catégorie ‘actu’

Portraits d’ailleurs / Libération

samedi 10 septembre 2011

/// Projet >

Depuis trois ans, Libération et l’Association pour l’aide aux jeunes auteurs (Apaj) organisent un concours de reportages sur le thème du voyage réservé aux moins de 30 ans, parrainé par Erik Orsenna. Le journal Libération publie treize de ces rencontres nomades : belle mère libanaise, cycliste perdu, homme oiseau… Ces «portraits d’ailleurs» sont illustrés par des étudiants en art.

http://voyages.liberation.fr/

/// Édition 2011 >

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/// Éditions précédentes >


 

 

 

 

Exposition Blutch

vendredi 9 septembre 2011

La galerie Martel invite le dessinateur Blutch à exposer les planches de son dernier album Pour en finir avec le cinéma, aux éditions Dargaud.

Blutch sera présent à la galerie Martel le samedi 17 septembre pour une rencontre-dédicace de 15h à 17h

Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 15 septembre 2011
à partir de 18h30
Exposition du 16 septembre au 29 octobre 2011
du mardi au samedi de 14h à 19h30
17, rue Martel – 75010 Paris
tel/ 01 42 46 35 09

/// Blutch >

Blutch est né à Strasbourg le 27 décembre 1967. Après les Arts déco, il débute dans Fluide Glacial avec la ferme intention de ne pas en rester là. Il glisse ses premiers péchés de jeunesse dans Fluide Glacial, et y fait ses armes avec Waldo’s Bar et Blotch. En parallèle, il multiplie les expériences narratives à l’Association et chez Cornélius. Avec Péplum, Blutch s’essaie à l’adaptation très libre du Satiricon de Pétrone, chef-d’oeuvre antique de la littérature homosexuelle. Cet album marque un véritable tournant dans le parcours de Blutch tant son style véritablement expressionniste colle au réalisme parfois dérangeant de nos sociétés contemporaines. Dans Vitesse moderne, il aborde sous une forme semi-onirique les fantasmes de ses semblables avec un brin de cynisme. Son humour corrosif, travaillé à l’école des éditions Audie s’accorde parfaitement à celui des duettistes Sfar/Trondheim, scénaristes de la série-fleuve Donjon. Avec Mon fils le tueur, Blutch signe un album à l’égal des cafés de ses premiers dessins : noir, serré et saupoudré d’un zeste de folie douce !

Texte © Delcourt

/// Pour en finir avec le cinéma >

 

 

 

 

 

 

 


Qu’est-ce que le cinéma ? Quel effet nous fait-il ? Pourquoi l’aimons-nous? Autant de questions auxquelles Blutch répond à sa manière – profonde, humble et réfléchie –, puisant dans sa prodigieuse culture et, surtout, dans sa très grande science de raconteur de bande dessinée. Il évoque ainsi Burt Lancaster, Jean Gabin, Michel Piccoli, Luchino Visconti, Claudia Cardinale, Tarzan, Psychose… Tout autant essai graphique que bande dessinée ultime rêverie et fantasme sur l’autre art de la narration par l’image, Pour en finir avec le cinéma signe l’arrivée chez Dargaud d’un maître incontesté de la bande dessinée d’aujourd’hui.

« Le peuple veut » / centre du graphisme d’Échirolles

jeudi 8 septembre 2011

/// Exposition >

Cette exposition présente des dessins de presse, des affiches, du graphisme populaire réalisés en soutien à la révolution tunisienne. Elle met en lumière le talent créateur de ces très nombreux dessinateurs et graphistes qui contribuent à l’analyse critique du monde contemporain. Quelques mois après la révolution tunisienne, c’est une exposition engagée qui s’implique à chaud dans les événements du Printemps arabe.
Regards croisés de nombreux professionnels et étudiants, les affiches et dessins de presse présentés forment un ensemble inédit qui sera accueilli, après Caen, par Sfax, Tunis, Sousse, Marrakech, Échirolles, Saint-Ouen, Paris, Besançon, Évry, Annecy et Varsovie, Turin et Amman.
En France, c’est à l’initiative de Thierry Sarfis et de René Wanner que sont publiées sur internet, dès janvier 2011, les premières affiches de la révolution à l’œuvre. En Tunisie, c’est par l’énergie de Raouf Karray, enseignant à l’école des Beaux-arts de Sfax, que naît une large mobilisation graphique relayée à travers cette exposition itinérante. Le vernissage de l’exposition se fera le jeudi 24 novembre à 18 h 30.

