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Rencontre le 21 avril 16h / Éléments de Banalyse

lundi 18 avril 2016

couvertureBanalyseRencontre autour de l’ouvrage Éléments de Banalyse, jeudi 21 avril à 16h

Édition de documents conçue et établie par Marie-Liesse Clavreul et Thierry Kerserho

éditions Le Jeu de la Règle – 38€

www.lejeudelaregle.fr

 

Cette première édition sur le mouvement banalytique paraît plus de vingt ans après le dernier Congrès des Fades. Fait remarquable dans cette époque d’accélération et de saturation : jusqu’à ce jour, excepté les banalystes eux-mêmes, rares ont été ceux qui ont pu accéder à quelque renseignement de première main et beaucoup d’autres ont sûrement cru que ce mouvement n’avait laissé que peu de traces. Tout semblait réuni pour que se forme un mythe auprès de quelques amateurs, sinon pour que s’affirme la perspective de l’oubli ; deux options que le présent ouvrage se satisferait de contrarier.

Le lecteur ne trouvera ici ni récit documenté ni discours savant sur le sujet, ce genre d’offre de médiation nous ayant paru contrevenir tout à la fois au style des mises en jeu que la banalyse avait elle-même pratiquées et aux modes de confrontation au « réel » auxquels elle invitait. Il trouvera uniquement de quoi appréhender, sur pièces, l’histoire de la banalyse : des documents originaux, dont aucun n’a évidemment été reproduit à titre illustratif.
Le présent recueil obéit à une construction simple : l’ordre de présentation retenu est strictement chronologique et la sélection des documents a été guidée par le souci de donner une intelligibilité interne à l’ensemble proposé. Gageons qu’une interrogation, surgissant ici à la lecture, découvrira ailleurs un élément de réponse. Il conviendra cependant de ne pas oublier que cet ouvrage n’a pu être composé qu’à partir des seuls documents conservés ou retrouvés dans les divers fonds d’archives banalytiques consultés, et que parmi plus de six-mille pièces recensées il nous a fallu opérer des choix, parfois sur fond de pénurie.

Ce recueil ne se nourrit donc pas de l’illusion d’épuiser son sujet. Et s’il entend rendre compte de ce que firent et inventèrent les banalystes entre 1982 et 1991, c’est par la variété des éléments qui le composent aussi bien que par leur montage, avec les rapprochements ou les laissés-en-blanc que celui-ci permet. Ainsi espère-t-il rendre tangibles les multiples déploiements du mouvement et les impasses qu’il a pu rencontrer. C’est aussi de cette manière qu’il aspire à redonner une actualité critique aux territoires défrichés à l’époque par la banalyse. Puisse-t-il encore inviter tout un chacun à se saisir aujourd’hui des virtualités collectives prometteuses dont elle était porteuse.
Quoi qu’il en advienne, on mesurera sûrement que, sachant, pour y avoir eu accès, ce que les archives de la banalyse recelaient, nous ne pouvions le garder pour nous.

Le 15 mai 2015,
Marie-Liesse Clavreul et Thierry Kerserho

Vocabulaire et techniques d’imprimerie

mardi 13 octobre 2015

A

Accordéon : Pliage en forme de « M », ce qui permet d’ouvrir le dépliant, à la manière d’un accordéon.

Aciérage : Opération électrolytique recouvrant la plaque de cuivre d’une mince pellicule d’acier (quelques microns), rendant la plaque plus résistante et permettant d’obtenir des tirages plus importants (Impression en relief)

Addendum (pluriel : addenda) : Ajout d’un texte oublié sur un encart volant (Edition).

Alinéa : Retour à la ligne pour le début d’un paragraphe avec renfoncement de cette première ligne dans la typographie classique (Composition).

Amalgame (amalgamer) : Tirage simultané, sur une même feuille, impressions différentes prévue sur le même papier et dans les mêmes couleurs. (Impression)

Angle de trame : Chaque trame doit être orientée à 30° pour éviter l’effet de moirage.

Aplat : Impression de teinte unie, dans le but d’obtenir une teinte uniforme. (Tous procédés d’impression)

Approche : Espace entre deux lettres.

Aquatinte : Gravure à l’acide sur une plaque préalablement grainée ; ce procédé, découvert au XVIIIe siècle, permet à l’artiste d’obtenir des nuances en jouant sur la morsure et la finesse de la résine, et qui lui permet de créer des zones de valeurs différentes sans procéder à des hachures.(Gravure / Impression en relief)

Arrachage : Détérioration de la surface du papier à l’impression. (Impression)

Assemblage : Mise en ordre des cahiers dans un ordre précis. (Façonnage)

B

Barbes : Retombées de métal le long du sillon produit par la pointe sèche sur le cuivre. C’est l’encrage de ces barbes qui donne à la pointe sèche son caractère particulièrement sensible, qui disparaît parfois avec l’usure. Le mot barbes est aussi utilisé pour définir les bords irréguliers d’un papier non coupé. On dit alors que les marges ne sont pas ébarbées.(Gravure / Impression en relief)

Burin : Outil en acier, taillé en biseau, avec lequel l’artiste creuse un sillon sans barbes (net). A l’inverse de la pointe-sèche qui laisse des barbes, le burin enlève un copeau, on reconnaît une gravure au burin par la netteté du trait. (Gravure / Impression en relief)

Basculage (basculer) : Fait de retourner le papier pour imprimer simultanément le recto et le verso avec la même forme. (Impression)

Bas-de-casse : Nom des minuscules, par extension du nom de la partie inférieure de la boîte (casse) où elle se trouvent. Cette boîte est utilisée par les typographes pour classer une police de caractères.(Composition)

Belle page : Page de droite d’un document, ou recto (Edition).

Benday : Juxtaposition de tramés définis en pourcentages de couleur primaires pour l’obtention de couleurs données sans aucun dégradé (Photogravure)

Bichromie : Résultat obtenu après sélection photographique en deux couleurs directes d’un document original couleur ou après interprétation d’un document noir demi-teinte. (Photogravure)

Bilboquet : Travaux de ville (cartes, têtes de lettres, factures, faire-part,…).

Blanchet : Feuille de caoutchouc placée sur le cylindre de transfert entre la plaque et le papier. (Impression offset)

Blanchir : Ajouter du blanc dans un texte composé en blanchissant ou en interlignant (Composition).

Bolduc : Ruban de lin ou de coton destiné à la fabrication du signet (Edition).

Bon à graver : Accord sur les documents d’exécution avant la photogravure (Edition). Accord sur les traceurs avant la gravure des plaques (Impression offset)

Bon à rouler : Bonne feuille, signée par le client ou son mandataire et conservée comme modèle durant tout le tirage (Impression)

Bon à tirer (BAT) : Accord du client sur le dernier élément (épreuve de photogravure ou traceur imprimeur) avant le tirage, dégageant la responsabilité de l’imprimeur. Tous les exemplaires du tirage devront alors se rapprocher le plus possible du BAT (Impression / Impression en relief)

Bords Perdus : Impression jusqu’au bord du papier.

