Traits de justice

15 mai 2011

/// Le dessinateur d’audience >

Le site de l’exposition Traits de justice qui tourne en France depui 2010 est en ligne > http://traitsdejustice.bpi.fr/

Page d'accueil du site

 

 

 

 

 

 

 

 

La présence des dessinateurs est liée à l’interdiction d’introduire caméras et appareils photo dans les salles d’audience.
En France, les caméras et appareils photos sont interdits dans les salles d’audience, en vertu de la loi du 6 décembre 1954, qui modifie la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Elle prohibe « tout appareil permettant d’enregistrer, de fixer ou de transmettre la parole ou l’image » (art. 38 ter).
A la suite d’une série de procès perturbés par les journalistes, cette loi a été votée dans le but de préserver la sérénité des débats et le travail de la justice.

Le croquis dʼaudience est ainsi une manière de détourner lʼinterdiction tout en illustrant les histoires des procès qui font lʼactualité et ce site permet de questionner le microcosme singulier de lʼunivers juridique. Accusés, témoins, victimes, avocats ou magistrats, ils se partagent le temps dʼune procédure la scène du tribunal sur laquelle délits et autres crimes vont être jugés. Sous les traits de la justice, les dessins dʼaudience captent une réalité cachée. Ils exhibent les protagonistes inconnus dʼun fait divers qui le plus souvent finit dans lʼoubli. Pourtant, des affaires célèbres demeurent présentes dans la mémoire collective. Elles laissent leur trace et interrogent le fonctionnement de la machine judiciaire et, par répercussion, de notre société.

/// Présentation >

Le site permet de visualiser un grand nombre de dessins d’hier et d’aujourd’hui, avant la Révolution par des gravures extrêmement détaillées, tout comme par les dessins enlevés de Sfar ou Tignous pour les affaires récentes des caricatures de Mahomet ou de Colonna.

Procès de Mme Clovis Hugues par Maurice Bonvoisin dit Mars. Le Monde illustré. 17 janvier 1885. 38,5x26cm.

Papon, Accusé, Palais de justice de Bordeaux. Noëlle Herrenschmidt. 1997. Aquarelle et crayon à papier, 32x41cm.

Mois de l’architecture / Malte Martin

20 mars 2011

En 2008, les étudiants de troisième année du département design graphique de l’ésam avaient travaillé sur un projet de poésie urbaine dans le cadre du festival Poésie Nuit. À l’issue de plusieurs mois de recherche et de création, Eric Vautrin, directeur artistique du festival Poésie/Nuit, invita un groupe de trois étudiants (Paul Ressencourt, Julien Alirol et Simon Roché) à réaliser leur projet à l’échelle de la ville de Caen. Grâce au partenariat avec Twisto, ils intervinrent sur les vitres d’un tram qui circula pendant toute la durée du festival.
C’est à cette même période que fut envisagé, pour la première fois, un partenariat avec la Maison de l’Architecture pour reproduire l’expérience durant le mois de l’architecture.
L’idée est d’introduire plus fortement la notion de graphisme dans cette manifestation. Le graphisme et l’architecture sont deux médias qui communiquent entre eux sur différents plans de communication (signalétique, édition, communication visuelle…), l’ésam en est un des nombreux exemples avec son bâtiment conçu par le studio Milou et les graphistes de Camping Design.
Pour cette 6ème édition les étudiants  du département design graphique de l’ésam vont investir certains lieux du centre ville de Caen et de ses environs afin de mieux interpeler le public. Pour que cette opération prenne toute son sens, il paraissait évident d’inviter Malte Martin, graphiste reconnu pour ses interventions dans l’espace urbain. Deux interventions sont prévues, l’une dans le cadre d’une conférence pour les étudiants de l’ésam et l’autre pour le public caennais durant la manifestation du mois de mars.

