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Hôpital Côte de Nacre – Centre Esquirol
Av. de la Côte de Nacre
14033 CAEN cedex 9
Tél. : 02 31 06 31 06
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Hôpital Côte de Nacre – Centre Esquirol
Av. de la Côte de Nacre
14033 CAEN cedex 9
Tél. : 02 31 06 31 06
affiche réalisée par Mickaël Martin / mickou_graph@hotmail.com
/// Exposition au CHU de Caen à partir du 20 octobre 2010, hall d’accueil de la tour Côte de Nacre du CHU de Caen >
Qu’est-ce que la douleur? Comment se manifeste-t-elle? Comment en mesurer l’ampleur? Et pour cette exposition, précisément, comment la montrer? Ce sont autant de questions que ce sont posés les étudiants du département de design graphique de l’école supérieure des arts et médias de Caen avant de réaliser leurs affiches sur ce thème délicat, car qui n’a pas souffert et qui ne s’est jamais senti dépassé par sa dimension indicible.
Il y a des douleurs différentes, manifestes, secrètes, chroniques ou quotidiennes. Personne n’est égal face à elle, certains ressentent le besoin d’en parler lorsque d’autre la taise et l’enfuisse jusqu’à l’accroître. La douleur révèle certaines parties du corps, elle localise des points précis ou des zones plus vastes et légende à sa manière une certaine cartographie de l’Homme.
En quoi afficher la douleur peut-il faire sens? Une affiche est un objet imprimé destiné à être présenté dans l’espace public mais devant la dimension intime et personnelle du sujet, les étudiants ont du composer avec cette apparente antinomie pour produire des images empreintes de sensibilité et capable de faire réagir. L’absence de texte permet à l’image d’avoir différents niveaux de lecture et évite ainsi tout possible rapprochement à l’imagerie publicitaire, construite à coups de slogans.
Un objet comme une lame de rasoir, évoque à lui seul une douleur incisive et froide alors que l’image fantomatique du corset se confondant avec la colonne vertébrale évoque celle d’un voile enveloppant et vaporeux, tel un double corps.
Corps morcelés, déformés, irradiés, effacés voir parfois totalement absent, forment les uns en regard des autres un corps fictif capable d’arrêter le regard et peut-être de délier les langues. Communiquer sur la douleur participe à une certaine forme de lutte contre un mal silencieux et socialement masqué.
/// Noms des exposants > Jeanne André, Damien Andrieu, Obéline Auffret, Julie Bénameur, Camille Blanchemin, Lou Chevallier, Maxime Corbeil, Nicolas Cosson, Marie-Claire Courtois, Camille Guingouain, Noëllie Heudier, Juliette Hœfler, Louis Houel, Anne Jacquinot, Allison Lainé, Emma Langevin, Annabelle Lebret, Clara Liegard, Sophie Marie, Mickaël Martin, Symphonie Robail, Anissa Roudias, Lara Spelsberg, Charlotte Thomas, Alexandre Tourgis, Émilie Villedieu de Torcy et Jing Ye
/// Pour plus d’informations >
Présentée dans une dizaine d’établissements de santé depuis septembre 2009, l’exposition « La douleur » poursuit son parcours dans la région cette saison.
Expérience sensorielle et émotionnelle, la douleur, en tant que sentiment complexe, ne se représente guère : comment en effet mettre en image ce qui relève d’une expérience individuelle des plus subjectives ? Pour irreprésentable qu’elle soit, la douleur se manifeste cependant dans l’histoire de l’Art : depuis la plus haute antiquité, l’artiste, peintre ou sculpteur, a tenté d’en reproduire ses manifestations extérieures. (…).
Déclinée en trois sections, l’exposition rassemble des œuvres contemporaines extraites de la collection de l’Artothèque de Caen : le premier ensemble aborde les manifestations physiques de la douleur par la représentation du corps (L. Van Dinther, R. Fischer…). Dans la deuxième section sont évoquées les souffrances d’ordre moral ou psychique : prostration, isolement, mal-être (P. Van der Eerden). La troisième partie propose, quant à elle, un espace d’apaisement : l’œuvre se révèle non plus comme une représentation de la douleur mais comme un de ses remèdes potentiels (O. Debré, Z. Wou-Ki).
carton réalisé par Pauline Collet
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L’exposition des travaux de DNAT (spécialité design graphique) se tiendra dans les salles d’accrochages de l’ésam le vendredi 15 octobre de 12h à 17h en compagnie des diplômés.