Brochage (brocher) : Façonnage de plusieurs cahiers sous couverture souples (Façonnage)

C

Cadratins : Petits parallélépipèdes de même métal et de même force que les caractères d’imprimerie, mais moins hauts que les lettres de diverses sortes. Ils servent à renfoncer les lignes pour marquer les alinéas et portent sur une de leurs faces un, deux ou trois crans.

Cahier : Groupe de pages résultant du pliage d’une feuille. Les cahiers sont superposés ou insérés les uns dans les autres (Façonnage)

Calage (caler) : Mise en page des différents groupes d’impression sur la machine pour l’obtention d’une bonne feuille servant de référence durant tout le roulage (Impression)

Calandrage : Action mécanique qui consiste à lisser le papier entre deux rouleaux. Un type de vernis est également calandré (Papier et vernissage).

Calcul du poids d’une feuille : I (cm) X L (cm) X g/m2 divisé par 10000.
pour exemple : le poids d’une feuille A4 en 80g/m2 est égal à : 21X29.7X80/10000 soit 4.9896g.

Calibrage (calibrer) : Décompte du nombre de signes d’un texte dactylographié afin de prévoir l’encombrement en fonction du corps (Composition).

Cameron : Rotative flexographique conçue pour l’édition de livres en un délai très court (Impression).

Capitale : Lettre majuscule (Composition).

Caractère : Lettre d’imprimerie – Ensemble des lettres d’un alphabet déterminé : famille de caractères (Composition)

Carte : Carton mince, de qualité fine, à partir de 250g (Papier)

Cartonnage : Produit obtenu après transformation du carton  (Façonnage)

Cartouche : Vignette servant à entourer, à encadrer quelques lignes.

Casse : Boîte typographique de rangement d’une police de caractère, divisée en cassetins (Typographie)

Cassetin : Subdivision de la casse, petit compartiment dans lequel on met chaque sorte de lettres ou signes typographiques.

Cellulose : Substance fibreuse qu’on obtient du bois, du coton, du lin, du chanvre et autres plantes, c’est l’élément solide des végétaux qu’on utilise pour la fabrication de la pâte à papier.

Césure : Division d’un mot en fin de ligne, qui obéit à des règles typographiques et étymologiques très précises, suivant la langue utilisée.

Chasse (chasser) : Espace occupé par la largeur d’un caractère. Un caractère chasse lorsqu’il permet moins de signes à la ligne qu’un autre (Composition). Différence de format des pages dues à l’épaisseur du papier de toutes les pages dans un cahier (Façonnage)

Chemin de fer : Terme de presse qui s’applique à la description schématique sur papier de toutes les pages d’un document, ce qui permet de visualiser rapidement l’ensemble de la brochure (Edition).

Chier dans le cassetin aux apostrophes : Cette phrase grossière et malséante peut se traduire en langage honnête par:  » Quitter le métier de typographe.  »

Chou pour chou : Suivre exactement la copie imprimée. C’est l’équivalent de KIF-KIF.

Chromage (chromer) : Dépôt de chrome par électrolyse sur les cylindres de cuivre afin de leur donner une plus grande résistance à l’usure (Héliogravure). Effaçage d’un texte sur une plaque (Offset).

Cliché : Plaque de métal gravée en relief, destinée à l’impression typographique (Typographie). Image négative sur film (Photographie)

CMYK : Lettres qui apparaissent sur l’écran lors d’une sélection de couleurs et qui désignent les quatres couleurs primaires de l’imprimerie : Cyan, Magenta, Jaune (« Y » pour « Yellow » en anglais) et Noir (« K » pour « Black » en anglais) (PAO)

Coiffe : Rebord incurvé qui surmonte le dos du volume, en tête et queue. On la façonne à partir du rempli de peau.

Colophon : Note finale d’un manuscrit ou d’un incunable fournissant les références de l’ouvrage et les indications relatives à sa transcription ou à son impression. Mod. achevé* d’imprimer.

Composition (composer) : Réalisation des textes en caractères typographiques et par extension, en photocomposition, en titrage… (édition).

Compte fils : Loupe à fort grossissement, montée sur charnière, utilisée à l’origine dans l’industrie textile, puis dans l’imprimerie pour examiner le détail d’un cliché ou d’une impression.

Copie de chapelle : Exemplaire donné par l’auteur aux ouvriers. Ce mot est tombé en désuétude, les auteurs ne donnant plus d’exemplaire aux ouvriers, et les chapelles ayant cessé d’exister.

Coquille : Erreur de composition d’une ou plusieurs lettres (Composition).

Corps : Hauteur totale d’un caractère typographique, y compris les talus. Le corps s’exprime en point (Composition)

Couché : Type de papier ayant subi un traitement de surface lui donnant un bon lissé (Papier). Épreuve de typographie pour le montage en document sur le papier de même nom (Typographie)

Croisé : Pli exécuté perpendiculairement à un autre.

Cromalin : Épreuve rapide de photogravure obtenue par moyen photographique (Photogravure)

Cul-de-lampe : Ornement ou vignette utilisée pour garnir le bas d’une page à la fin d’un chapitre ou d’un livre.

Cuvette : Empreinte laissée par l’épaisseur de la plaque dans le papier. Certaines gravures biseautées et pressées n’ont presque plus de cuvette ;il en reste cependant suffisamment pour reconnaître que ce sont des gravures sur métal. (Gravure / Impression)

D

Débord : Partie imprimée venant à l’extérieur du format de page, supprimée lors du massicotage.

Décalé : Pli parallèle effectué avec des intervalles irréguliers.

Découpe : Forme de Montage, de filets en acier, raineurs et coupeurs, destinée au pliage et à tous les découpages qui ne peuvent s’effectuer au massicot (Façonnage)

Défonce : Réserve dans une couleur.

Dégradé : diminution progressive des trames pour en varier l’intensité.

Délié: Partie plus fine d’un caractère dont l’épaisseur des fûts varie.

Demi-teinte : Image non tramée présentant des nuances de gris ou des dégradés (Photogravure).

Densitomètre : Appareil de mesure de densité des couleurs (Impression).

Dorure à chaud : Cette impression à chaud consiste à transférer une pellicule de pigments colorés sur le papier à l’aide de la chaleur (80 à 160°C) qui agit sur une colle thermofusible. Les pigments peuvent être dorés, argentés, mats ou brillants, à diffraction, nacrés, transparents ou en couleur (blanc inclus). (Impression à chaud / Impression en relief).

Dos : Côté pli d’un cahier ou côté charnière d’un livre ou brochure (édition).

Douze : Unité de mesure typographique, abréviation de 12 points Didot (4,51mm), synonyme de Cicero (Composition typographique).

DPI (Dot Per Inch ou Pixel par pouce) : Traduction de point par pouce (PPP).

Drapeau : Composition d’un texte aligné d’un seul côté à l’aide d’un fer à droite ou à gauche, ou centré sans coupures de mots (Composition).

