catégorie ‘info’

Mois de l’architecture / travaux des étudiants

mercredi 16 mars 2011

interventions des étudiants de l'ésam dans la ville

Les étudiants de 3ème année design graphique devaient réfléchir à des moyens graphiques simples et peu coûteux, prenant en compte un ensemble de contraintes liées à l’espace public, pour investir la ville et sensibiliser sa population à l’urbanisme et ses enjeux.
Tout de suite ce sont posées certaines questions comme par exemple :

Comment l’architecture est elle investie par ses habitants?
Comment l’architecture a-t-elle évoluée au fil du temps?
L’impact de l’architecture sur la ville?
Chacun s’est approprié différemment ces questionnements pour adopter des postures personnelles:
– Perception personnelle des habitants, témoignages de souvenirs en rapport avec certains lieux de la ville.
– Perception historique des monuments, des différentes époques, de l’avant guerre, de la reconstruction et de l’architecture contemporaine.
Les étudiants invitent les caennais à un parcours retraçant les différentes époques de construction des bâtiments.
– Jeux dans la ville avec la mise en place de « parasites » qui investissent des bâtiments.
– Impact de l’architecture sur la ville avec le rapport ombre/lumière.
– Aménagement de la ville, vis-à-vis de l’omniprésence de l’eau, en disposant des panneaux et des niveaux d’eau en rapport avec la montée de l’Odon.

Scénario qui superpose deux époques, deux villes, Caen petite Venise normande et Caen ville contemporaine. Grâce à un parcours de panneaux indiquant des niveaux d’eau, le passant réalise soudain un voyage dans le temps et met les pieds dans l’eau. la volonté du groupe était de dire que malgré les transformations de la ville, avec le réchauffement climatique il est possible que Caen devienne une ville à nouveau inondée. « Caen à marée basse » prolonge se projet avec des panneaux signalétiques qui jouent avec poésie sur l’absurdité de cette ville inondée.

Quand l’histoire personnelle rencontre l’Histoire de la ville et qu’elles se mélangent cela donne un travail sur la mémoire.
« Souviens-toi » est un travail qui donne la parole aux caennais qui se remémorent un moment de leur vie dans un lieu de leur ville. Le groupe a souhaité réaliser une dizaine d’affiches faites main qu’il a collées dans le lieu précis où l’anecdote s’est déroulée. Quant à « Ma ville » est un objet édité représentant un plan de Caen sérrigraphié qui permet de collecter des parcours personnels en vue de réaliser une édition croisant les parcours multiples en un parcours mental.

Certains groupes ont, eux, décidé d’interpeller par des installations visuelles simples comme le projet « Vis-àVis », comme l’apparitions de modules parasitaires sur la façade de l’ancienne école des Beaux-Arts, comme si les murs généraient de façon épidermique des micros architectures.

Les trois projets « Reconstruction » / « Vous êtes ici » / « 3 parcours-3 lieux-3 époques », souligne l’aspect stratifié de l’histoire de la ville de Caen. Dans « Reconstruction » le groupe a voulu sensibiliser les passants à l’histoire de certains bâtiments entre 1945 et 1960 en inscrivant leurs dates de construction par une typographie contemporaine de chaque période. Pour « Vous êtes ici » le principe est simple, le groupe laissait à disposition une petite édition de cartes postales anciennes au public qui leur indiquait des points de vues dans la ville, grâce à un pochoir au sol afin de superposer deux époques architecturales. Et enfin « 3 parcours-3 lieux-3 époques », consiste en la découverte des 3 grandes époques architecturales, Moyen-Âge, reconstruction et architecture contemporaine via trois édifices emblématiques. Le public disposait de cartons indicatifs dans le tram et d’un marquage au sol dés l’arrêt de tram afin de découvrir ou redécouvrir un édifice devant lequel chacun passe tous les jours sans y faire attention.

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Pour plus d’informations visitez notre blog graphisme & architecture

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"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"Vous êtes ici" ©Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Vous êtes ici" © Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

 

 

Exposition Roger Excoffon (1910-1983)

lundi 15 novembre 2010

/// Bibliographie >

Roger Excoffon et la fonderie Olive

Textes de Sandra Chamaret, Julien Gineste, Sébastien Morlighem

Avant-propos de Gerard Unger
Édition bilingue français-anglais
Traduit du français par Jean-Marie Clarke
560 illustrations, 328 pages dont 64 en couleur, 170 x 245 mm,
ISBN 978-2-35654-014-0, 47 €.