Élisabeth Taudière, Nathalie Lemarchand et Malte Martin rencontrent les étudiants de design graphique dans leur atelier

À l’origine du projet Elisabeth Taudière (de la Maison de l’architecture Basse Normandie) et moi avons tout de suite pensé à inviter Malte Martin à l’occasion d’une conférence à l’ésam pour aider les étudiants à imaginer des dispositifs graphiques, dés les premières semaines du projet. Cette conférence s’est suivie d’une courte présentation dans l’atelier Design Graphique avec Malte et des représentantes de la Maison de l’architecture, des reportages graphiques des étudiants sur les différents sites et leurs projets encore sous forme d’ébauche.
Les projets se finalisant, les mêmes représentantes de la maison de l’architecture ont assisté au rendu et ainsi aider à préparer la commission devant les élus pour avoir les autorisations. Fiches techniques, lettre officielle du directeur de l’école, porte-à-porte avec moi ont été nécessaire pour obtenir un certain nombre d’autorisations car certaines sont restées lettre morte.
Lors de sa venue Malte a proposé une intervention pour le mois de l’architecture qui a été soutenu par une résidence à l’ésam, en collaboration avec des étudiants de la Mention Com-Éditon que je coordonne. Émilie a donc assisté à l’ensemble du projet, du stage chez Agrafmobile à Paris, au montage à Caen jusqu’à récemment aux Puces de la typographie.

les étudiants travaillent au montage des lettres de Malte Martin dans le théâtre de Caen

Vernissage avec Malte Martin, Eric Langereau et Alain Lepareur à l'ésam de Caen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce dernier a alors proposé le projet « CAEN MÊME ». Cette intervention dans l’espace public est une performance typographique et urbaine à la recherche de l’espace public à Caen.

"À", Place St-Sauveur

Les places publiques de Caen ne sont pas investies par les caennais, restant souvent un simple lieu de passage ou de stationnement. L’installation/performance est une structure typographique réalisée en carton brut dont le but est justement d’inviter les passants à contourner les structures imposantes des lettres et surtout à s’attarder sur ces places. Il y a un jeu autour de la reconstruction qui est propre à la ville par son passé historique.
Les intempéries, les réactions des passants ont fait partie de cette performance qui est un work in progress. Par l’usage de ce médium, qu’est le carton, il y avait cette dualité entre construction/déconstruction permanente car il s’agissait d’une installation éphémère.

"Même", place du théâtre

"Caen même", place du théâtre

installation du théâtre après sa destruction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le carton par ses dimensions de 80×80 agit comme un pixel, il sort de l’écran pour se poser au milieu de place historique, place reconstruite et place en cours de construction.
Les modules étant très imposants, un fut faisant 5 cartons de 80x80cm, soit une hauteur de 4 mètres par en moyenne 3 cartons pour la chasse, soit 2,40 mètres.
Émilie Villedieu de Torcy et Aurélie Bonnet ont participé à la mise en place du projet à Paris durant le mois de Février, à l’occasion d’un stage chez Agrafmobile. Après simulation du projet pour obtenir les autorisations municipales et sa validation, l’équipe a travaillé à la réalisation de l’alphabet complet de la typographie Carton, complété d’un mode d’emploi pour le bon déroulement et la mise en place des lettres : modèle pour le bon pliage et le sanglage des cartons entre eux.

"Être", sur le parvis de l'ésam de Caen

montage d'une lettre dans l'atrium de l'ésam

 

Merci à Émilie Villedieu de Torcy pour ses précisions techniques et à Thomas Rainfroy pour ses photographies © 2011

Mois de l’architecture / travaux des étudiants

16 mars 2011

interventions des étudiants de l'ésam dans la ville

Les étudiants de 3ème année design graphique devaient réfléchir à des moyens graphiques simples et peu coûteux, prenant en compte un ensemble de contraintes liées à l’espace public, pour investir la ville et sensibiliser sa population à l’urbanisme et ses enjeux.
Tout de suite ce sont posées certaines questions comme par exemple :

Comment l’architecture est elle investie par ses habitants?
Comment l’architecture a-t-elle évoluée au fil du temps?
L’impact de l’architecture sur la ville?
Chacun s’est approprié différemment ces questionnements pour adopter des postures personnelles:
– Perception personnelle des habitants, témoignages de souvenirs en rapport avec certains lieux de la ville.
– Perception historique des monuments, des différentes époques, de l’avant guerre, de la reconstruction et de l’architecture contemporaine.
Les étudiants invitent les caennais à un parcours retraçant les différentes époques de construction des bâtiments.
– Jeux dans la ville avec la mise en place de « parasites » qui investissent des bâtiments.
– Impact de l’architecture sur la ville avec le rapport ombre/lumière.
– Aménagement de la ville, vis-à-vis de l’omniprésence de l’eau, en disposant des panneaux et des niveaux d’eau en rapport avec la montée de l’Odon.