(extrait du dossier de presse du Centre du graphisme)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/// Programme >
Deux conférences seront organisées en présence de Raouf Karray, enseignant à l’école des Beaux-Arts de Sfax et graphiste tunisien :

— à destination du grand public, le lundi 21 novembre à 18 h 30, au centre culturel tunisien ;
— à destination des étudiants, le mardi 22 novembre à 17 heures, à l’institut de la Communication et des Médias, UFR des Sciences de la Communication, université de Grenoble.

Croquez l’actualité : le peuple veut, appel à projet.

Le centre du Graphisme invite les lycées et les écoles supérieures d’art en graphisme et de communication visuelle à participer au projet pédagogique intitulé « Croquez l’actualité : le peuple veut ».
Les étudiants et élèves sont invités à s’exprimer au travers de la réalisation d’une affiche en format 40 x 60 sur le thème de la révolution tunisienne.
Les réalisations seront présentées dans les Silos, aux moulins de Villancourt d’Échirolles, dans le cadre de l’expositon collective « Le peuple veut » du 21 novembre au 23 décembre 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux Apérographiques, les vendredis 9 et 23 décembre 2011 à 18 h 30 : visite commentée de l’exposition, accompagnée d’une animation musicale proposée en partenariat avec le conservatoire à rayonnement intercommunal Jean-Wiener. Inscription obligatoire auprès d’Isabelle Monier : isabelle.centregraphisme@wanadoo.fr

« Kharbga, jeu de pouvoir », compagnie Chatha, danse création, à La Rampe, le mardi 22 novembre à 20 heures : les deux chorégraphes inventent au fil de leurs créations un langage dansé commun tout en parlant de leur dualité. Renseignements et réservation auprès de la Rampe 04 76 400 505

/// Informations pratiques >

www.graphisme-echirolles.com
Entrée gratuite à l’exposition, aux conférences et aux rencontres.
Exposition ouverte du lundi au samedi, de 15 heures à 19 heures
salle d’exposition des moulins de Villancourt, 116 cours Jean-Jaurès, 38130 Échirolles
téléphone 04 76 98 53 63 — bus ligne 1 ou tram ligne A, puis bus ligne 16.

Conférences et rencontres sur inscription : isabelle.centregraphisme@wanadoo.fr — 04 76 23 64 65
centre culturel tunisien, 11 avenue Albert 1er de Belgique, 38000 Grenoble
institut de la Communication et des Médias, 11 avenue du 8-Mai-1945, 38130 Échirolles.
Pour les groupes, visites sur inscription auprès du centre du Graphisme : isabelle.centregraphisme@wanadoo.fr — 04 76 23 64 65

La maison commune / Nancy

mercredi 7 septembre 2011

/// Le principe >

La maison commune, c’est une exposition dans laquelle 12 illustrateurs ou dessinateursnancéiens (ou lorrains) investissent le site Alstom pour le transformer en une véritablemaison, dotée d’une cuisine, d’un jardin, d’une véranda, d’un salon, d’un grenier,d’un garage etc. Une partie historique autours de l’illustration en lorraine et une partieétudiante complètent cette exposition.