Disponible sur le site d’Ypsilon Éditeur : http://ypsilonediteur.com
 et dans les meilleures librairies dédiées au graphisme et à la typographie

L’Ésad présente du 16 novembre au 17 décembre 2010 une exposition sur Roger Excoffon (1910-1983) qui fut durant plusieurs décennies une figure majeure de la typographie, du graphisme et de la communication visuelle en France.
La majeure partie des caractères conçu par Excoffon, pour la fonderie Olive de Marseille entre 1945 et 1971, avec le soutien actif de son directeur Marcel Olive et la complicité de ses collaborateurs (José Mendoza y Almeida, Gérard Blanchard), sont devenus des classiques de l’imprimerie publicitaire. Ils ont par ailleurs envahi l’espace urbain et les façades des magasins bien au-delà de la France et demeurent toujours visibles: nous avons tous rencontré un jour le Banco, cet alphabet de lettres capitales brut et dynamique, ou le Mistral, adaptation réussie de l’écriture de l’homme du xxe siècle ».
L’ouvrage, que vient de publier Ypsilon.éditeur, avec la participation de l’ésad, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Excoffon, célèbre une œuvre d’une rare popularité à travers de nombreux documents peu connus ou inédits (textes, dessins, photographies, publicités, spécimens…). Il met en valeur une approche personnelle nourrie par les arts plastiques et les sciences ; humaines, avec une exigence propre aux impératifs de l’industrie typographique. Pour la première fois, l’histoire de la fonderie Olive est racontée ; chaque caractère est présenté, analysé, illustré ; les principaux écrits d’Excoffon relatifs à son métier et à sa vision de la typographie sont réédités.

Le commissariat scientifique est assuré par les auteurs de cet ouvrage :
Sébastien Morlighem, enseignant en histoire de la typographie à l’Ésad, et
 Sandra Chamaret et Julien Gineste, graphistes au sein de l’atelier Grand
Ensemble (Paris), également responsables de la scénographie de cette
exposition.

/// Informations >

Conférence et vernissage le mardi 16 novembre à 17h30

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h.

ésad Amiens
40, rue des Teinturiers
80080 Amiens
http://www.esad-amiens.fr/

Malte Martin à l’ésam le 17 novembre

dimanche 14 novembre 2010

/// Malte Martin invité de l’ésam >

Malte Martin est reconnu internationalement pour ses interventions poétiques (à faible coût) dans la ville dont il est un des seuls à maîtriser les enjeux particuliers. Dans le cadre de notre partenariat avec la Maison de l’Architecture, les étudiants de DG3 devront intervenir pour le mois de l’architecture, en mars, avec des moyens simples pour attirer l’attention des habitants sur leur usage de la ville. Cette rencontre leur permettra d’organiser leur travail sur le terrain, de réfléchir aux supports de communication et de mieux comprendre la dimension poétique du projet.

De 10h30 à 12h Malte Martin tiendra une conférence à l’auditorium sur son travail de commande graphique et ses projets d’investissement de l’espace urbain avec Agrafmobile et de 13h45 à 15h45 il rencontrera les étudiants de DG3 dans leur atelier afin de discuter avec eux de leurs différentes pistes de recherches pour le Mois de l’Architecture 2011.

/// Biographie >

Malte Martin est un graphiste, plasticien et typographe d’origine allemande. Après avoir débuté son parcours par une formation « Bauhaus », à Paris, il intègre les Beaux-Arts et entre dans l’atelier Grapus.
Malte Martin est designer graphique dans les domaines de l’édition, la presse et l’identité visuelle pour des structures culturelles. Aujourd’hui, il poursuit son voyage dans le monde visuel avec son « atelier graphique » et l’association Agrafmobile. Cette association lui permet d’exprimer son «envie de recréer, grâce à ce théâtre visuel, un espace public qui donne à voir et à lire autre chose que des signes administratifs ou commerciaux. C’est aussi une tentative de reconquérir l’espace public comme espace d’imagination appartenant à ceux qui y vivent».