Scénario qui superpose deux époques, deux villes, Caen petite Venise normande et Caen ville contemporaine. Grâce à un parcours de panneaux indiquant des niveaux d’eau, le passant réalise soudain un voyage dans le temps et met les pieds dans l’eau. la volonté du groupe était de dire que malgré les transformations de la ville, avec le réchauffement climatique il est possible que Caen devienne une ville à nouveau inondée. « Caen à marée basse » prolonge se projet avec des panneaux signalétiques qui jouent avec poésie sur l’absurdité de cette ville inondée.

Quand l’histoire personnelle rencontre l’Histoire de la ville et qu’elles se mélangent cela donne un travail sur la mémoire.
« Souviens-toi » est un travail qui donne la parole aux caennais qui se remémorent un moment de leur vie dans un lieu de leur ville. Le groupe a souhaité réaliser une dizaine d’affiches faites main qu’il a collées dans le lieu précis où l’anecdote s’est déroulée. Quant à « Ma ville » est un objet édité représentant un plan de Caen sérrigraphié qui permet de collecter des parcours personnels en vue de réaliser une édition croisant les parcours multiples en un parcours mental.

Certains groupes ont, eux, décidé d’interpeller par des installations visuelles simples comme le projet « Vis-àVis », comme l’apparitions de modules parasitaires sur la façade de l’ancienne école des Beaux-Arts, comme si les murs généraient de façon épidermique des micros architectures.

Les trois projets « Reconstruction » / « Vous êtes ici » / « 3 parcours-3 lieux-3 époques », souligne l’aspect stratifié de l’histoire de la ville de Caen. Dans « Reconstruction » le groupe a voulu sensibiliser les passants à l’histoire de certains bâtiments entre 1945 et 1960 en inscrivant leurs dates de construction par une typographie contemporaine de chaque période. Pour « Vous êtes ici » le principe est simple, le groupe laissait à disposition une petite édition de cartes postales anciennes au public qui leur indiquait des points de vues dans la ville, grâce à un pochoir au sol afin de superposer deux époques architecturales. Et enfin « 3 parcours-3 lieux-3 époques », consiste en la découverte des 3 grandes époques architecturales, Moyen-Âge, reconstruction et architecture contemporaine via trois édifices emblématiques. Le public disposait de cartons indicatifs dans le tram et d’un marquage au sol dés l’arrêt de tram afin de découvrir ou redécouvrir un édifice devant lequel chacun passe tous les jours sans y faire attention.

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Pour plus d’informations visitez notre blog graphisme & architecture

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"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"protubérances organiques" © Alexandre Tourgis

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"3 époques" © Louise Houel/Camille Guingouin/Annabelle Lebret

"Vous êtes ici" ©Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Vous êtes ici" © Symphonie Robail/Emma Langevain/Obéline Auffret

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Souviens-toi" © Juliette Hoefler et Anne Jacquinot

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

"Caen à Marée basse" © Jeanne André, Maxime Corbeil et Nicolas Cosson

 

 

 

Mois de l’architecture en Basse Normandie

6 mars 2011

Dans une démarche interdisciplinaire, le Mois de l’architecture contemporaine en Normandie propose des regards croisés sur l’architecture contemporaine et l’urbanisme, à travers plus de 70 événements programmés dans une trentaine de villes.
Pour cette 6e édition, la manifestation propose de s’interroger sur la façon dont notre cadre de vie évolue. Nos villes se transforment et se renouvellent, attentives aux préoccupations environnementales et aux nouveaux besoins, soucieuses de positionnement économique et attentives à la concertation. Les  enjeux sont multiples, le rôle de chacun des acteurs complexe. Pour autant le cadre de vie concerne chacun d’entre nous ; c’est l’architecture, le logement, les équipements publics, le territoire, la ville et la campagne, les transports… Qu’en comprenons-nous ?
Le Mois de l’architecture contemporaine invite petits et grands, professionnels ou non à visiter, expérimenter, connaître ce qui compose notre ville. La manifestation s’ouvre à de nouvelles contributions et inaugure de nouveaux partenariats avec la participation de géographes, d’artistes, d’enseignants et d’étudiants qui portent un regard attentif à l’architecture et au cadre de vie, engageant un dialogue renouvelé. Nous formons le voeu que cette 6e édition du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie connaisse un vif succès et puisse permettre à chacun de devenir acteur de la ville de demain.