Il y a autant de pièces et de lieux dans cette maison que d’illustrateurs. Chacun d’entre euxa en charge de dessiner sa propre pièce : les murs, les objets, les meubles… Ces dessins sontagrandis et imprimés sur du papier peint qui recouvre chaque mur de ces pièces.C’est l’occasion de mettre en valeur leur pratique, la spécificité de leur trait. Agrandi àl’échelle humaine, le trait du dessinateur est réinterprété et analysé par le visiteur, commesi l’on parcourait une planche originale à la loupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/// Informations pratiques >

Cette exposition qui se déroulera de la mi-septembre au 30 octobre proposera aux petits etaux grands un ensemble de rendez-vous réguliers : ateliers de pratiques artistique, débats,concerts, projections… dans un lieu le rencontre convivial –

Bar et petite restauration lesmercredis et le week-end.
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h à 20h
Le dimanche 14h à 18h
Nocturnes ponctuelles le vendredi et le samedi jusqu’à 23h
Fermé le lundi – Accès libre
http://lamaisoncommune.blogspot.com/

/// Les exposants >

12 dessinateurs investissent Alstom12 dessinateurs investissent l’ancienne usine Alstom pour y construire une maison.Chacun est en charge d’une pièce qu’ils ont choisie.Voici la liste de ces dessinateurs et des pièces qu’ils illustreront :
Diego Aranega : Atelier/Bureau

Baru : Cuisine

Frédérique Bertrand : Salle de bain

Frédéric Boilet : Chambre de ryokan

Sylvie Bessard : Véranda

Romain Dutreix : Grenier

Jochen Gerner : Bibliothèque

Yan Lindingre : Salon/Bar

Rémi Malingrëy : Salle à Manger

Jean-Marc Mathis : Cour extérieure

Nicolas Moog : Toilettes

Lefred Thouron : Garage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Futura

mercredi 15 juin 2011

/// L’origine du livre >

Créé par l’artiste et typographe allemand Paul Renner, le Futura, « caractère de notre temps », bénéficie dès sa publication, en 1927, d’un succès commercial sans précédent. Jan Tschichold et Kurt Schwitters l’emploient largement durant les années 1930. Diffusé sous l’appellation « Europe » en France, il inspire Cassandre dans sa recherche d’une nouvelle écriture. Depuis lors, Volkswagen, la Nasa, Stanley Kubrick et Barbara Kruger, Ikea et Canal+ en ont fait un usage marquant.
Le Futura a connu un regain d’intérêt ces dernières années, notamment dans les identités graphiques de la Seattle Public Library (Bruce Mau), de la Barbican Gallery à Londres (Cartlidge Levene et le Studio Myerscough), ou encore du musée du Jeu de Paume (Change is Good).
À travers plus de 400 documents rares et inédits, ce livre retrace l’histoire et les utilisations les plus intéressantes du Futura et nous plonge dans l’univers de la lettre en dévoilant ses enjeux culturels et sociaux.

couverture du livre aux éditions Norma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Alexandre Dumas de Rauly est graphiste, titulaire d’un DNSEP en communication (ESA Cambrai, 2009), obtenu avec les félicitations du jury pour ses recherches sur le Futura et les caractères utopiques.

Michel Wlassikoff, historien, diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), a dirigé Signes, revue consacrée au graphisme. Auteur de nombreux articles et d’ouvrages, notamment Histoire du graphisme en France, Carré/Les Arts Décoratifs, 2005, il enseigne l’histoire du graphisme à l’ESA Cambrai, l’école Estienne et l’ESAG Penninghen.

http://www.editions-norma.com/

dossier de presse de l’exposition de la Galerie Anatome

galerie sur pixelcréation

 

/// Quelques pages >

Paul Rand, couvertures de la collection « The Documents of Modern Art », publiée par le Museum of Modern Art, 1944-1950

