que l’actualité. Ils se sont évidemment indignés de la crise des réfugiés, à quelques kilomètres d’ici, mais ont aussi été choqués par le mur érigé entre les États-Unis et le Mexique ou la frontière militarisée entre les deux Corées, devenus malgré la distance des sujets si familiers. Mais ils ont ensuite réagi et ont produit leurs images comme autant de sujets à débattre. Ils ont convoqué les signes et les mots, tout ce qui constitue la richesse du vocabulaire graphique et ont pointé du doigt toutes ces questions inhérentes à la notion de frontière. Comment à l’heure de la mondialisation les biens matériels circulent-ils avec tant de facilité, là où les enfants, les femmes et les hommes risquent leur vie chaque jour à braver les obstacles richement financés par les politiques anti-migratoires à travers le monde? Qu’est-ce qui distingue les modes de vie des deux côtés d’une frontière ? La frontière ne devient-elle pas une des inventions les plus aberrantes des hommes contre eux-mêmes ?

Ces images ont été réalisées en deuxième année de l’option design graphique, dans le cadre de l’atelier illustration de Sarah Fouquet en partenariat avec les étudiants de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sfax et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis, accompagnés respectivement par leurs enseignants Ikbel Charfi et Mohammed Guiga.

Sarah Fouquet

affiche de Marie Monod, étudiante de 2e année design graphique à l’ésam Caen/Cherbourg © 2018

strip d’Alma Henry, étudiante de 2e année design graphique à l’ésam Caen/Cherbourg © 2018

illustration de Pierre Caroff, étudiant de 2e année design graphique à l’ésam Caen/Cherbourg © 2018

 

dessin de presse de Jeanne Rival, étudiante de 2e année design graphique à l’ésam Caen/Cherbourg © 2018

 

Le pouvoir de l’image dans le partage et la diversité

À travers l’histoire, l’image a pu et a su s’imposer dans notre paysage individuel et collectif afin de saisir un moment et le fixer, annoncer ou dénoncer un fait, rappeler un événement ou plus …

De nos jours, notre quotidien aussi bien individuel que collectif est envahi par des images multiples et diverses, partagées instantanément grâce aux technologies modernes. Ce «bombardement numérique» a, certes, donné aux images une nouvelle dimension, mais également contribué à une certaine banalisation de la violence et des drames que nos sociétés contemporaines secrètent.

La violence, les conflits de société, la haine, le rejet, la guerre, le sang, l’injustice sont dénoncés par l’image, mais cette même image, peut constituer un élément de propagande pour ceux qui tirent profit de ces conflits afin de relancer des économies défaillantes. D’un autre côté, d’autres images

s’imposent et prétendent offrir un bien-être au même consommateur. L’individu est pris au piège de l’image et finit par tout consommer, des accessoires de bien-être au sang des victimes des guerres de tout genre.

La communication visuelle et son pouvoir continuent à s’imposer dans cette conjoncture comme une arme redoutable capable de modeler le ou les multiples récepteurs de tout espace et de tout genre, Roger Jauneau disait : «l’image n’est pas seulement un spectacle visuel, mais aussi le support de toutes les sensations dans la réalité de la rencontre physique avec la forme elle-même.» je me permets d’ajouter que l’image même si elle touche à un quotidien douloureux, violent et injuste, devient à cause de sa répétition, multiplication et son envahissement rapide, un objet de

consommation à effet immédiat mais éphémère. L’exemple de certaines images fixes ou animées couvrant des scènes de guerre, de douleur humaine, de conflits défilent comme un objet qu’on croise et qu’on oublie presque instantanément.

À notre époque, à quoi peut-on préparer les générations futures dans cette conjoncture si complexe et si douloureuse? Il me semble qu’au jour d’aujourd’hui il est plus que nécessaire d’aller vers l’autre et d’oeuvrer à bâtir des ponts à l’infini.