E

Eau-forte : Procédé de gravure en creux, sur métal, généralement du cuivre. La planche est recouverte sur ses deux faces de vernis protecteur ; l’artiste, au moyen d’une petite pointe, dessine sur le vernis en mettant ainsi le cuivre à nu lors du passage de l’outil. Une fois le dessin terminé, l’artiste plonge la plaque de métal dans un bain d’acide pour la morsure. La morsure sera plus ou moins profonde selon la dilution de l’acide et le temps de trempage de la planche : l’acide n’attaque que les endroits ou le cuivre n’est pas protégé. C’est à cet endroit que se déposera l’encre à l’impression. (Gravure / Impression)

Empattement : Dessin d’une lettre en haut et en bas d’un jambage (Typographie).

Encart : Élément supplémentaire à une brochure placé à un endroit déterminé ou indéterminé dans cet ouvrage (Façonnage)

Encartage (encarter) : Placement d’un encart manuel. Insertion d’un cahier dans un autre. (Façonnage)

Entre-nerfs : Espace compris entre deux nerfs ou faux-nerfs sur le dos d’un livre relié.

Epair : Aspect d’une feuille examinée par transparence pour juger de son opacité (Papier)

Epreuve : Tirage sur papier d’une composition pour contrôle (Typographie ou PAO). Essai d’impression en relief ou à plat ou de photogravure (Photogravure)

Essuyage : Opération délicate utilisée lors de l’impression des gravures en taille-douce, qui consiste à nettoyer les parties qui doivent apparaître en blanc, sans pour autant vider les tailles de leur encre. (Impression Taille-douce)

Estampe (estampage) : Une estampe est l’empreinte réalisée à l’encre sur un support souple à partir d’une matrice. C’est donc une image imprimée sur papier. Le monde de l’estampe est tant celui des techniques d’impression que celui de l’art. Grâce à elle, les hommes ont pu multiplier et diffuser des images. Très vite les artistes ont saisi les avantages de ce moyen d’expression majeur et s’en sont servi pour réaliser des œuvres d’art à part entière. L’estampe se distingue donc de la peinture et du dessin du fait qu’elle est imprimée et peut donc exister à plusieurs exemplaires. Son support privilégié étant le papier, elle fait partie des arts graphiques. Elle est souvent synonyme de gravure car une plaque de bois ou de métal est gravée pour obtenir la matrice d’impression. (Gravure / Impression)

Ex-libris : Au moyen-âge, c’était une inscription manuscrite dans un livre, servant à en identifier le propriétaire. De nos jours, l’ex-libris est une étiquette imprimée placée au début d’un volume, portant le nom de son propriétaire et la plupart du temps une illustration symbolique.

F

Façonnage (façonner) : Dernières opérations qui, par pliage, découpe, assemblage, encartage, piqûre, couture, reliure, etc., donnent aux imprimés leur forme définitive (Finition)

Fac similé : Reproduction exacte, quel qu’en soit le procédé, d’une écriture, d’un texte, d’un dessin ou d’un tableau.

Fausse page : Page dont le folio est pair. C’est une page de gauche. Tomber en fausse page, c’est tomber avec un titre en page paire. Le terme fausse page est moins usité que son synonyme verso.

Feinte : Défaut qui résulte dans une page de la feuille imprimée d’une touche plus faible qu’elle ne l’est dans le reste de la feuille.

Fer à droite, fer à gauche : Alignement vertical des lignes de texte à droite ou à gauche pour les compositions en drapeau, du fait du calage sur un fer en typographie (Composition)

Fer à gaufrer : Forme et contre-forme gravées (outil de gaufrage) permettant de réaliser un relief (ou un creux) dans la texture du papier (Impression en relief)

Feuille de style : Dans la majorité des logiciels, ainsi qu’en composition traditionnelle, la feuille de style est le fichier informatique qui rassemble les paramètres de composition du texte ou de la page (PAO).

Feuillet : Appellation servant à désigner une subdivision de la feuille au format rogné ou non (dans un ouvrage, un feuillet représente deux pages, soit deux faces, le recto et le verso)

Filigrane : Marque dans la pâte du papier pouvant être lue par transparence ce qui donne les indications sur l’éditeur et le fabricant de papier ou marque distinctives particulière (Impression et sécurité)

Film : Pellicule photographique, communément appelée « typon » (édition)

Flexographie : Procédé d’impression en relief, appelé également « impression à l’aniline » (Impression)

Folio : Chiffre de numérotation des pages d’un ouvrage (édition)

Foliotage : Numérotation des pages.

Fond perdu : Impression sans marge d’une illustration rognée lors du façonnage de 3 mm au minimum

Fond tramé : Surface constituée de points de trame, le fond tramé peut être uni ou dégradé, imprimé en noir ou en couleur par une ou plusieurs couches d’encre .

Fonte : Police de caractère complète, avec ses chiffres, sa ponctuation et ses signes divers tels que les petites capitales, etc….(Typographie et PAO)

Française (à la) : Format dont la plus grande dimension est à la hauteur.

Frisquette : Cadre en bois, puis en fer, de la dimension du tympan, muni d’une feuille de parchemin ou de papier épais où l’on découpe tout ce qui doit venir à l’impression, afin de protéger des maculations d’encre les blancs et les marges.

Foulage (fouler) : Malformation du papier due à une pression exagérée à l’impression typographique, apparaissant en relief au verso de la feuille (Typographie).

Fût: Trait principal, vertical ou oblique, comme dans le ‘L’ ou le ‘V’. Également appelé haste ou hampe.

G

Gabarit : Tracé constant de la grille de mise en page dans un format, sur papier ou sur écran, afin de faciliter la mise en œuvre (Studio et PAO).

Gâche : ou Passe, quantité de papier nécessaire à la mise au point d’une opération de transformation, non utilisable pour les exemplaires définitifs (Impression et Façonnage)

Gamme : Essai de photogravure couleur par couleur puis par superposition des couleurs entre elles pour faciliter les corrections et le suivi sur machine du résultat obtenu. Couleurs obtenues par la combinaison des quatre couleurs primaires : rouge (magenta), bleu (cyan), jaune et noir en gamme européenne (GEU), ou par celle d’autres couleurs primaires en gamme américaines (DIN) (Impression et Photogravure).

Gardes : Feuillets de papier placés au début et à la fin du volume. Les gardes sont destinées à garantir les première et dernière pages du volume.

Gaufrage (gaufrer) : Procédé d’impression permettant d’obtenir des motifs en relief, encrés ou non, à l’aide de clichés (outils gravés) en creux et de contreparties en relief (Impression en relief)

Gouttière : Tranche d’un livre opposée au dos et généralement concave.