/// Projets Agrafmobile >

Depuis 2007, Agrafmobile reproduit les interventions sous l’appellation «Mots publics», dans la même quartier St-Blaise à Paris. Il s’agit d’une démarche artistique qui déploie de nouvelles formes poétiques urbaines sur différents supports pour une lecture dans l’espace public.
Des supports légers comme des papiers d’emballage vont faire leur apparition dans le quotidien
du quartier, et des surfaces d’affichage grand format vont «pousser» sur les murs et les vitrines et donner aux paroles formulées dans les ateliers une dimension publique, les rendant accessibles à tous.
Malte Martin a réalisé des interventions pour Chaumont (Festival international du graphisme), pour Fontenay-sous-Bois (la vitrine de la Galeru), Villetaneuse, à Chinon ou pour La Nuit Blanche.
À chaque fois, il s’agit de construire un projet unique, en lien avec un lieu et ses habitants, avec respect et lisibilité. Les supports peuvent être des lettres, des flyers, de simples rubans, comme des affichages, des pochoirs, des actions dans la rue.
«… Malte Martin rend public, et même, en y faisant résonner ce que son geste de graphiste contient de générosité, je dirais qu’il rend au public. C’est-à-dire qu’il donne quelque chose aux gens comme si les passants anonymes de la rue y avaient droit…» Gérard Wajcman


/// Références >

Malte Martin, éditions Pyramid
Agrafmobile, éditions de L’Œil
www.etapes.com
http://www.agrafmobile.net/
http://www.galerie-anatome.com/

DNAT / Promotion 2010

mardi 19 octobre 2010

Bravo aux 14 étudiants de Design Graphique qui ont tous eu leur DNAT. Le jury (Anne Mattler, Florence Robert, Sébastien Ozenne et Thierry Weyd) a reconnu la grande qualité graphique des projets. Quelque soit la suite immédiate, bonne réalisation professionnelle à tous!

Nathalie Anthoine
Élise Bonhomme (félicitations)
Paulien Collet
(félicitations)
Camille Fadel
Pierre Hardel
Martin Laignel
Amandine Le Goïc
Clémence Lemonnier
Alice Lefort
(félicitations)
Mathieu Leprince
Hafid Mai (mention)
Morgane Rausch
(félicitations)
Mathilde Tancoigne
Aude Veillet
(félicitations)

La douleur

mercredi 13 octobre 2010





























affiche réalisée par Mickaël Martin / mickou_graph@hotmail.com



/// Exposition au CHU de Caen à partir du 20 octobre 2010, hall d’accueil de la tour Côte de Nacre du CHU de Caen >

Qu’est-ce que la douleur? Comment se manifeste-t-elle? Comment en mesurer l’ampleur? Et pour cette exposition, précisément, comment la montrer? Ce sont autant de questions que ce sont posés les étudiants du département de design graphique de l’école supérieure des arts et médias de Caen avant de réaliser leurs affiches sur ce thème délicat, car qui n’a pas souffert et qui ne s’est jamais senti dépassé par sa dimension indicible.


Il y a des douleurs différentes, manifestes, secrètes, chroniques ou quotidiennes. Personne n’est égal face à elle, certains ressentent le besoin d’en parler lorsque d’autre la taise et l’enfuisse jusqu’à l’accroître. La douleur révèle certaines parties du corps, elle localise des points précis ou des zones plus vastes et légende à sa manière une certaine cartographie de l’Homme.


En quoi afficher la douleur peut-il faire sens? Une affiche est un objet imprimé destiné à être présenté dans l’espace public mais devant la dimension intime et personnelle du sujet, les étudiants ont du composer avec cette apparente antinomie pour produire des images empreintes de sensibilité et capable de faire réagir. L’absence de texte permet à l’image d’avoir différents niveaux de lecture et évite ainsi tout possible rapprochement à l’imagerie publicitaire, construite à coups de slogans.

Un objet comme une lame de rasoir, évoque à lui seul une douleur incisive et froide alors que l’image fantomatique du corset se confondant avec la colonne vertébrale évoque celle d’un voile enveloppant et vaporeux, tel un double corps.


Corps morcelés, déformés, irradiés, effacés voir parfois totalement absent, forment les uns en regard des autres un corps fictif capable d’arrêter le regard et peut-être de délier les langues. Communiquer sur la douleur participe à une certaine forme de lutte contre un mal silencieux et socialement masqué.