Spécimen du Futura, fonderie Bauer, vers 1955

double page du livre

double page du livre

Mois de l’architecture / Malte Martin

dimanche 20 mars 2011

En 2008, les étudiants de troisième année du département design graphique de l’ésam avaient travaillé sur un projet de poésie urbaine dans le cadre du festival Poésie Nuit. À l’issue de plusieurs mois de recherche et de création, Eric Vautrin, directeur artistique du festival Poésie/Nuit, invita un groupe de trois étudiants (Paul Ressencourt, Julien Alirol et Simon Roché) à réaliser leur projet à l’échelle de la ville de Caen. Grâce au partenariat avec Twisto, ils intervinrent sur les vitres d’un tram qui circula pendant toute la durée du festival.
C’est à cette même période que fut envisagé, pour la première fois, un partenariat avec la Maison de l’Architecture pour reproduire l’expérience durant le mois de l’architecture.
L’idée est d’introduire plus fortement la notion de graphisme dans cette manifestation. Le graphisme et l’architecture sont deux médias qui communiquent entre eux sur différents plans de communication (signalétique, édition, communication visuelle…), l’ésam en est un des nombreux exemples avec son bâtiment conçu par le studio Milou et les graphistes de Camping Design.
Pour cette 6ème édition les étudiants  du département design graphique de l’ésam vont investir certains lieux du centre ville de Caen et de ses environs afin de mieux interpeler le public. Pour que cette opération prenne toute son sens, il paraissait évident d’inviter Malte Martin, graphiste reconnu pour ses interventions dans l’espace urbain. Deux interventions sont prévues, l’une dans le cadre d’une conférence pour les étudiants de l’ésam et l’autre pour le public caennais durant la manifestation du mois de mars.

Élisabeth Taudière, Nathalie Lemarchand et Malte Martin rencontrent les étudiants de design graphique dans leur atelier

À l’origine du projet Elisabeth Taudière (de la Maison de l’architecture Basse Normandie) et moi avons tout de suite pensé à inviter Malte Martin à l’occasion d’une conférence à l’ésam pour aider les étudiants à imaginer des dispositifs graphiques, dés les premières semaines du projet. Cette conférence s’est suivie d’une courte présentation dans l’atelier Design Graphique avec Malte et des représentantes de la Maison de l’architecture, des reportages graphiques des étudiants sur les différents sites et leurs projets encore sous forme d’ébauche.
Les projets se finalisant, les mêmes représentantes de la maison de l’architecture ont assisté au rendu et ainsi aider à préparer la commission devant les élus pour avoir les autorisations. Fiches techniques, lettre officielle du directeur de l’école, porte-à-porte avec moi ont été nécessaire pour obtenir un certain nombre d’autorisations car certaines sont restées lettre morte.
Lors de sa venue Malte a proposé une intervention pour le mois de l’architecture qui a été soutenu par une résidence à l’ésam, en collaboration avec des étudiants de la Mention Com-Éditon que je coordonne. Émilie a donc assisté à l’ensemble du projet, du stage chez Agrafmobile à Paris, au montage à Caen jusqu’à récemment aux Puces de la typographie.

les étudiants travaillent au montage des lettres de Malte Martin dans le théâtre de Caen

Vernissage avec Malte Martin, Eric Langereau et Alain Lepareur à l'ésam de Caen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce dernier a alors proposé le projet « CAEN MÊME ». Cette intervention dans l’espace public est une performance typographique et urbaine à la recherche de l’espace public à Caen.

"À", Place St-Sauveur

Les places publiques de Caen ne sont pas investies par les caennais, restant souvent un simple lieu de passage ou de stationnement. L’installation/performance est une structure typographique réalisée en carton brut dont le but est justement d’inviter les passants à contourner les structures imposantes des lettres et surtout à s’attarder sur ces places. Il y a un jeu autour de la reconstruction qui est propre à la ville par son passé historique.
Les intempéries, les réactions des passants ont fait partie de cette performance qui est un work in progress. Par l’usage de ce médium, qu’est le carton, il y avait cette dualité entre construction/déconstruction permanente car il s’agissait d’une installation éphémère.