Grain : Rugosité plus ou moins importante de la surface d’un papier (Papier). Apparence granuleuse de certains types d’émulsions photographiques rapides (Photographie)

Graisse : Epaisseur du dessin d’une lettre. Un caractère peut avoir plusieurs graisses : léger, maigre, book, demi-gras, gras, extra-gras (Composition)

Grammage : Poids d’une feuille de papier ou de carton en grammes au mètre carré (Papier)

Grecquage (grecquer) : Entaillage des pages d’un côté dos pour améliorer la répartition et la prise de colle et pouvoir façonner sans couture (Façonnage)

H

Habillage : Composition dont la justification est soumise au contour d’une illustration (Composition)

Héliogravure : Procédé de gravure et d’impression, pour gros tirages, réalisé au moyen d’un cylindre en cuivre gravé en creux. La profondeur des creux détermine l’intensité des valeurs (Impression)

Hexachromie : Comme le dit son nom, l’impression est réalisée par point de six couleurs: les quatre couleurs primaires + un orange + un bleu ou un vert.

Hirondelle : Trait de coupe (repères ou croix de repérage) imprimés dans la marge permettant de repérer les différents films.

Homothétique : Qualité d’un format proportionnel à un autre, en réduction ou en agrandissement (Studio et Photogravure)

I

Imposition : Classement dans un ordre déterminé des pages d’un ouvrage, afin qu’après pliage, les pages se suivent dans le bon ordre (Impression)

Incorporation / Incrustation : Placement d’une image dans une autre par montage photographique ou à l’aide de logiciel.

Incunable : Du latin incunabula, qui signifie « berceau ». Ce terme désigne les livres imprimés qui sont les témoins des premiers temps de l’imprimerie, c’est-à-dire dont l’impression est antérieure à l’année 1501.

Index : Liste alphabétique d’auteurs, de matières, de mots clés, etc., apparaissant dans un ouvrage, avec des références permettant de les retrouver.

Infographie : Ensemble des techniques de création et de traitement électronique des images.

Insolation : Exposition à une source lumineuse d’un support photosensible à travers et au contact d’un film (Photogravure et impression)

Interlettrage (Interlettrer) : Espaces fins entre les lettres d’un mot (Typographie) – Approche plus ou moins serrée à préciser lors du calibrage (Photocomposition).

Interlignage (interligner) : Blanc mesurable en points, ajouté entre deux lignes de texte pour l’aérer (Typographie). – Mesure à préciser de pied de lettre à pied de lettre en millimètres (Photocomposition).

Italienne (à l’) : Format dont la plus grande dimension est la largeur.

Italique : Caractère dont les jambages sont inclinés ; ce terme s’oppose à « romain » (droit) (Typographie).

J

Jambages : partie d’une lettre minuscule qui dépasse l’œil. Les jambages inférieurs descendent sous la ligne de pied, comme dans le ‘g’. Les jambages supérieurs s’élèvent au-dessus de l’œil, comme dans le ‘k’.

Jaquette : Chemise souple protégeant la couverture d’un livre relié ou broché (édition).

Justification : Longueur d’une ligne de texte composé, exprimée en douze points pour la typographie, en millimètres ou en picas pour la photocomposition (Composition).

L

Laize : Largeur de la bande du papier en bobine (Papier et Impression)

Lettrine : Lettre de gros corps, placée en début de paragraphe (Typographie)

Lézarde : Dans un pavé de texte composé, blanc inesthétique de cette forme, dû à une succession verticale de blancs entre les mots (Composition).

Ligature : Nom donné aux lettres liées ensemble (ex. Ç O È et Ç E È dans il).

Linotype : Marque d’une machine à composer, sortant des lignes entières de texte, dites « lignes-blocs » (Composition typographique).

Lithographie : De Litho = Pierre. Fondé sur l’antagonisme de l’eau et des corps gras, ce procédé, où n’interviennent ni relief ni creux, consiste à juxtaposer, à des surfaces qui, humidifiées, ne retiendront pas l’encre grasse, d’autres surfaces, qui, une fois encrées, refuseront l’eau et seront donc seules susceptibles de s’imprimer. La Lithographie fut découverte en 1796 par A.Senefelder. (Impression)

M

Maculage (maculer) : Taches d’encre, communiquées par les autres feuilles de papier lors de la mise en pile au sortir de la machine (Impression)

Macule : Feuille de passe, durant le calage de la machine (Impression)

Magenta : Nuance de rouge violacé, couleur primaire en quadrichromie.

Main : Rapport entre l’épaisseur et le grammage du papier : un papier a de la main lorsqu’il paraît épais et rigide par rapport à son grammage : une main égale 25 feuilles de papier (Papier)

Manuaire : Famille de caractères dont le tracé évoque les écritures antérieures à la typographie, dans lesquelles se retrouve le rythme des écritures lentes, à main posée et appliquée

Maquette : Projet tentant de donner l’aspect de ce que sera l’exemplaire imprimé.

Marbre : table utilisée pour corriger les formes et effectuer la mise en page.

Massicot : Machine à couper le papier, portant le nom de l’inventeur (Imprimerie)

Monotype : Marque de machine à composer et à fondre les lignes en caractères séparés et mobiles (Composition typographique).

Mors : Saillie des premiers et derniers cahiers façonnée pour loger le carton des plats.

Mouillage : Permet, par le principe de répulsion, que l’humidité se trouve sur les parties de la plaque offset qui ne doivent pas être reproduites sur le papier.

N

Nerfs : Saillies qui se remarquent au dos des livres et qui sont produites par les nerfs, qui sont les ficelles sur lesquelles on fait passer la couture reliant les cahiers ensemble.

O

Œil : Hauteur des minuscules à l’exclusion des jambages inférieurs et supérieurs, comme dans le ‘e’ ou le ‘x’ (on dit aussi hauteur d’x). Par extension, un caractère a un gros œil lorsque la hauteur visuelle des bas-de-casse est proche de celle des capitales (Composition).

Offset : Technique d’impression, la plus couramment utilisée de nos jours, et qui se base sur le principe de l’antagonisme entre l’eau et l’encre (corps gras). La plaque exposée photographiquement, possède une image lisible (positive) recouverte d’une substance chimique ayant la propriété d’attirer l’encre tout en repoussant l’eau de mouillage. La plaque est d’abord mise en contact avec les rouleaux encreurs. Ceux-ci déposent une fine couche d’encre aux endroits adéquats, non humectés. L’image ainsi encrée est déposée de manière inversée sur le blanchet qui la transmet en finale positivement sur le papier.

P

Pages liminaires : Pages placées au début d’un ouvrage, avant le texte. Elles ne sont généralement pas chiffrées. Elles comprennent la plupart du temps les gardes, le faux-titre, le titre, et la dédicace. Parfois, elles incluent la préface ou l’introduction, et une table des matières, lorsque celles-ci ne sont pas chiffrées ni paginées en chiffres romains.

Pagination (paginer) : Numérotation des pages.

Panse: Trait ovale qui renferme le contrepoinçon dans les lettres ‘O’, ‘P’ ou ‘Q’.

Pantone ou PMS (Pantone Matching System) : Système international de références de composition des couleurs directes d’encres d’impression, papiers couleurs, feutres, etc.