C’est une donnée essentielle qui a constitué la base de ma démarche pédagogique pendant toutes ces années. Se rencontrer pour réfléchir et agir ensemble est fondamental dans la communication visuelle car, beaucoup se construit dans la différence, Alphonse de Lamartine disait : «Et pourquoi nous haïr et mettre entre les races ces bornes ou ces eaux qu’abhorre l’oeil de Dieu? De frontières au ciel voyons-nous quelques traces? Sa voûte a-t-elle un mur, une borne, un milieu? Nations! mot pompeux pour dire : Barbarie! L’amour s’arrête-t-il où s’arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux; une autre voix vous crie : L’égoïsme et la haine ont seuls une patrie; La fraternité n’en a pas!»


Pour tout cela, j’ai répondu favorablement à l’appel de ma collègue Sarah Fouquet. De cette invitation à se rencontrer et travailler ensemble autour d’une même thématique, me semble être un partage de cette Méditerranée qui nous unit.

Dans le cadre de la 10ème session de «Pressez-vous» d’un événement initié par le département Design Graphique de l’école supérieure d’arts et médias de Caen/Cherbourg (site de Caen), notre école est ravie de prendre part à cet événement portant sur la thématique des «frontières» qui a interpellée les étudiants en Master 1 de recherches en design graphique de l’institut supérieur des beaux-arts de Tunis (isbat) et de leurs camarades de l’institut supérieur des arts et métiers de

Sfax (isams) et ceux de Caen. Cet exercice, ô combien essentiel, s’est fait dans un premier temps à distance, chacun avec son groupe d’étudiants dans son espace/atelier dans un cercle de partage, d’interrogation, d’échange, de recherches et de prise de position graphique et finalisation de

différents visuels. Puis, dans un deuxième temps, cet exercice se fera en collaboration direct avec l’ensemble des étudiants dans l’espace /atelier design image de l’ésam de Caen. Cette expérience nous permettra de «vivre» ensemble un workshop au service de l’image dans son sens le plus large, travail qui s’articulera autour de ce j’appelle «d’un contenu textuel à un continu graphique» sur différents supports de communication avec à leur tête l’affiche, ce support important qui a su traverser le temps et l’espace public afin de transmettre un message, un appel ou illustrer un événement avec les mots écrits et les mots graphiques.

Mes étudiants en design graphique ont essayé de répondre à la thématique «les frontières», en partant de leur vécu personnel et collectif, avec un esprit d’engagement, d’implication et de citoyenneté, mais également avec l’attitude du designer graphique et chercheur qui, a mon sens,

joue un rôle essentiel dans notre quotidien et paysage sociétal et médiatique.

Je ne cesse de répéter à mes étudiants que nous sommes des concepteurs d’images, mais également notre rôle c’est de changer notre vécu, de changer le monde.

La présence de cette palette d’images se déclinant sur différents supports en ce mois de mars 2018 dans cette belle ville de Caen, est un signe fort de liberté d’expression, d’échange et de partage. Nous sommes les enfants de cette Méditerranée qui nous unit, mais au delà de ce fait, nous sommes des citoyens du monde, qui s’expriment par le biais de l’image textuelle et iconographique.

L’image est notre outil d’expression, de proposition, de revendication, de prise de position et d’échange dans un monde de plus en plus sectaire, communautaire, parfois haineux et souvent injuste. Charlie Chaplin disait dans «Le dictateur», dans le discours final du barbier juif : «Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.»

Mohammed ben Tahar GUIGA

affiche d’Asma Djebbi, étudiante de 4e année design graphique à l’ISBAT Tunis © 2018

une d’Oumayma Khikhia, étudiante de 4e année design graphique à l’ISBAT Tunis © 2018

carte postale d’Ibtissem Msaddek, étudiante de 4e année design graphique à l’ISBAT Tunis © 2018

affiche de Loua Dafdouf, étudiante de 4e année design graphique à l’ISBAT Tunis © 2018

 