"Même", place du théâtre

"Caen même", place du théâtre

installation du théâtre après sa destruction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le carton par ses dimensions de 80×80 agit comme un pixel, il sort de l’écran pour se poser au milieu de place historique, place reconstruite et place en cours de construction.
Les modules étant très imposants, un fut faisant 5 cartons de 80x80cm, soit une hauteur de 4 mètres par en moyenne 3 cartons pour la chasse, soit 2,40 mètres.
Émilie Villedieu de Torcy et Aurélie Bonnet ont participé à la mise en place du projet à Paris durant le mois de Février, à l’occasion d’un stage chez Agrafmobile. Après simulation du projet pour obtenir les autorisations municipales et sa validation, l’équipe a travaillé à la réalisation de l’alphabet complet de la typographie Carton, complété d’un mode d’emploi pour le bon déroulement et la mise en place des lettres : modèle pour le bon pliage et le sanglage des cartons entre eux.

"Être", sur le parvis de l'ésam de Caen

montage d'une lettre dans l'atrium de l'ésam

 

Merci à Émilie Villedieu de Torcy pour ses précisions techniques et à Thomas Rainfroy pour ses photographies © 2011

Mois de l’architecture / travaux des étudiants

mercredi 16 mars 2011

interventions des étudiants de l'ésam dans la ville

Les étudiants de 3ème année design graphique devaient réfléchir à des moyens graphiques simples et peu coûteux, prenant en compte un ensemble de contraintes liées à l’espace public, pour investir la ville et sensibiliser sa population à l’urbanisme et ses enjeux.
Tout de suite ce sont posées certaines questions comme par exemple :

Comment l’architecture est elle investie par ses habitants?
Comment l’architecture a-t-elle évoluée au fil du temps?
L’impact de l’architecture sur la ville?
Chacun s’est approprié différemment ces questionnements pour adopter des postures personnelles:
– Perception personnelle des habitants, témoignages de souvenirs en rapport avec certains lieux de la ville.
– Perception historique des monuments, des différentes époques, de l’avant guerre, de la reconstruction et de l’architecture contemporaine.
Les étudiants invitent les caennais à un parcours retraçant les différentes époques de construction des bâtiments.
– Jeux dans la ville avec la mise en place de « parasites » qui investissent des bâtiments.
– Impact de l’architecture sur la ville avec le rapport ombre/lumière.
– Aménagement de la ville, vis-à-vis de l’omniprésence de l’eau, en disposant des panneaux et des niveaux d’eau en rapport avec la montée de l’Odon.

Scénario qui superpose deux époques, deux villes, Caen petite Venise normande et Caen ville contemporaine. Grâce à un parcours de panneaux indiquant des niveaux d’eau, le passant réalise soudain un voyage dans le temps et met les pieds dans l’eau. la volonté du groupe était de dire que malgré les transformations de la ville, avec le réchauffement climatique il est possible que Caen devienne une ville à nouveau inondée. « Caen à marée basse » prolonge se projet avec des panneaux signalétiques qui jouent avec poésie sur l’absurdité de cette ville inondée.

Quand l’histoire personnelle rencontre l’Histoire de la ville et qu’elles se mélangent cela donne un travail sur la mémoire.
« Souviens-toi » est un travail qui donne la parole aux caennais qui se remémorent un moment de leur vie dans un lieu de leur ville. Le groupe a souhaité réaliser une dizaine d’affiches faites main qu’il a collées dans le lieu précis où l’anecdote s’est déroulée. Quant à « Ma ville » est un objet édité représentant un plan de Caen sérrigraphié qui permet de collecter des parcours personnels en vue de réaliser une édition croisant les parcours multiples en un parcours mental.

Certains groupes ont, eux, décidé d’interpeller par des installations visuelles simples comme le projet « Vis-àVis », comme l’apparitions de modules parasitaires sur la façade de l’ancienne école des Beaux-Arts, comme si les murs généraient de façon épidermique des micros architectures.