PAO (Publication Assistée par Ordinateur) : Traduction impropre du terme anglais « Destock Publishing » (édition de bureau) et qui désigne un processus informatisé de mise en page ou de création de maquette. La PAO étant généralement pratiquée à l’aide de micro-ordinateurs, le terme « Micro édition » peut aussi être employé.

Paquetage : Mise en paquets des imprimés pour livraison (Façonnage).

Parangonnage : Aligner par le pied, sur une même ligne de base, des caractères de corps différents en plaçant des interlignes et des blancs d’épaisseurs complémentaires.

Passe : Quantité de papier nécessaire au calage d’une machine avant d’obtenir une bonne feuille. (Impression)

Peluchage : Décollement de particules de la couche du papier qui subissent un arrachage et qui adhèrent à la forme imprimante (Impression)

Pelliculage (pelliculer) : Application d’une pellicule cellulosique, transparente, mate ou brillante sur une feuille imprimée (Façonnage)

Perforation : Façonnage consistant à réaliser des trous plus ou moins gros à l’aide d’aiguilles. La perforation permet de pré découper le papier pour le détacher (ex. carnets à souche).

Photocomposition : Toute méthode de composition « à froid » utilisant un procédé photographique et non le plomb typographique « à chaud » (Édition).

Photogravure : Ensemble des techniques photomécaniques qui concourent à la réalisation des éléments imprimants : typons, clichés ou cylindres (Édition).

Piqûre : Opération de brochage destinée à maintenir à l’aide de piques en métal (agrafes) les diverses pages d’un volume (Façonnage)

Pixel : Unité de base de la reproduction en système informatique.

Placard : Épreuve de composition du texte à la suite, destinée à la relecture, avant montage en page (Composition).

Plaque : Forme imprimante offset.

Plein : Partie plus épaisse d’un caractère. Le contraste entre plein et délié joue un rôle fondamental dans l’esthétique d’un caractère typographique.

Pli portefeuille : Pliage à trois plis parallèles permettant le repli des deux feuillets extérieurs vers le pli central intérieur (Façonnage)

Point de trame : Plus petit élément d’une image reproduite par similigravure, de forme et de dimension variables.

Point Didot : Mesure typographique (0,3759 mm), douzième du douze ou du cicero (Typographie).

Pointe sèche : C’est avant tout l’outil, une simple pointe d’acier, avec lequel on grave la plaque métal qui servira à imprimer les épreuves qui portent le même nom. (Gravure / Impression en relief)

Polices : Ensemble de lettres, composant un caractère dans un corps et une graisse donnés.

Pontuseaux : Lignes parallèles espacées entrecoupant les vergeures dans l’épaisseur d’un papier vergé (Edition).

Postscript : Langage informatique de description de page, permettant de faire la liaison entre les ordinateurs et les unités de sortie telles que les imprimantes laser ou les composeuses (PAO).

Prise de Pinces : Endroit ou la feuille est prise par les pinces dans la machine.

 

Q

Quadrichromie : Sélection photographique, dans les 3 couleurs primaires et le noir, destinée à la reproduction le plus fidèle possible des teintes du document de base (Photogravure et impression)

R

Rainage : Écrasement du papier par un filet raineur afin de faciliter un pliage net pour tout grammage au-dessus de 170 grammes

Rame : 500 feuilles identiques d’un certain format (Papier)

Ramette : 500 feuilles de papier dans un format obtenu par massicotage d’une rame, le format le plus courant étant 21X29.7 centimètres (in quarto) ( Papier)

Recto : Face d’une feuille, la première imprimée ou face d’un feuillet (Impression)
Page de droite dans un livre. Antonyme : verso

Refente : Séparation de plusieurs éléments d’impression sur une même feuille (Façonnage)

Repérage (repérer) : Mise en place exacte de chaque forme imprimante pour obtenir un placement exact des couleurs les unes par rapport aux autres (Impression)

Repiquage (Repiquer) : Impression complémentaire d’un ouvrage déjà imprimé (Impression)

Report : Terme désignant le passage de l’état de film à l’état de forme imprimante (plaque, écran…)

Réserve : Partie ou texte défoncé au trait sur négatif d’une ou plusieurs couleurs

Résolution : Degré de finesse d’une reproduction ou d’un flashage (PAO)

Retiration : Impression simultanée des deux côtés de la feuille, recto et verso, ou retournement de la feuille imprimée recto pour l’impression verso sans changement de forme (Impression)

R.I.P : Raster Image Processor, Interface qui transcode les données de l’ordinateur dans le langage de l’imprimante ou de la photocomposeuse.

Rognage (rogner) : Mise au format définitif d’un ensemble de feuilles au massicot (Façonnage)

Romain : Caractères typographiques verticaux, capitales et bas de casse, en différenciation des caractères italiques. La première transposition typographique de l’ecriture humanistique fut baptisée « romain » parce que ses premiers caractères furent réalisés au monastère de Subiaco, près de Rome.

Rotative : Machine à imprimer en continu, utilisant du papier en bobines (Impression)

Roulage (rouler) : Action de faire tourner la machine après réglage d’une bonne feuille (Impression)

Rough : Esquisse réalisée au feutre d’un projet de mise en page, d’une photo à réaliser… (Studio).

Roulé (pli) : Pli(s) parallèle(s), une extrémité rejoint l’autre en pliant cette dernière toujours sur elle-même et dans le même sens.

S

Saturation : La couleur est saturée lorsqu’elle atteint son niveau d’intensité maximum.

Scanner : Procédé de photogravure faisant appel à l’analyse électronique des couleurs de l’image (Photogravure). Appareil permettant l’analyse électronique d’une image dans le but d’en traiter les couleurs et d’en retravailler les contours (PAO)

Sérigraphie : Procédé d’impression dérivé du pochoir, utilisant un écran de soie : certaines parties ont été obturées, l’encre ne traverse, pour se déposer sur le support, que les parties non obturées. Impression sur tout support (Impression)

Signe : Unité de comptage du texte. Chaque lettre, signe de ponctuation et les blancs sont comptés.

Signet : Document imprimé, relié au dos par un ruban. Ruban marque-page d’un livre (Édition).

Simili : Image demi-teinte tramée réalisée d’après un document comprenant des dégradés de valeurs (Photogravure)

Spécimen : Essai de composition d’une partie d’un texte dans un caractère donné pour accord (Édition).

Spine : Partie courbe du ‘S’.

Surfacé : Papier ayant reçu un apport en surface afin de réduire le peluchage (Papier)

T

Tabloïd : Mot d’origine anglaise désignant un petit format de journal.