affiche de Ludivine Mabire

Mois de l’architecture / Poésie urbaine

3 mars 2011

Dans quelques jours commencera le Mois de l’Architecture Contemporaine à Caen. A cette occasion, retrouvez les interventions complètes proposées dans le centre-ville de Caen par les étudiants du Département Design Graphique de l’ésam dans ce dossier de présentation. Ainsi que les différents articles consacrés à ces interventions et au projet « CAEN MEME » de Malte Martin dans Etapes magazine et sur le site de la Ville de Caen.

© Malte Martin / Agrafmobile

 

© Malte Martin / Agrafmobile

« Les illustres »

10 février 2011

/// Présentation >

« Les illustres » est un atelier d’illustration ouvert aux étudiants de quatrième année en Art et Com et dirigé par Mireille Riffaud et Sarah Fouquet. Cette année, les étudiants sont invités à réfléchir aux différentes techniques de l’estampe, classiques et numériques. Chacun doit entreprendre une série cohérente de 5 images sur un texte de son choix, afin d’explorer des écritures et de construire un graphisme personnel et adapté au contenu textuel.

Objectifs :  établir une complicité, un dialogue, entre l’illustration et les différentes techniques d’estampes

Contenu : à partir de données textuelles variées et d’un parcours balisé dans l’histoire de l’estampe, construire une recherche de l’écriture de l’illustration qui puisse donner lieu à une publication.

Méthode d’enseignement :  exposés , recherches personnelles, travail en atelier, fabrication

// Quelques réalisations >

© Alice Lefort (com-édition)

© Ana Aranda Balcazar (com-édition)

© Antoine Girard (com-intermédias)

© Claire Cordel (com-édition)

© Clémence Lemonnier de Gouville (com-édition)

© Hélène Villette (art)

© Justine Lecaplain (art)

© Makeba Gill (com-édition)

© Sarah Poulain (com-édition)

Exposition Roger Excoffon (1910-1983)

15 novembre 2010

/// Bibliographie >

Roger Excoffon et la fonderie Olive

Textes de Sandra Chamaret, Julien Gineste, Sébastien Morlighem

Avant-propos de Gerard Unger
Édition bilingue français-anglais
Traduit du français par Jean-Marie Clarke
560 illustrations, 328 pages dont 64 en couleur, 170 x 245 mm,
ISBN 978-2-35654-014-0, 47 €.

Disponible sur le site d’Ypsilon Éditeur : http://ypsilonediteur.com
 et dans les meilleures librairies dédiées au graphisme et à la typographie

L’Ésad présente du 16 novembre au 17 décembre 2010 une exposition sur Roger Excoffon (1910-1983) qui fut durant plusieurs décennies une figure majeure de la typographie, du graphisme et de la communication visuelle en France.
La majeure partie des caractères conçu par Excoffon, pour la fonderie Olive de Marseille entre 1945 et 1971, avec le soutien actif de son directeur Marcel Olive et la complicité de ses collaborateurs (José Mendoza y Almeida, Gérard Blanchard), sont devenus des classiques de l’imprimerie publicitaire. Ils ont par ailleurs envahi l’espace urbain et les façades des magasins bien au-delà de la France et demeurent toujours visibles: nous avons tous rencontré un jour le Banco, cet alphabet de lettres capitales brut et dynamique, ou le Mistral, adaptation réussie de l’écriture de l’homme du xxe siècle ».
L’ouvrage, que vient de publier Ypsilon.éditeur, avec la participation de l’ésad, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Excoffon, célèbre une œuvre d’une rare popularité à travers de nombreux documents peu connus ou inédits (textes, dessins, photographies, publicités, spécimens…). Il met en valeur une approche personnelle nourrie par les arts plastiques et les sciences ; humaines, avec une exigence propre aux impératifs de l’industrie typographique. Pour la première fois, l’histoire de la fonderie Olive est racontée ; chaque caractère est présenté, analysé, illustré ; les principaux écrits d’Excoffon relatifs à son métier et à sa vision de la typographie sont réédités.

