catégorie ‘2011’

Design à l’Institut Suédois

lundi 29 août 2011

 

/// Présentation > Expo design + textile.

« Pureté des espaces, richesse des détails ». Telle était la devise de la Suédoise Estrid Ericson, protagoniste de l’une des collaborations les plus réussies de l’histoire du design suédois, celle qui donna naissance à Svenskt Tenn. Svenskt Tenn, ou la rencontre entre l’architecte autrichien Josef Frank et Estrid Ericson, propriétaire d’une boutique de décoration dans le Stockholm des années 1930. Une boutique ouverte quelques années plus tôt, en 1924, pour y vendre des objets d’art en étain qu’elle fabrique elle-même avec l’artiste Nils Fougstedt. Josef Frank et Estrid Ericson créent un style décoratif dont le succès ne s’est pas démenti depuis lors. Un style associant élégance viennoise et fonctionnalisme suédois qui, contrairement aux idéaux esthétiques de l’époque, se caractérise par la richesse des couleurs et des motifs, la combinaison du simple et du sophistiqué et des emprunts audacieux à des périodes et traditions différentes.

L’exposition présente l’histoire de Svenskt Tenn à travers bien sûr ses textiles devenus cultes mais aussi des intérieurs, des archives, des meubles et d’autres objets, d’hier jusqu’à nos jours. L’entreprise continue d’inviter chaque année des designers contemporains pour de nouvelles productions. Monica Förster et Björn Kusoffsky ont ainsi réalisé en 2011 un film et une série d’objets à la main à partir du motif Marble 4420 de Josef Frank.

La spécificité de Svenskt Tenn ne réside pas uniquement dans son héritage esthétique mais aussi dans la structure même de l’entreprise. Celle-ci appartient à la Fondation Kjell et Märta Beijer qui s’attache à promouvoir la recherche médicale et scientifique en Suède et œuvre également à la préservation des valeurs culturelles et artistiques du design intérieur traditionnel suédois. www.svenskttenn.se

<i>Cushion embroidered World Is A Book</i>, Svenskt Tenn


/// Infos pratiques >

du 9 septembre au 23 octobre 2011
vernissage le jeudi 8 septembre de 18h à 20h
entrée libre du mardi au dimanche de 12h à 18h

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Institut suédois
11 rue Payenne
F-75003 Paris
+ 33 1 44 78 80 20
institutsuedois@si.se

Les plus beaux livres suisses

mardi 23 août 2011

 

La librairie du Centre culturel Suisse présente les ouvrages vainqueurs du concours « Les plus beaux livres suisses”.  Organisé chaque année par l’Office fédéral de la culture, il récompense les meilleures publications helvètes sur les critères du design, de la typographie, la qualité d’impression, les matériaux utilisés et la reliure. Par une sélection innovante et originale, il s’agit de mettre en valeur les publications contemporaines et les plus abouties. L’exposition se compose des 30 livres 2010, primés en février dernier par le jury.

  • /// Info >
  • Exposition du 20.09.11 au 30.10.11
  • à la Librairie du Centre culturel suisse
  • 32-38, rue des Francs-Bourgeois
  • 75003 Paris
  • Tél. +33 (0)1 42 71 44 50
  • mardi – vendredi : 10h-18h
    samedi – dimanche : 13h – 19h
  • vernissage mardi 20 septembre de 17 à 21h
    [entrée libre]