Taille : c’est le sillon tracé dans le métal au moyen de l’outil ou de l’acide. (Gravure)

Taille d’épargne : Méthode de gravure qui consiste à creuser la planche dans toutes les parties destinées à donner des blancs en épargnant les éléments correspondant aux traits du dessin pour leur permettre de s’encrer et de s’imprimer. (Gravure / Impression en relief)

Taille-douce : Ce terme englobe l’ensemble des procédés manuels de gravure en creux sur métal, avec encrage des creux (par opposition à la taille d’épargne). D’ aucuns assurent que la taille douce vient du franco-provençal taille d’ost c’est-à-dire ce que l’on ôte par opposition à la taille d’épargne où l’on épargne. (Gravure / Impression en relief)

Tétière : Ensemble des éléments graphiques communs placés au même endroit à chaque en-tête de page.

Thermogravure : Procédé typographique d’impression qui à l’aide d’une encre épaisse et d’un séchage spécifique tente d’imiter la réalisation en gravure taille-douce (Impression en relief)

Tierce : Épreuve machine considérée comme bonne et servant de référence tout au long du roulage (Impression).

Timbrage : Gravure par taille-douce dans un acier avec un effet de relief (Gravure / Impression en relief / Sécurité)

Tirage : Action de tirer une épreuve c’est-à-dire de l’imprimer. Par extension ce terme est devenu synonyme d’édition .(Impression)

Tirage à part : Impression d’une partie d’un ouvrage réalisée après l’impression de l’ensemble.

Titrage : Procédé manuel de photocomposition de haute définition pour les gros corps des titres (Composition).

Trait : Document ne comportant qu’une teinte pure et un blanc pur à l’exclusion de tout dégradé (Photogravure et Impression)

Trame (tramer) : Quadrillage obtenu en photogravure, désigné par le nombre de lignes au pouce (2.54cm), permettant la reproduction des documents demi-teintes ou couleurs (Photogravure)

Tranchefile : Broderie en fils de soie de couleurs placée en tête et en queue du corps d’ouvrage. Son rôle est de renforcer les coiffes. Dans les reliures à dos brisé, il empêche la poussière de s’infiltrer entre le corps d’ouvrage et le dos de la reliure.

Travaux de ville : Terme d’imprimerie : impression de travaux commerciaux tel cartes d’affaire, papier à lettre, circulaires, etc.

Traverse: fût horizontal au centre de la lettre ‘A’.

Tympan : Cadre métallique garni d’une toile fine, monté sur charnière, sur lequel on place la feuille à imprimer dans les presses à bras.

Typographie : Art de composer un texte au moyen de caractères d’imprimerie. Procédé de composition manuelle ou mécanique basé sur le relief de caractères en plomb. Procédé d’impression utilisant le même relief pour déposer l’encre sur le papier (Impression en relief)

Typon : Pellicule photographique utilisée pour la reproduction de textes ou d’images. Film positif destiné à l’impression offset (Edition).

V

Vectoriel (mode) : Système de contour d’un dessin par coordonnées de points.

Vélin : Peau de veau utilisée en reliure d’art. Papier d’écriture de haute qualité, non vergé

Vergé : Papier à matières.

Vernis machine plein / repéré : Considéré comme une couleur transparente mate ou brillante.

Vernis U.V : Fine couche de vernis (séchage par Ultra Violet) posée sur une partie de la feuille (donne un effet brillant ou mat).

Verso : Côté de la feuille imprimé en second ou page 2 d’un feuillet. Antonyme :recto (Impression)

Volet : Terme synonyme de « feuillets », utilisé lorsque l’on parle de dépliant (ex dépliant trois volets).

 

DNAT 2014

mardi 30 septembre 2014

Les épreuves du DNAT design graphique se sont tenus les 25 et 26 septembre. Sur 15 candidats, 14 ont été reçus.

Le jury était présidé par Patrick Lallemand du studio Superscript, enseignant à l’ENSBA Lyon, de Vanina Pinter, enseignante en histoire et théorie du design graphique à l’ESAD du Havre/Rouen, Karine L’Hervé graphiste à l’agence de communication caennaise Aprim et Christophe Bouder enseignant en photographie à l’école.

Elsa Audibert / identité et signalétique d’un zoo

Robin Défilhes (félicitations) / conception d’outils graphiques à vocation associative

Sarah Frigault / communication d’une manifestation culturelle

Sonia Gabriel (mention) / communication d’une manifestation culturelle

Léa Hadjadj (mention) / conception d’une revue numérique

Cécile Lacoste (mention) / identité visuelle pour un salon de design textile

Camille Laurent (félicitations) / application et signalétique pour la randonnée

Zoé Leloutre / application pour une campagne d’information

Cheng Cheng Li / identité visuelle d’une exposition mobile sur l’architecture

Louis Marnai (félicitations) / identité et signalétique d’une bibliothèque

Marjorie Ponsard / identité visuelle pour un salon d’artisanat

Déborah Puiggali (mention) / communication culturelle pour un centre d’art

Sabine Troisvallets (félicitations) / édition cosmologique

Marion Volpe / campagne d’information sur le harcèlement scolaire

Cycle de conférences « In-Formes »

jeudi 20 février 2014

Contexte /

Comme chaque année le département design graphique propose un cycle de conférences, ouvert au public, dans le cadre des Conférences de la presqu’île, à l’auditorium de l’ésam Caen/Cherbourg (site caeennais). Cette année ce cycle s’interrogera sur la place du designer graphique dans le processus de médiatisation de l’information.

Programme /

Mercredi 26 février 2014
« Feuilleton & Desports, passage en revue »
Adrien Bosc, fondateur et directeur des publications Feuilleton et Desports revuefeuilleton.com

Mercredi 19 mars 2014
« Collectif Lab212, processus créatif »
Jonathan Blanchet, développeur et Béatrice Lartigue, designer graphique de Lab212 lab212.org

Lundi 24 mars 2014
« Is The Man Who is Tall Happy ? An animated Conversation with Noam Chomsky »
Projection du film et rencontre avec Michel Gondry, réalisateur michelgondry.com
Proposé par le cinéma LUX à 20h à l’Amphi Pierre Daure
Université de Caen Basse-Normandie (entrée : 5 €)

Mercredi 2 avril 2014
« Graphisme et actualité : faut-il préférer le beau ou le vrai ? »
Alexandre Léchenet, journaliste au Monde alphoenix.net

Mercredi 28 mai 2014
« Le rôle du design d’information »
François Prosper, directeur artistique wedodata.fr

Introduction /

Le designer graphique, de part sa position active au sein de la société, ne peut qu’inscrire sa démarche dans un souci de contemporanéité et se fait le porte voix d’une époque. Il est, par conséquent, l’un des nombreux acteurs du processus de médiatisation de l’information en y intervenant à différents endroits. Chaque donnée ayant besoin d’être traitée et analysée avant d’être diffusée, quelque soit le médium (presse, télé, web…), elle nécessite d’être formalisée, voire designée, pour gagner sa fonction d’information.