Le commissariat scientifique est assuré par les auteurs de cet ouvrage :
Sébastien Morlighem, enseignant en histoire de la typographie à l’Ésad, et
 Sandra Chamaret et Julien Gineste, graphistes au sein de l’atelier Grand
Ensemble (Paris), également responsables de la scénographie de cette
exposition.

/// Informations >

Conférence et vernissage le mardi 16 novembre à 17h30

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h.

ésad Amiens
40, rue des Teinturiers
80080 Amiens
http://www.esad-amiens.fr/

Malte Martin à l’ésam le 17 novembre

14 novembre 2010

/// Malte Martin invité de l’ésam >

Malte Martin est reconnu internationalement pour ses interventions poétiques (à faible coût) dans la ville dont il est un des seuls à maîtriser les enjeux particuliers. Dans le cadre de notre partenariat avec la Maison de l’Architecture, les étudiants de DG3 devront intervenir pour le mois de l’architecture, en mars, avec des moyens simples pour attirer l’attention des habitants sur leur usage de la ville. Cette rencontre leur permettra d’organiser leur travail sur le terrain, de réfléchir aux supports de communication et de mieux comprendre la dimension poétique du projet.

De 10h30 à 12h Malte Martin tiendra une conférence à l’auditorium sur son travail de commande graphique et ses projets d’investissement de l’espace urbain avec Agrafmobile et de 13h45 à 15h45 il rencontrera les étudiants de DG3 dans leur atelier afin de discuter avec eux de leurs différentes pistes de recherches pour le Mois de l’Architecture 2011.

/// Biographie >

Malte Martin est un graphiste, plasticien et typographe d’origine allemande. Après avoir débuté son parcours par une formation « Bauhaus », à Paris, il intègre les Beaux-Arts et entre dans l’atelier Grapus.
Malte Martin est designer graphique dans les domaines de l’édition, la presse et l’identité visuelle pour des structures culturelles. Aujourd’hui, il poursuit son voyage dans le monde visuel avec son « atelier graphique » et l’association Agrafmobile. Cette association lui permet d’exprimer son «envie de recréer, grâce à ce théâtre visuel, un espace public qui donne à voir et à lire autre chose que des signes administratifs ou commerciaux. C’est aussi une tentative de reconquérir l’espace public comme espace d’imagination appartenant à ceux qui y vivent».

/// Projets Agrafmobile >

Depuis 2007, Agrafmobile reproduit les interventions sous l’appellation «Mots publics», dans la même quartier St-Blaise à Paris. Il s’agit d’une démarche artistique qui déploie de nouvelles formes poétiques urbaines sur différents supports pour une lecture dans l’espace public.
Des supports légers comme des papiers d’emballage vont faire leur apparition dans le quotidien
du quartier, et des surfaces d’affichage grand format vont «pousser» sur les murs et les vitrines et donner aux paroles formulées dans les ateliers une dimension publique, les rendant accessibles à tous.
Malte Martin a réalisé des interventions pour Chaumont (Festival international du graphisme), pour Fontenay-sous-Bois (la vitrine de la Galeru), Villetaneuse, à Chinon ou pour La Nuit Blanche.
À chaque fois, il s’agit de construire un projet unique, en lien avec un lieu et ses habitants, avec respect et lisibilité. Les supports peuvent être des lettres, des flyers, de simples rubans, comme des affichages, des pochoirs, des actions dans la rue.
«… Malte Martin rend public, et même, en y faisant résonner ce que son geste de graphiste contient de générosité, je dirais qu’il rend au public. C’est-à-dire qu’il donne quelque chose aux gens comme si les passants anonymes de la rue y avaient droit…» Gérard Wajcman


/// Références >

Malte Martin, éditions Pyramid
Agrafmobile, éditions de L’Œil
www.etapes.com
http://www.agrafmobile.net/
http://www.galerie-anatome.com/