/// Noms des exposants > Jeanne André, Damien Andrieu, Obéline Auffret, Julie Bénameur, Camille Blanchemin, Lou Chevallier, Maxime Corbeil, Nicolas Cosson, Marie-Claire Courtois, Camille Guingouain, Noëllie Heudier, Juliette Hœfler, Louis Houel, Anne Jacquinot, Allison Lainé, Emma Langevin, Annabelle Lebret, Clara Liegard, Sophie Marie, Mickaël Martin, Symphonie Robail, Anissa Roudias, Lara Spelsberg, Charlotte Thomas, Alexandre Tourgis, Émilie Villedieu de Torcy et Jing Ye


/// Pour plus d’informations >


CHU de Caen

Artothèque de Caen


Présentée dans une dizaine d’établissements de santé depuis septembre 2009, l’exposition « La douleur » poursuit son parcours dans la région cette saison.

Expérience sensorielle et émotionnelle, la douleur, en tant que sentiment complexe, ne se représente guère : comment en effet mettre en image ce qui relève d’une expérience individuelle des plus subjectives ? Pour irreprésentable qu’elle soit, la douleur se manifeste cependant dans l’histoire de l’Art : depuis la plus haute antiquité, l’artiste, peintre ou sculpteur, a tenté d’en reproduire ses manifestations extérieures. (…).

Déclinée en trois sections, l’exposition rassemble des œuvres contemporaines extraites de la collection de l’Artothèque de Caen : le premier ensemble aborde les manifestations physiques de la douleur par la représentation du corps (L. Van Dinther, R. Fischer…). Dans la deuxième section sont évoquées les souffrances d’ordre moral ou psychique : prostration, isolement, mal-être (P. Van der Eerden). La troisième partie propose, quant à elle, un espace d’apaisement : l’œuvre se révèle non plus comme une représentation de la douleur mais comme un de ses remèdes potentiels (O. Debré, Z. Wou-Ki).




Exposition des DNAT 2010

vendredi 8 octobre 2010


carton réalisé par Pauline Collet

L’exposition des travaux de DNAT (spécialité design graphique) se tiendra dans les salles d’accrochages de l’ésam le vendredi 15 octobre de 12h à 17h en compagnie des diplômés.
Un vernissage est prévu à 12h.
Types de projets exposés : édition, illustration, animation, typographie, communication visuelle…

Pour tous renseignements > http://www.esam-c2.fr/

vernissage de l'exposition

accrochage de Mathieu Leprince

salle d'accrochage de Morgane Rausch

salle d'accrochage d'Élise Bonhomme

projet de diplôme d'Élise Bonhomme

 

Ordre de passage DNAT 2010

jeudi 7 octobre 2010


Mercredi 13 octobre


9h15-9h45 > Réunion membres du jury

9h45 > Présentation du Jury aux candidats du DNAT

10h > Amandine Le Goïc / Salle d’accrochages n°3

10h30 > Élise Bonhomme / 2 petites salles d’ARC

11h > Délibération

11h30 > Nathalie Anthoine / Grande salle d’ARC

12h > Martin Laignel / Salle d’accrochages n°2

12h30 > Délibération

13h>14h30 Déjeuner

14h30 > Camille Fadel / Salle d’accrochages n°1

15h > Morgane Rausch / Salle d’accrochages n°3

15h30 > Pierre Hardel / 2 petites salles d’ARC

16h > Délibération

16h30 > Mathieu Leprince / Grande salle d’ARC

17h > Aude Veillet / Salle d’accrochages n°2

17h30 > Délibération

18h > Annonce des résultats


Jeudi 14 octobre


9h > Pauline Collet / Salle d’accrochages n°1

9h30 > Clémence Lemonnier / Salle d’accrochages n°3

10h > Alice Lefort / 2 petites salles d’ARC

10h30 > Délibération

11h > Hafid Mai / Grande salle d’ARC

11h30 > Mathilde Tancoigne / Salle d’accrochages n°2

12h > Délibération

12h30 > Annonce des résultats

13h > 14h30 Déjeuner

14h30 > 17h30 Montage de l’exposition des DNAT


Vendredi 15 octobre


11h-17h Exposition des DNAT

Calendrier de rentrée Design Graphique

dimanche 26 septembre 2010

Lundi 20 septembre avant 16h dépôt des 5 illustrations pour Bologne pour les anciens DG3 et PJ4 typo (dans une enveloppe à votre nom, avec le formulaire d’inscription dûment rempli et les vignettes collées au dos de chaque images (http://www.bookfair.bolognafiere.it/en/mostraillustratori/partecipare). Les dossiers incomplets ne seront pas envoyés. L’envoi sera groupé.