http://www.ccsparis.com
http://www.swissdesignawards.ch/

Photomontages improbables d’Alain Weill

mardi 23 août 2011

/// Présentation >

Le gigantesque développement de la carte postale contribua à populariser la photographie.
Parmi celles-ci, les cartes fantaisie connurent un énorme succès.
Collages ou photomontages, elles s’adressaient à un public citadin qui appréciait les volutes de l’Art nouveau, l’érotisme fin de siècle et les déformations du décor de la ville.
Les surréalistes les ont adorées ou leur ont consacré expositions (au Jeu de Paume) et publications (The Stamp of Fantasy – Steidl).
Bien loin de cet univers, au coeur de l’Amérique agricole profonde, sont apparues dès 1908 d’étranges images, signées de William Martin, dans le Kansas, qui réalise des cartes photographiques d’une incroyable virtuosité, ou Alfre et Stanley Johnson, son alter ego dans le Wisconsin.
Une imagerie strictement rurale, de fruits et légumes géants, de pêches miraculeuses de poissons surdimentionnés et de chasses où les lapins et les canards sont gigantesques.
Pleines d’humour, d’une folle imagination, elles ont été malgré leur qualité, totalement oubliées.
Ce petit ouvrage est là pour réparer cette injustice, reproduisant les photomontages de ces pionniers et de leurs nombreux disciples qui font, jusqu’à aujourd’hui perdurer le genre.

Alain Weill

 

 

Moebius multiple(s)

lundi 25 juillet 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/// Présentation >

À l’occasion de sa 6e Biennale du 9e art, la Ville de Cherbourg-Octeville invite au musée Thomas-Henry le dessinateur Jean Giraud, alias Moebius, père d’Arzack, Blueberry et L’Incal. Du 17 juin au 31 décembre 2011, découvrez Moebius Multiple(s), voyage imaginaire au sein des mondes oniriques, aquatiques ou désertiques, de l’artiste. L’occasion d’admirer des œuvres inédites, emblématiques du Moebius des années 2000.

Conçue en collaboration étroite avec l’artiste et sa maison d’édition, Moebius Productions, la 6e Biennale du 9e art est une invitation au voyage au sein de l’univers onirique et protéiforme de Moebius, dessinateur visionnaire, créateur de mondes foisonnants et mystérieux. A travers 200 œuvres récentes, où tirages monumentaux sont mis en regard d’une multiplicité de supports graphiques, l’exposition Moebius Multiple(s) invite à explorer  Les mondes élémentaires, portfolio présenté pour la première fois au public et conçu pour Hermès. Moebius revisite aussi l’épopée transatlantique à Cherbourg à travers une série de trois œuvres inédites.

 

/// Exposition >

L’exposition regroupe des séries très différentes de Moebius dont certaines ont pu déjà être aperçues à la Fondation Cartier récemment , comme son bestiaire martien ou encore ses planches d’Inside Moebius, et d’autres ont été imprimées spécialement pour l’occasion. Entre les épreuves pigmentaires sur papier coton, monumentales, de sa série réalisée lors de la sortie du parfum Voyage de la maison Hermès, le livre accordéon lithographié Leporello ou ses digigraphies sur des visions oniriques de la salle sous-douane de la gare transatlantique de Cherbourg, Moebius prouve encore qu’il est sans doute l’un des plus grands dessinateurs de notre époque, mais aussi qu’il maîtrise les différentes techniques de l’estampe et ce en fonction des statuts qu’il souhaite donner à ses images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

/// Information >

Moebius Multiple(s)
17 juin – 31  décembre 2011
Musée d’art Thomas-Henry
Centre culturel, 4 rue Vastel
50100 Cherbourg-Octeville
Tél. 02 33 23 39 33
Entrée libre

 

Horaires d’ouverture :
Du 17 juin au 30 septembre
du mardi au samedi : 10h à 12h et 14h à 18h
le dimanche : 14h à 18h
Du 1er octobre au 31 décembre
du mardi au dimanche : 14h à 18h
Le musée est fermé les lundis et les jours fériés.