Marshall Mc Luhan, dans son ouvrage Pour comprendre les média, paru en 1964, observait déjà, et ceci bien avant l’arrivée d’internet et donc des réseaux sociaux actuels, que la multiplication des média avait profondément changé le temps de l’information et sa démocratisation, rendant l’action et la réaction presque simultanées. À l’heure de cette surinformation omnidirectionnelle, la position du designer n’a de cesse d’être indispensable dans la construction de cette « mémoire artificielle » (cf. Jacques Bertin dans Sémiologie graphique. Les diagrammes, les réseaux, les cartes), non seulement dans le processus de décodage mais aussi de publication des données, mais qu’en est-il de son adaptation aux différents terrains de l’information, toujours en perpétuelle mutation? Dans cette phrase, devenue célèbre et plus que jamais d’actualité, « message is médium », Mc Luhan nous propose de questionner autant le véhicule de l’information qu’est le médium que le contenu même de cette information. Suivant la nature de l’information et le contexte de sa publication, le designer enchaîne les choix décisifs de communication. Quelles responsabilités cela engage-t-il au quotidien dans le champ de la création graphique? Et quelle position adopter afin de proposer de nouvelles pratiques de l’information?

Ce cycle de conférences tentera de faire un état des lieux de la création graphique face aux questions de la transmission de données complexes, tant dans le paysage de la pédagogie ou de la presse que celui de la communication, afin de mieux envisager de nouvelles approches critiques de l’information.

Planches de recherche d'Anaïs Blanc-Gonnet pour son projet de DNAT "Majortom" © photo de Nathan Latour-Novo

Planches de recherche d’Anaïs Blanc-Gonnet pour son projet de DNAT « Majortom » © photo de Nathan Latour-Novo

Promotion DNAT 2013

vendredi 27 septembre 2013

Pour cette nouvelle session, 19 candidats ont soutenu leur DNAT design graphique et tous ont été admis, parmi eux 5 félicitations et 9 mentions. « L’autre », l’usager, le public, était au cœur des préoccupations de cette promotion de designers. Le souci d’aider et d’informer a généré des projets assez atypiques et démontrant une générosité particulière. Exposition et catalogue à suivre…

– Margot Becmont, multimédia > projet d’association des anciens élèves

– Karima Bidar, identité visuelle-multimédia (félicitations) > création de supports de communication pour des créatrices de bijoux marocaines

– Anaïs Blanc-Gonnet, multimédia (mention) > création d’une bibliothèque de podcasts pour iPad

– Caroline Buisson, identité visuelle (mention) > création de l’identité visuelle du théâtre Le Monte Charge à Pau

– Léa Coiffey, identité visuelle (mention) > refonte de l’identité visuelle de l’Université de Caen

– Auriane David, campagne d’information-multimédia (mention) > sondage graphique des habitants de Caen à destination des élus

– Adèle Garceau, édition-illustration (félicitations) > conception d’un livre sur le végétalisme

– Joana Gouin, édition-illustration (félicitations) > conception d’un livre faisant l’état des lieux du débat sur l’autisme en France

– Julie Gouville, édition pédagogique-typographie (mention) > création d’outils graphiques pour apprendre la lecture aux enfants dyslexiques

– Morgane Gautier, identité visuelle-typographie (mention) > création des supports de communication d’un festival de cinéma pauvre à Rouen

– Fanny Lamouroux, édition-illustration (mention) > conception d’un livre d’activité pour permettre d’appréhender graphiquement la notion de bruit

– Frédéric Lionnet, édition-multimédia > création d’un manuel de mathématiques pour iPad

– Marine Lucas, identité visuelle > conception des supports de communication pour une marque féminine de long board

– Ève Madec, édition (mention) > création des supports de communication d’une exposition sur les liens étroits entre l’art et la science

– Annabelle Mollet, édition > conception d’un ouvrage sur les infusions

– Clémence Mignot, identité visuelle (mention) > refonte de l’identité visuelle du CROUS de Caen

– Aude Prévost, identité visuelle-campagne d’information (félicitations) > création des supports de communication du Centre Communal d’Action Sociale de Caen

– Alexandre Quemin, identité visuelle-signalétique > création des supports de communication et de signalétique d’une exposition itinérante des œuvres du CNAP

– Duc Tran, édition (félicitations) > conception d’un ouvrage sur l’histoire, la sociologie et l’actualité du tatouage

Rapport de diplôme / DNAT

dimanche 5 mai 2013

Le rapport du diplôme du DNAT sert à introduire son projet au jury avant sa présentation le jour du diplôme. Inutile de préciser à quel point il est important de ce fait. Puisqu’il permet d’influencer le jury autant le faire de façon positive. Depuis 2012, ce rapport est un élément obligatoire de la diplomabilité. Il vous est demandé de rendre un exemplaire à ce moment et après relecture par les enseignants, il doit être déposé à 5 exemplaires avant le 10 juillet à la scolarité pour envoie aux membres du jury.

Ce petit ouvrage doit être à l’image du candidat, il doit être synthétique, bien rédigé, bien mis en page et bien fabriqué. Le nom de l’étudiant doit être présent ainsi que le titre, l’année de DNAT, ésam Caen/Cherbourg…

Un véritable travail d’écriture est essentiel. Trop de fautes élémentaires et gênantes persistent et rendent la lecture difficile et parfois même impossible. Attention donc à l’orthographe, aux accords, aux répétitions, à la longueur des phrases car plus elles sont courtes mieux c’est. Il faut se faire relire plusieurs fois. Il est conseillé de faire lire un tirage de son texte à une personne extérieure à l’école et de le relire soi-même plusieurs fois avant de le soumettre aux enseignants. Tout le monde y gagnera un temps précieux. Il ne faut jamais hésiter à recourir à un logiciel de traitement de texte comme Word ou Open Office pour rédiger ses textes avant de l’importer dans In Design.
La structure (introduction, parties et conclusion) doit être soignée et limpide. Une introduction ne commence pas par « Je », comme « J’ai voulu faire… » ou « Mon projet… ». D’ailleurs il vaut toujours mieux éviter de commencer l’ensemble de ses phrases par « je » en général et apprendre à être plus original dans ses tournures sans perdre son sujet au milieu d’un kilomètre de mots sans virgule. Deux ou trois phrases suffisent à faire une bonne introduction.
Introduction = amener son projet, les questions qui se sont posées, l’origine du problème… On peut aller jusqu’à annoncer un plan, ça n’a rien de trop scolaire et peut éviter bien des malentendus.
Les parties du rapport exposent et développent sa réflexion, donc il faut marquer l’architecture de son texte par des paragraphes distincts ou par des titres, des sous-titres… La conclusion, quand à elle, est un court récapitulatif qui ouvre sur la présentation des travaux finalisés.

Cet objet doit être pensé en cohérence avec son projet, c’est un élément du diplôme donc il doit en épouser la charte graphique, utiliser les mêmes codes typo, les mêmes couleurs, les mêmes papiers, et peut-être les mêmes proportions (formats et grilles). Ce rapport de diplôme doit éveiller la curiosité sur son projet et donner envie d’en découvrir l’ensemble.