Lundi 27 septembre de 10h à 13h, relecture et validation des mini-mémoires par Christophe Bouder, Thierry Weyd et Sarah Fouquet en atelier DG3 (http://designgraphique-esam.blogspot.com/2009/09/mini-memoire-dnat.html) et répartition des crédits d’impression
Attention, tout mini-mémoire comportant trop de fautes ne sera pas relu. Les crédits d’impression traceuse et A4-A3 ne seront pas délivrés ultérieurement donc soyez au rendez-vous.

Mercredi 29 septembre rentrée et présentation des cours

Jeudi 30 septembre avant 12h dépôt des mini-mémoires en 5 exemplaires au bureau de la scolarité

Mardi 5 octobre suivi DNAT Thierry Weyd

Mercredi 6 octobre suivi DNAT Tanya Rodgers

Jeudi 7 octobre suivi DNAT Jean-Baptiste Levée (professeur de typographie) et Sarah Fouquet

Lundi 11 octobre Suivi accrochages avec Christophe Bouder

Mardi 12 octobre Suivi accrochages DNAT Bernard Chéreau, Jean-Baptiste Levée, Thierry Weyd et Sarah Fouquet

Mercredi 13 et jeudi 14 octobre (finalement) DNAT
http://designgraphique-esam.blogspot.com/2009/05/criteres-du-dnat.html
présidente de jury: Anne Mattler (graphiste Libération)
professeur de culture générale : Florence Robert (historienne du graphisme)
invité professionnel : Sébastien Ozenne (graphiste)
professeur édam : Thierry Weyd

Vendredi 15 octobre 12h exposition des projets de DNAT

Entre le 8 et 12 octobre (cela reste à déterminer) montage de l’exposition au CHU

Mercredi 20 octobre 18h vernissage de l’exposition sur la douleur au CHU suivi d’un concert d’Anne-Flore à 19h30

Métroscope / Nuit Blanche 2010

dimanche 26 septembre 2010

/// Projet >

Du samedi 2 au dimanche 3 octobre 2010, de 19h à 7h du matin. La RATP et l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs proposent aux voyageurs de la ligne 9 de partager une performance visuelle inédite entre République et Strasbourg Saint-Denis (direction Pont de Sèvres).

L’événement prend place à la station Saint-Martin, condamnée depuis la seconde guerre mondiale. Cette « station fantôme » est ressuscitée, à l’occasion de Nuit Blanche 2010, grâce à un dispositif inspiré par les travaux de Muybridge et Marey. Des groupes d’étudiants de l’École sont les acteurs de cet événement.
Alignés le long du quai, les performeurs donnent vie à une chronophotographie en trois dimensions.


Chacun figé dans une pose, ils créent avec leur corps une typographie au passage du métro, formant un mot qui peut être lu par le voyageur. Tous les mots sont composés durant la nuit, de l’anagramme des sept lettres contenues dans «Saint – Martin».
Pendant un temps très bref de 8 secondes, durée du passage du train à vitesse normale dans la station, le voyageur aura la sensation d’un flash, presque une hallucination. Il ne pourra revivre l’expérience qu’en empruntant de nouveau la ligne 9 à République et ressusciter ainsi comme par magie cette station oubliée.

Cet événement est le fruit d’une étroite collaboration artistique initiée avec la RATP en 2004 avec «Pharaon descend à Pyramides» (en partenariat avec l’Institut du monde arabe) et poursuivie avec «Dragon à Saint-Michel» (en partenariat avec le Museum National d’Histoire Naturelle).

Cette performance artistique a été coordonnée par Laurent Ungerer, graphiste et coordonnateur de 1ère année à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs avec les enseignants : Élise Capdenat (scénographe), Stéphane Degoutin (théoricien et artiste), Martin Gautron (designer), Gérald Karlikow (concepteur lumière), Yann Bernard (designer sonore) et avec la participation de Sophie Haïun (chorégraphe).
L’événement se prolongera exceptionnellement deux jours après Nuit Blanche, le lundi 4 octobre et le mardi 5 octobre, de 17h à 23h.

Métroscope Saint-Martin Prototype from Guiguet Naïla on Vimeo.


/// L’alphabet >


L’alphabet Métroscope regroupe les sept lettres contenues dans le nom de la station Saint-Martin.
Il possède une typographie particulière et rythmée, créée par le corps.
Ces mouvements clés ont permis d’élaborer une série de positions intermédiaires permettant de

passer d’une lettre à l’autre, ces différentes variations forment les interlettrages. Les lettres associées à leur transition créent une double lecture du projet :
une animation basée sur la décomposition du mouvement prend forme.