« À suivre », exposition des diplômés 2011 de l’ésam c2

dimanche 10 juillet 2011

/// Contexte >

Du 1er juillet au 6 octobre 2011, l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg met à l’honneur ses diplômés 2011. Seront ainsi exposés sur le site de Caen, dans la grande galerie de l’école, 28 étudiants qui ont tout récemment obtenu le Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP, option Art et option Communication) après un cursus de cinq ans d’études. 28 étudiants qui ont développé au cours de ces cinq années un travail de création original et qui quittent aujourd’hui l’école pour se lancer, via des chemins propres à chacun, dans le monde professionnel. « A suivre »…
L’ésam Caen/Cherbourg a confié le commissariat de cette exposition collective à Joana Neves, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante, et à Johana Carrier, directrice éditoriale de Roven éditions. Au sein des productions artistiques présentées par les étudiants pour leur diplôme, elles ont sélectionné des oeuvres de nature et de facture extrêmement variées. Elles leur ont apporté un regard extérieur à la fois critique et exigeant.
L’exposition « A suivre…2011 » est conçue par l’ésam Caen/Cherbourg comme un outil culturel à disposition des publics professionnels et amateurs qui pourront ainsi découvrir le travail toujours très stimulant de ces jeunes créateurs. Le catalogue de l’exposition sera édité et diffusé le 6 octobre 2011 lors du finissage de l’exposition.

(texte extrait du dossier de presse)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vernissage : jeudi 30 juin 2011 à 18h30
finissage : jeudi 6 octobre 2011 à 18h30
exposition visible du 1er juillet au 6 octobre 2011
du lundi au vendredi de 10h à 17h30
fermeture en août
ouverture exceptionnelle
samedi 10 septembre 2011 de 14h à 20h
dimanche 11 septembre 2011 de 13h à 19h
ésam Caen/Cherbourg
galerie d’exposition – site de Caen
entrée libre

 

Le peuple veut – exposition à Paris

mercredi 6 juillet 2011

/// Présentation >

Mairie du 10e arrondissement, Paris, du 4 au 23 juillet et débat «Tunisie, de la révolution à la constituante: les enjeux» le 7 juillet. Le peuple veut est une exposition itinérante, sélection d’affiches et de dessins de presse consacrés à la révolution tunisienne  par des artistes tunisiens et français, qui se tiendra à Sfax, Tunis, Caen, Echirolles et Marrakech. Coproduction de l’Ecole Supérieure des Arts et Médias de Caen (ESAM), du Centre de graphisme d’Échirolles et de l’Institut Français de Coopération (IFC).

 

Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris
Metro Château d’Eau ou Jacques Bonsergent
horaires : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, le jeudi jusqu’à 19h30 et le samedi de 9h à 12h30.

/// Texte de Thierry Sarfis extrait du catalogue d’exposition >

Toute histoire a un début
Tout d’abord, il y a eu les Tunisiennes et les Tunisiens qui firent s’enfuir le dictateur et s’écrouler les structures de la tyrannie, suivis de mouvements avec les mêmes objectifs en Égypte, Libye, Yémen, Jordanie, Maroc, Algérie, Bahreïn et Syrie. Puis il y a eu l’envie de comprendre, d’aider et de soutenir.
Au début, Thierry Sarfis en a parlé avec Raouf Karray de Sfax qui en a parlé à Mohammad Guiga de Tunis. Il fut décidé de lancer un appel à contribution auprès des graphistes sans trop savoir où l’on allait. Des mails furent envoyés, www.posterpage.ch le site de René Wanner fut mis à contribution. Et c’est parti. Amir, Ayadi, Liza Castres, Hassen Chaaban, Bruno Souêtre, Michel Stauss, Denise Lataste, Jean-Benoît Meybeck, Jérémy Vey, Bernard Fournier, Elsa Maillot, Ahmed Chardi, David Criado, Anne-Lise Boutin, Jean-Pol Rouard, Miklos Mesner, Paul Weber, Pascal Colrat, Andrea Rauch, Sébastien Marchal, Émilie Bruyère, Ivan Lira, Laurent Sciamma, Max Skorwider, Saad Hajo, Othman Selmi, Ossama Hajjaj, Mariam Meybeck, Imad Hajjaj, Maryline Tréol, Sarah Fouquet, Thierry Sarfis, Raouf Karray, Mohammad Guiga, Nathanaël Mikles, Kevin Lucbert, Jason Boyer, Anne Jacquinot, Clémence Estivals, Élise Bouis, Yann Bagot, Ensaders, Cécile Benoiton, Malte Martin, Philippe Bissières, Gisèle Bonin, Gabriel Alonso, Raphaël Larre, Nous travaillons ensemble, Olivier Cabon, Faiza Jouaia, Houssama Chhih, Jihad Ritouni, Mohamad Lakhdar, Nayrouz , Nabil Sarih, Oria Pivard, Louise Houel, Sarah Poulain, Clémence Mignot, Abdessalem Miladi, Aziz Tnani, Wassim Ghozlani Régis Léger, Pierre Garçon et François Frédéric Leroy répondirent avec passion.