Pour ce qui est de la mise en page et de l’usage fait de la typographie, trop peu souvent maîtrisées, il faut faire des efforts de lisibilité et respecter un minimum les règles qui existent. Un graphiste qui lit un mémoire pourrait s’agacer d’un bloc de texte mal géré — mauvais retour à la ligne ou mauvaise césure, mauvais corps de texte, mauvais choix de caractères, mauvais interlignage, reliure trop près du texte, marges trop petites ou lignes comprenant trop ou trop peu de signes, vibrations de textes clairs sur fonds noirs, drapeau grossier… ­Investir dans un manuel de typographie peut éviter bien des erreurs — Muriel Paris ou Damien Gautier ou le Lexique des règles typographiques à l’usage de l’Imprimerie Nationale
mais déjà quelques liens permettent d’accéder à certaines bases typographiques > http://www.synapse-fr.com/typographie/TTM_0.htm
Un beau gris typographique assure au lecteur un meilleur confort optique pour la forme et donc une plus grande concentration sur le fond. Lorsque les membres du jury recevront vingt textes d’un coup il sera essentiel de se faire bien comprendre immédiatement. Il faut choisir quelques images qui illustrent bien votre projet et répondent au texte sans trop en dire. L’utilisation de légendes est loin d’être déconseillée. Un titre, un sous-titre, un texte, une légende… chacun doit avoir un corps adapté à sa fonction et créer ainsi une hiérarchie évidente dans la lecture.

En livre de poche, on met du corps 9 ou 10 donc il vaut mieux éviter les systématiques corps 12 et 14 pour « malvoyants ou jeunes enfants » en texte courant avec des caractères qui ont une grande hauteur d’œil ou qui chassent large. Pour ne plus faire ce genre d’erreur, il est préférable de travailler ses blocs en affichage taille d’impression à l’écran, sinon il y aura toujours de mauvaises surprises à l’impression. Cela permet d’autre part de mieux appréhender l’espace de sa page et donc de rectifier éventuellement son format, ses proportions ou ses blancs. Chaque année les étudiants ont tendance à se réfugier dans de petits formats, carrés bien souvent, alors qu’il s’agit d’en choisir avant tout un qui soit parfaitement approprié à son sujet. Par exemple pour un magazine, un cahier au format original de l’édition servira de prototype, pareil pour un livret de CD s’il s’agit d’un label de musique. Tout est envisageable à vrai dire, il suffit de faire quelques essais de maquette en blanc au préalable avec le bon grammage de papier pour en constater la tenue en main.

Il est également à prévoir au sein de son rapport un court texte pour faire état de ses expériences de stage. La période de stage, sa durée, ses missions et ses éventuels apprentissages sont à préciser. Il est important d’y ajouter quelques photographies ou images des projets auxquels vous avez participé. Il faut rester ici aussi simple, claire, concis et soigné.

N’oubliez pas d’ajouter vos références bibliographiques sous la forme d’un index, il peut s’agir de noms, d’adresses de site internet, du titre d’un ouvrage, d’un article… Dans ce cas vous devez lui donner la forme appropriée typographiquement.

De bons rapports de diplôme mettront les membres du jury en condition de rencontrer les auteurs et de mieux en appréhender le travail. Ce sont de petits outils de communication qui peuvent facilement s’avérer très payants pour le diplôme.

Pressez-vous 5ème édition

samedi 23 mars 2013

Comme chaque année pour la semaine de la presse les étudiants du département design graphique exposent leurs dessins de presse. Pour cette cinquième édition l’exposition se tiendra à la Maison de l’étudiant de Cherbourg du 25 mars au 18 avril dans le cadre du Festival Arg2.

Cette exposition regroupera le travail mené sur le premier semestre à la fois en dessin de presse pour le concours Pas de deux / Paarlauf (cf. les précédents articles), du concours Presse Citron de l’école Estienne et des illustrations de presse réalisée pour le journal d’information culturelle gratuit, l’Outil.

Un vernissage aura lieu le mercredi 27 mars, à 12h, en présence d’étudiants de deuxième année design graphique.

affiche réalisé par Anaïs Sébire et Lisa Toulorge (étudiantes en deuxième année de DUT Gestion des entreprises et des administrations) à partir d'un dessin de Frédéric Lionnet (étudiant de troisième année design graphique à l'ésam Caen/Cherbourg)

affiche réalisé par Anaïs Sébire et Lisa Toulorge (étudiantes en deuxième année de DUT Gestion des entreprises et des administrations) à partir d’un dessin de Frédéric Lionnet (étudiant de troisième année design graphique à l’ésam Caen/Cherbourg)

Pas de deux / Paarlauf à l’ésam

jeudi 7 mars 2013

À l’occasion de la semaine de la presse, l’ésam de Caen/Cherbourg, site caennais, accueillera l’ensemble des 150 dessins de l’exposition « Pas de deux / Paarlauf », célébrant les 50 ans du traité de l’Élysée, du 22 mars au 19 avril dans le cadre du festival Arg2.
Ce projet s’est fait en partenariat avec le Cidal (Centre d’information sur l’Allemagne), le Gœthe Institut, les éditions Schaltzeit Verlag, la Galerie Caricatura et l’école Estienne.

100 dessins professionnels retracent les 50 ans d’histoire du couple franco-allemand et 50 dessins d’étudiants (parmi lesquels des étudiants de l’ésam), sélectionnés à l’issue d’un concours, projettent le couple dans les 50 années à venir. Des dessins de Willem, Plantu, Ungerer, Cabu… dialoguent avec ceux de Sakuraï, Stuttmann, Hachfeld, Plaßmann…

Vernissage le 21 mars à partir de 17h30

À 17h30, se tiendra un débat avec Walther Fekl, le commissaire de l’exposition et éditeur du catalogue, Soulcié, dessinateur de presse, Serge David (organisateur du festival et collectionneur de presse satirique) et Sarah Fouquet (coordonnateur du département design graphique et scénographe de l’exposition), ouvert aux étudiants et au public. Ce débat sera suivi, de l’inauguration de l’exposition à 18h30 autour d’un cocktail.

dessin de Duc Tran (DG3)

dessin de Duc Tran (étudiant de troisième année design graphique)

CARTON-PasdeDeuxPaarlauf-1

carton d’invitation, infos pratiques

© dessin de Soulcié

© dessin de Soulcié, invité du débat à l’ésam

© dessin de Stuttmann, parrain du concours

© dessin de Stuttmann, parrain du concours

© dessin de Nastasia Verdeil, lauréate du concours, étudiante à l'école Estienne

© dessin de Nastasia Verdeil, lauréate du concours, étudiante à l’école Estienne

© dessin d'Oliver Ottisch, lauréat du concours

© dessin d’Oliver Ottisch, lauréat du concours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils en parlent…

– Guillaume Doizy > caricaturesetcaricature.com

Emploi du temps semestre 6 / DG3

dimanche 6 janvier 2013

DG3-1213-sem2

Emploi du temps semestre 4 / DG2

dimanche 6 janvier 2013

DG2-1213-sem2