Affiches Portes Ouvertes 2011

10 novembre 2010

affiche finalisée d'Émilie Villedieu de Torcy

affiche sélectionnée d'Émilie Villedieu de Torcy

projet d'affiche d'Anne Jacquinot

projet d'affiche de Mickaël Martin

projet d'affiche de Céline Tohier

projet d'affiche de Camille Blanchemain

projet d'affiche de Laszlo Szklorz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étudiants devaient concevoir une série de trois affiches, ou teasing, avec un système modulaire en vue d’aborder aussi bien les portes ouvertes de février que le concours d’entrée du mois de mai. Au final, cette réflexion plus graduée, les a amenés à concevoir une affiche synthétique avec différents niveaux de lecture.

Exposés d’Actualité du Graphisme

9 novembre 2010

/// Contenu >

– Réaliser un exposé oral en binôme d’environ 5-10 minutes avec projection
– Recherche en bibliothèque
– Choix iconographique, contextualisation des travaux et analyse critique

/// Liste non exhaustive :
Jean Antoine, Alessandrini, Philippe Apeloig, Otl Aicher, Atalante, Phil Baines, Jonathan Barnbrook, Michal Batory, John Baskerville, Saul Bass, Ruedi Baur, Herbert Bayer, Bazooka, Morris Fuller Benton, Pierre Bernard, Max Bill, Erik van Blokland, Giambattista Bodoni, Albert Boton, Michel Bouvet, Thomas Braichet, Neville Brody, David Carson, Matthew Carter, William Caslon, Cassandre, Chermayeff & Geismar, Roman Cieslewicz, Paul Cox, Deberny & Peignot, The Designers Republic, Pierre Di Sciullo, Firmin Didot, Théo Va Doesburg, Gert Dumbar, Tom Eckersley, Heinz Edelmann, El Roto, Emigre, Roger Excoffon, Pierre Faucheux, Eduard Fella, Alan Fletcher, Pierre Fournier, Tina Franck, Tobias Frere-Jones, Adrian Frutiger, Shigeo Fukuda, Claude Garamond, Karl Gerstner, Raymond Gid, Eric Gill, Frederic Goudy, Robert Granjon, Grapus, Francesco Griffo, Ryan McGuiness, Johannes Gutenberg, Raoul Hausmann, John Heartfield, Karlgeorg Hoefer, Jonathan Hoefler, Kim Hiorthoy, Marcel Jacno, Franck Jalleau, Nicolas Jenson, Edward Johnston, Peter Keller, Peter Knapp, Akira Kobayashi, Rudolf Koch Kopelnitsky, Barbara Kruger, Jean Larcher, Zuzana Licko, El Lissitzky, Raymond Loewy, Herb Lubalin, Michel Quarez, Alain Le Quernec, M/M, John Maeda, Vladimir Maïakovski, Ladislas Mandel, Alde Manuce, Bruce Mau, Robert Massin, Marshall McLuhan, Claude Médiavilla, Hans Eduard Meier, Pierre Mendell, José Mendoza, Meta Design, Rudi Meyer, Max Miedinger, Philippe Millot, László Moholy-Nagy, Stanley Morison, François Morellet, William Morris, Jose Muller-Brockmann, Bruno Munari, Nous travaillons ensemble, Aldo Novarese, Vaughan Oliver, Clothilde Olyff, Muriel Paris, Gérard Paris-Clavel, Charles Peignot, Pentagram, Peret, Loulou Picasso, Kiki Picasso, Christophe Plantin, Plantu, Jean-François Porchez, Paul Rand, Jamie Reid, Paul Renner, Etienne Robial, Jakob Sabon, Willem Sandberg, Raymond Savignac, Peter Saville, Paula Scher, Carlos Segura, Siné, Robert Slimbach, Art Spiegelman, Erik Spiekermann, Ikko Tanaka, Lucille Tenazas, Jeremy Tankard, Frédéric Teschner, Osamu Tezuka, Henryk Tomaszewski, Topor, Total Design, Jan Tschichold, Carol Twombly, Gerard Unger, Tomi Ungerer, Rudy VanderLans, James Victore, Maximilien Vox, Justus Erich Walbaum, Chris Ware, Fred Woodward, John Wozencroft, Jean Widmer, Willem, Hermann Zapf et Catherine Zask


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