Les trois projets « Reconstruction » / « Vous êtes ici » / « 3 parcours-3 lieux-3 époques », souligne l’aspect stratifié de l’histoire de la ville de Caen. Dans « Reconstruction » le groupe a voulu sensibiliser les passants à l’histoire de certains bâtiments entre 1945 et 1960 en inscrivant leurs dates de construction par une typographie contemporaine de chaque période. Pour « Vous êtes ici » le principe est simple, le groupe laissait à disposition une petite édition de cartes postales anciennes au public qui leur indiquait des points de vues dans la ville, grâce à un pochoir au sol afin de superposer deux époques architecturales. Et enfin « 3 parcours-3 lieux-3 époques », consiste en la découverte des 3 grandes époques architecturales, Moyen-Âge, reconstruction et architecture contemporaine via trois édifices emblématiques. Le public disposait de cartons indicatifs dans le tram et d’un marquage au sol dés l’arrêt de tram afin de découvrir ou redécouvrir un édifice devant lequel chacun passe tous les jours sans y faire attention.

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Pour plus d’informations visitez notre blog graphisme & architecture

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"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"Vous êtes ici" ©Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Vous êtes ici" © Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

 

 

Mois de l’architecture / Poésie urbaine

jeudi 3 mars 2011

Dans quelques jours commencera le Mois de l’Architecture Contemporaine à Caen. A cette occasion, retrouvez les interventions complètes proposées dans le centre-ville de Caen par les étudiants du Département Design Graphique de l’ésam dans ce dossier de présentation. Ainsi que les différents articles consacrés à ces interventions et au projet « CAEN MEME » de Malte Martin dans Etapes magazine et sur le site de la Ville de Caen.

© Malte Martin / Agrafmobile

 

© Malte Martin / Agrafmobile

Une saison graphique au Havre / édition 2010

samedi 29 mai 2010

/// Extraits du dossier de presse >

« … Initiative originale associant trois structures (un lieu de documentation scientifique, un espace d’art contemporain, une école d’art), Une saison graphique a été créée en 2008.
L’ambition de cette manifestation est d’accompagner et de donner à voir un graphisme contemporain, expérimental, qui est encore peu exposé dans cette région : offrir un temps et des lieux en Haute-Normandie, pour inviter des graphistes à venir présenter leurs travaux.
Chacun des organisateurs, avec sa spécificité, sa culture visuelle, donne un accès singulier à la réalité et à la diversité du design graphique actuel : affiches, édition, typographie, installations plastiques, expérimentations vidéo… »

affiche d'Annette Lenz et Vincent Perrotet

/// ANETTE LENZ + VINCENT PERROTTET >

« … À la bibliothèque universitaire, Anette Lenz et Vincent Perrottet, mettent en scène un graphisme profondément humain, engagé, où chaque affiche ou programme de théâtre est un acte culturel. Pour la première fois réunies en un seul lieu, la BU exposera leurs 10 dernières années de création pour le théâtre, avec une rétrospective d’un parcours graphique à la fois spectaculaire et sensible… »

vue de l'exposition à la BU centrale

accrochage sur les escaliers de la BU Centrale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Exposition du 3 mai au 2 juillet 2010
Conférence mardi 4 mai à 16h /
Maison de l’étudiant.
Vernissage en présence des graphistes
mardi 4 mai à partir de 18 heures 30 / BU centrale

/// VINCENT PERROTTET & MYR MURATET >
« … Série de 10 affiches de format 80 x 100 cm, Travaille d’abord, tu t’amuseras ensuite a été réalisée dans le cadre d’une allocation de recherche pour le développement de projet du Centre national des arts plastiques (CNAP).
Cette collection « particulière » a fait l’objet de plusieurs démonstrations publiques : notamment, à Troyes, le 19 mars 2009, à Paris le 1er mai, et à Fontenay-sous-Bois pour la manifestation « Graphisme dans la rue » (juin 2009).
L’une des originalités de ce projet, réalisé en association avec le photographe Myr Muratet, est d’exploiter l’ensemble de l’affiche : le recto, comme le verso… »

vue de l'exposition à la Maison de l'étudiant

objets édités de Vincent Perrotet à la Maison de l'étudiant

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Exposition du 3 mai au 2 juillet 2010
Vernissage en présence du graphiste et du photographe
mardi 11 mai à partir de 19 heures / Maison de l’étudiant