Les lettres de l’alphabet Métroscope (A, I, M, N, R, S et T) sont à l’origine de la construction de plusieurs centaines d’anagrammes, qui à leur tour constituent des poèmes.



/// Contact et informations > http://metroscope.ensad.fr/

Éditions Ypsilon, la bilbiothèque typographique

lundi 20 septembre 2010

/// Publication >

Martin Majoor & Sébastien Morlighem José Mendoza y Almeida

Martin Majoor & Sébastien Morlighem
José Mendoza y Almeida

03/2010
édition bilingue français-anglais

Traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque
pages
170 x 245 mm 34 €
http://www.ypsilonediteur.com/

/// José Mendoza y Almeida >

Né en 1926 à Sèvres, José Mendoza y Almeida est le dessinateur de caractères français le plus ancien toujours en activité. Il possède la particularité d’avoir publié ses principales créations dans les plus grandes fonderies internationales. Sa longue carrière, ponctuée par de nombreux travaux de graphisme et de calligraphie
 pour l’édition, la publicité et la communication, l’a amené à travailler avec d’importantes figures telles que Maximilien Vox et Roger Excoffon. Il enseigna également à l’Atelier national de création typographique au sein de l’Imprimerie nationale.

Cet ouvrage, le premier qui soit dédié à son œuvre, est composé d’une introduction de Jan Middendorp et de plusieurs essais écrits par Martin Majoor et Sébastien Morlighem, consacrés au Pascal, au Photina, à l’ITC Mendoza Roman et à d’autres créations moins connues. De nombreux documents inédits sont reproduits pour la première fois.

/// Extraits >

L’origine du Pascal remonte directement à Guillermo de Mendoza2, le père de José Mendoza. Celui-ci put apprécier et apprendre dès l’âge de onze ans auprès de son père la beauté de l’art du dessin, des lettres et de la typographie. En 1943, alors que son fils avait dix-sept ans, Guillermo de Mendoza réalisa un ensemble de dessins pour un alphabet de style incise, mais il mourut l’année suivante. Ces dessins furent le point de départ de la première création typographique sérieuse de Mendoza, lorsqu’en 1953, il commença à dessiner un alphabet qui s’en inspi- rait directement. Le principe des formes incises demeura, de même que le nom, Pascal (hommage au philosophe français), mais le nouvel alphabet était meilleur à bien des égards. Les capitales étaient moins « fantaisistes », mieux structurées tout en demeurant très élégantes. Mais c’est la création du bas-de-casse qui révéla tout d’abord le talent de dessinateur de Mendoza.
La conception d’un caractère sans empattements mais contrasté et avec des formes incises peut être considérée comme une réaction aux linéales ration- nelles suisses et allemandes alors très répandues. Mendoza n’était pas le seul à réagir à cette formalisation du dessin. Maximilien Vox, son premier employeur, avait commencé à parler, avec d’autres, du renouveau d’une tradition latine dans la création typographique – ce qu’il appelait la « graphie latine », une forme de sensibilité qu’il caractérisait évasivement comme « un certain art d’être, de vivre, de penser – et d’écrire »3. Mendoza avait pleinement et, d’une certaine manière, naturellement conscience de cette sensibilité latine, en partie peut-être du fait de ses origines espagnoles, et elle se manifeste dans l’ensemble de son œuvre. Les capitales du Pascal s’inspiraient des inscriptions lapidaires romaines tandis que le bas-de-casse se fondait plutôt sur un romain de type Garamond, mais dans les deux cas, la « sensibilité latine » était évidente.
Mendoza n’était pas non plus le seul créateur à réfléchir à un caractère sans empattements inspiré des formes humanistes romaines. En Allemagne, Hermann Zapf, de huit ans son aîné, s’était déjà fait un nom avec des caractères comme le Palatino (1950) et le Melior (1952). Il emprunta la même voie « latine » que Mendoza en dessinant l’Optima, publié en 1958 par la fonderie Stempel. Zapf fut également influencé par les capitales sans empattements de certaines inscriptions romaines, voulant même nommer sa création « Neu-Antiqua » (« nouveau romain »). L’Optima et le Pascal ont été comparés de nombreuses fois, mais il ne fait aucun doute qu’ils ont été créés indépendamment l’un de l’autre, tout en étant le fruit de la même époque.