« Pressez-vous10 » ou le voyage de la jeunesse

Le projet « Pressez-vous 10 » initié par l’ésam Caen/Cherbourg s’ouvre en cette session sur des images et des dessins de jeunes étudiants graphistes tunisiens qui essaient de donner à voir des affiches insolites, traçant des messages de paix au-delà des frontières. Nos étudiants de l’ISAMS Sfax étaient saisis par cette thématique qui met en évidence une forme spécifique de construction d’un espace partagé malgré les différences. Cette occasion si bénéfique pour travailler dans un esprit compétitif, est une opportunité d’apprendre, d’échanger et de partager des expériences bien variées. Il s’agissait de provoquer les esprits innovants, de susciter leur curiosité et développer leur sens de créativité à travers un design de graphiques colorés, montrant une certaine identité et déployant un message universel à la fois. Les frontières culturelles, de langage et de territoire se voient traversés par une certaine ligne rebelle, celle de jeunes dessinateurs rêveurs. Le voyage sera lui-même lieu de rencontre prometteur d’un nouveau jaillissement du côté des villes fleuries…

Ikbel Charfi

affiche d’Ines Fakhfakh, étudiante de 4e année design graphique à l’ISAMS Sfax © 2018

affiche d’Ons Abdelmoula, étudiante de 4e année design graphique à l’ISAMS Sfax © 2018

affiche de KesKes Belhassen, étudiant de 4e année design graphique à l’ISAMS Sfax © 2018

affiche de Warda Ben Messaoud, étudiante de 4e année design graphique à l’ISAMS Sfax © 2018

 

 

 

 

Pressez-vous #9

mardi 14 mars 2017
 
	

Pour sa 9ème édition de Pressez-vous, l’ésam de Caen/Cherbourg fait la part belle à toutes les images graphiques d’actualité, de tous types (affiches, dessins de presse, illustrations, reportages dessinés…). L’actualité, dont les ressources sont intarissables et chaque jour plus surprenantes, invite donc autant les étudiants que les professionnels à croiser leurs regards. La crise des réfugiés indigne. L’élection de Trump aux États-Unis inquiète. La campagne électorale préoccupe… D’ une image à l’autre les signes s’entrechoquent, s’interpellent, se répondent, traversant les supports, changeant de format ou d’écriture. Cet ensemble d’expositions dessine les contours d’un paysage certes tourmenté et dont les perspectives sont plus qu’incertaines, mais la simple existence de ces images garantit notre pouvoir de discernement, de libre expression et de projection dans l’avenir. Nous pouvons prendre le pouls du monde, en attendant l’année prochaine.

Télécharger le dossier de presse > ici

Informations pratiques

Inauguration le mardi 21 mars
18h Rencontre-discussion avec Christophe Besse, auditorium
19h Vernissage des exposition, atrium

Exposition du 21 mars au 7 avril 2017
du lundi au vendredi de 10h à 18h30
ésam Caen/Cherbourg – site de Caen
17 cours Caffarelli
14000 Caen

Évènement organisé par les étudiants de 2ème année de l’option design graphique de l’ésam Caen/Cherbourg

relations extérieures /partenariats / presse
Maud Gattelier, Paul-Aymar Greuet, Marie Guiborat, Lola Li, Agathe Ruelland

communication visuelle
Léa Arnaud, Simon Bouvier, Charly Derouault, Mathilde Kappler, Cem Tasci, Maxime Urbain

scénographie d’exposition
Hugo Alvarez, Gwendoline Chicot, Maurine Gautier, Valentin Guesdon, Aude Fatus, Julie Noel

fabrication
Charlène Astier, Omar Chaaban, Se Ho Kim, Juliette Lebourgeois, Heeseo Park

coordination générale
Sarah Fouquet

responsable de la communication
Sophie Kerleaux

déléguée académique pour l’éducation
aux médias d’information

Emmanuelle Griffon

partenaires
Académie de Caen, Centre pour l’éducation aux médias d’information, École Supérieure d’art de Cambrai, Graphisme en France

Louise Aleksiejew & Antoine Medes

mardi 11 octobre 2016

Louise Aleksiejew et Antoine Medes, récemment diplômés de l’option Art, chacun avec les félicitations, sont venus présenter leur travail de dessin à 4 mains aux étudiants de 3ème année design graphique. Louise et Antoine ont certes une pratique tout ce qu’il a de plus singulière et personnelle en peinture, dessin, volume… mais leurs atomes crochus pour l’illustration, la bande dessinée et les dispositifs narratifs les ont fait se rencontrer sur le papier.