Un vernissage est prévu à 12h.
Types de projets exposés : édition, illustration, animation, typographie, communication visuelle…
Pour tous renseignements > http://www.esam-c2.fr/
/// Projet >
Du samedi 2 au dimanche 3 octobre 2010, de 19h à 7h du matin. La RATP et l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs proposent aux voyageurs de la ligne 9 de partager une performance visuelle inédite entre République et Strasbourg Saint-Denis (direction Pont de Sèvres).
L’événement prend place à la station Saint-Martin, condamnée depuis la seconde guerre mondiale. Cette « station fantôme » est ressuscitée, à l’occasion de Nuit Blanche 2010, grâce à un dispositif inspiré par les travaux de Muybridge et Marey. Des groupes d’étudiants de l’École sont les acteurs de cet événement.
Alignés le long du quai, les performeurs donnent vie à une chronophotographie en trois dimensions.
Chacun figé dans une pose, ils créent avec leur corps une typographie au passage du métro, formant un mot qui peut être lu par le voyageur. Tous les mots sont composés durant la nuit, de l’anagramme des sept lettres contenues dans «Saint – Martin».
Pendant un temps très bref de 8 secondes, durée du passage du train à vitesse normale dans la station, le voyageur aura la sensation d’un flash, presque une hallucination. Il ne pourra revivre l’expérience qu’en empruntant de nouveau la ligne 9 à République et ressusciter ainsi comme par magie cette station oubliée.
Cet événement est le fruit d’une étroite collaboration artistique initiée avec la RATP en 2004 avec «Pharaon descend à Pyramides» (en partenariat avec l’Institut du monde arabe) et poursuivie avec «Dragon à Saint-Michel» (en partenariat avec le Museum National d’Histoire Naturelle).
Cette performance artistique a été coordonnée par Laurent Ungerer, graphiste et coordonnateur de 1ère année à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs avec les enseignants : Élise Capdenat (scénographe), Stéphane Degoutin (théoricien et artiste), Martin Gautron (designer), Gérald Karlikow (concepteur lumière), Yann Bernard (designer sonore) et avec la participation de Sophie Haïun (chorégraphe).
L’événement se prolongera exceptionnellement deux jours après Nuit Blanche, le lundi 4 octobre et le mardi 5 octobre, de 17h à 23h.
Métroscope Saint-Martin Prototype from Guiguet Naïla on Vimeo.
/// L’alphabet >
L’alphabet Métroscope regroupe les sept lettres contenues dans le nom de la station Saint-Martin.
Il possède une typographie particulière et rythmée, créée par le corps.
Ces mouvements clés ont permis d’élaborer une série de positions intermédiaires permettant de
passer d’une lettre à l’autre, ces différentes variations forment les interlettrages. Les lettres associées à leur transition créent une double lecture du projet :
une animation basée sur la décomposition du mouvement prend forme.
Les lettres de l’alphabet Métroscope (A, I, M, N, R, S et T) sont à l’origine de la construction de plusieurs centaines d’anagrammes, qui à leur tour constituent des poèmes.
/// Contact et informations > http://metroscope.ensad.fr/
« NOTRE RÊVE EST D’OUVRIR À PARIS UN ESPACE DEDIÉ À L’IMAGE DOCUMENTAIRE (PHOTOGRAPHIE, VIDÉO ET CINEMA), DANS UNE ANCIENNE SALLE DE BAL, À DEUX PAS DE LA PLACE DE CLICHY.
RAYMOND DEPARDON ET DIANE DUFOUR
/// Contact > http://www.le-bal.fr/
Portes ouvertes les 18 et 19 septembre de 10h à 20h
6, impasse de la Défense, Paris 18e
/// Du 12 octobre 2010 au 13 mars 2011 « Moebius trans-forme » >
Du 12 octobre 2010 au 13 mars 2011, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente MOEBIUS-TRANSE-FORME, la première grande exposition à Paris jamais consacrée à l’oeuvre de Jean Giraud, connu sous les pseudonymes de Gir et Moebius. Icône incomparable de la bande dessinée, inventeur de formes extraordinaires, dessinateur génial, Moebius est un artiste qui dépasse les limites traditionnelles de sa discipline. Cette exposition inédite s’organise autour du thème de la métamorphose, un motif majeur et omniprésent dans son oeuvre. Avec leurs paysages et leurs personnages en perpétuelle transformation, ses dessins explorent les confins de l’inconscient et dévoilent un monde imaginaire et fantastique. À travers la métamorphose souvent brusque et inquiétante d’une figure, d’un décor, Moebius révèle un monde où les apparences ne sont pas aussi stables qu’on pourrait le croire.