 

“For he’s a jolly good fellow”, encre noire et crayon de couleur sur papier Arches, Louise Aleksiejew © 2016

“For he’s a jolly good fellow”, encre noire et crayon de couleur sur papier Arches, Louise Aleksiejew © 2016

"Les anthropomorphes", encre aquarelle sur papier arches, 65cm x 50cm, Antoine Medes © 2014

« Les anthropomorphes », encre aquarelle sur papier arches, 65cm x 50cm, Antoine Medes © 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis 2 ans ils ont entamé une longue et fleurissante partie de ping-pong dessinée qui nourrit leurs univers graphiques, tel un laboratoire d’expérimentations intarissables. Le protocole est simple, une feuille de papier Arches de 25 cm x 15 avec une gouttière fixe d’un cm. Alternativement, le premier commence à s’emparer librement la première case et le second réplique avec l’espace restant à sa disposition. La réponse se fait par analogie formelle, dialogue sémantique ou simple association de couleurs, créant des diptyques intrigants et polysémiques.

 

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“Ping-pong” – en cours, technique mixte sur papier Arches, 15 cm x 25 cm, Antoine Medes et Louise Aleksiejew © 2014

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“Ping-pong” – en cours, technique mixte sur papier Arches, 15 cm x 25 cm, Antoine Medes et Louise Aleksiejew © 2014

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“Ping-pong” – en cours, technique mixte sur papier Arches, 15 cm x 25 cm, Antoine Medes et Louise Aleksiejew © 2014

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Crumb au Musée d’art moderne de la ville de Paris

lundi 23 avril 2012

/// De l’Underground à la Genèse >

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise la première rétrospective de l’un des plus grands dessinateurs de ces cinquante dernières années : Robert Crumb. Parmi les pionniers de la bande dessinée Underground, il apparaît comme une figure mythique de la contre-culture américaine. Ses récits satiriques décapent les carcans moraux et portent un regard acéré sur la société, ses noirceurs et absurdités.

Robert Crumb, R. Crumb Presents R. Crumb, 1973

 

/// Plus d’info >

exposition du 13 avril au 19 août 2012

http://www.mam.paris.fr/fr/expositions/crumb

Art Siegelman à la BPI

lundi 23 avril 2012

/// Exposition Spiegelman >

Que ce soit en qualité d’auteur de bande dessinée, d’illustrateur, d’éditeur ou de critique, Art Spiegelman a depuis longtemps dynamité les frontières qui séparent en apparence la culture savante de la pop-culture. À travers Maus, pierre angulaire d’une forme de récit en images que l’on appelle parfois, à tort ou à raison, « roman graphique », Spiegelman a prouvé par l’exemple que la bande dessinée n’était pas condamnée au divertissement pour la jeunesse et qu’elle pouvait aborder avec justesse et intensité un sujet aussi dramatique que l’Holocauste sans renoncer à l’insolence ou à la subversion.
En dehors de Maus, somme monumentale récompensée en 1992 par un Prix Pulitzer, l’oeuvre de Spiegelman se compose à la fois d’histoires courtes et d’instantanés parus dans des revues underground ou dans des magazines prestigieux, mais aussi d’illustrations pour la presse ou l’édition littéraire. Créateur exigeant et perfectionniste, Art Spiegelman révèle, à travers ses images, tout autant que dans le découpage de ses planches, un sens de la composition qui ne cède rien au hasard. Auteur radical au style protéiforme, cet érudit de l’histoire de la bande dessinée a toujours su adapter la forme de son trait à la justesse de son propos. Il a en outre épousé avec intégrité le genre autobiographique, démontrant que le métissage de mots et de dessins propre à la bande dessinée était un medium à part entière et non un sous-genre, et pouvait exprimer les introspections les plus intimes aussi bien que la littérature, les beaux-arts ou le cinéma.

 

/// Toutes les informations >

Art Spiegelman, co-mix

Une rétrospective de bandes dessinées, graphisme et débris divers

du 21 mars au 21 mai à la BPI (Centre Pompidou) > bpi.fr