/// Biographie du dessinateur >
Né en 1938, Jean Giraud alias Moebius ou encore Gir, est un auteur et dessinateur légendaire de la bande dessinée. En 1963, sous la signature de Gir, il crée avec Jean-Michel Charlier – à l’époque directeur de Pilote – la série Blueberry, qu’il poursuit après sa disparition et qui compte aujourd’hui une trentaine d’albums. Cofondateur en 1975 de Métal Hurlant et de la maison d’édition Les Humanoïdes Associés, Jean Giraud y développe un style unique signé Moebius. Il y publie des oeuvres révolutionnant l’aspect créatif de la bande dessinée tels que Arzach (1976) ou Le Garage hermétique (1979). Par la suite, il crée avec Alexandro Jodorowsky une nouvelle série, L’Incal (1980), et participe à de nombreux projets cinématographiques. En 1997, il refonde avec sa femme Isabelle sa propre maison d’édition, Moebius Production / Stardom, où ils éditent ensemble livres et sérigraphies consacrés à son oeuvre, notamment la série Inside Moebius dont le tome 6 est sorti en janvier 2010, et organisent des expositions à travers le monde.
/// Informations > http://fondation.cartier.com/
/// Extraits du dossier de presse >
« … Initiative originale associant trois structures (un lieu de documentation scientifique, un espace d’art contemporain, une école d’art), Une saison graphique a été créée en 2008.
L’ambition de cette manifestation est d’accompagner et de donner à voir un graphisme contemporain, expérimental, qui est encore peu exposé dans cette région : offrir un temps et des lieux en Haute-Normandie, pour inviter des graphistes à venir présenter leurs travaux.
Chacun des organisateurs, avec sa spécificité, sa culture visuelle, donne un accès singulier à la réalité et à la diversité du design graphique actuel : affiches, édition, typographie, installations plastiques, expérimentations vidéo… »
/// ANETTE LENZ + VINCENT PERROTTET >
« … À la bibliothèque universitaire, Anette Lenz et Vincent Perrottet, mettent en scène un graphisme profondément humain, engagé, où chaque affiche ou programme de théâtre est un acte culturel. Pour la première fois réunies en un seul lieu, la BU exposera leurs 10 dernières années de création pour le théâtre, avec une rétrospective d’un parcours graphique à la fois spectaculaire et sensible… »
/// VINCENT PERROTTET & MYR MURATET >
« … Série de 10 affiches de format 80 x 100 cm, Travaille d’abord, tu t’amuseras ensuite a été réalisée dans le cadre d’une allocation de recherche pour le développement de projet du Centre national des arts plastiques (CNAP).
Cette collection « particulière » a fait l’objet de plusieurs démonstrations publiques : notamment, à Troyes, le 19 mars 2009, à Paris le 1er mai, et à Fontenay-sous-Bois pour la manifestation « Graphisme dans la rue » (juin 2009).
L’une des originalités de ce projet, réalisé en association avec le photographe Myr Muratet, est d’exploiter l’ensemble de l’affiche : le recto, comme le verso… »
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François-Mitterrand / Allée Julien Cain
De Daumier à Bib, en passant par Grandville, Dubout et bien d’autres, le département des Estampes et de la photographie conserve des milliers de dessins de presse originaux. Une exposition qui rend hommage à cet art de l’éphémère au service du journalisme et de la peinture de mœurs où s’entremêlent impertinence, dérision, humour et gravité. En écho à cette exposition, Galerie des donateurs sont présentés quelque 60 dessins de TIM, du 16 mars au 18 avril.
/// Adresse >
Quai François-Mauriac
75706 Paris Cedex 13
Téléphone : 33(0)1 53 79 59 59
mardi – samedi de 10h à 19h
dimanche de 13h à 19h
sauf lundi et jours férié
Entrée libre