Et que vive l’imaginaire collectif !

Là-dessus Dorotea Marciak, attachée culturelle à Tunis, nous fit connaître une bande de dessinateurs de presse : Willis, Z, Selmen Nahdi, Kader Chelbi, Seif Nechi et Ali Nabz. L’idée de faire une exposition, des rencontres et peut-être plus commença à prendre forme.
Il fallut trouver un premier lieu. Malte Martin donna les coordonnées de l’énergique Sarah Fouquet, qui fit passer son enthousiasme à l’école supérieure d’arts et média de Caen, qui décida de monter l’exposition. Trouver d’autres lieux ! Au cours d’une réunion des « graphistes en lutte » Sébastien Marchal fit part de ses contacts avec l’association des Tunisiens de France et l’association Traversée. Rendez-vous fut pris et tout de suite un contact chaleureux s’instaura. Durant cette réunion le titre de l’exposition fut trouvé, ce sera « Le Peuple veut » et leurs contacts avec la mairie du dixième arrondissement de Paris se révélèrent fructueux, l’exposition sera aussi à Paris en attendant d’autres bonnes nouvelles. Puis le centre du Graphisme d’Échirolles, toujours au rendez-vous des bonnes causes, décida de faire venir l’exposition et d’organiser des workshops. Maurice Martinez de la maison de la France à Sfax, toujours en contact avec les forces vives de la création, proposa de faire des tirages numériques pour que l’exposition puisse tourner en Tunisie et au Maroc, car à Marrakech, Florence Robert de l’école supérieure des Arts visuels (dépar tement design graphique-media design) a créé une dynamique pédagogique autour des thèmes qui sont au coeur des mouvements populaires et décide de recevoir l’exposition. De même, Michel Strauss et ses amis artivistes de « Défense d’Afficher » se démènent pour la faire venir à Toulouse et en Midi-Pyrénées.
D’autres pistes sont en cours, elles forment les trois points qui nous laissent imaginer une suite à l’histoire…

Le peuple veut / texte du catalogue

samedi 2 juillet 2011

Un trait sans limite pour un jour sans fin

Un dessinateur de presse a choisi de se confronter chaque jour au plus inépuisable des sujets : l’actualité. Il a plus que conscience du monde qui l’entoure tant il l’observe, l’analyse et le vit en temps réel, dessinant au rythme des événements. Son trait est une mesure perpétuelle du temps, une trace permanente de l’histoire, la voix même de l’opinion.
Autant témoin qu’acteur, il se doit de prendre une position instantanée afin d’envisager la moindre de ses images. Réflexe vital de dénoncer les injustices, besoin oppressant de crier la vérité, il préfère toujours rire du pire plutôt qu’en pleurer. « Dites-moi si les dessinateurs de presse s’expriment librement dans votre pays et je vous dirai qui vous êtes » ? C’est une phrase qui pourrait servir d’introduction à un chef d’état avant qu’il ne s’apprête à serrer la main d’un éventuel dictateur. Ici et ailleurs, on pratique avec condescendance l’autocensure, comme un luxe bien-pensant à l’occidentale, mais qu’en est-il de la vraie censure ? Celle qui tue ?
Les événements tunisiens ont capté toutes les attentions ces derniers mois et engagé un mouvement historique irréversible. Qui n’a pas entrevu un nouveau monde se dessiner sous ses yeux ? Car c’est bien de là que tout commence, des images, d’abord celles d’atroces violences et ensuite, de sublime liberté. Des drapeaux rouges, des croissants blancs, des étoiles, des hommes et des femmes poings levés… Ces images en font naître de nouvelles, sous le trait des dessinateurs tunisiens, empreintes cette fois d’humour et de poésie. Le 14 janvier 2011, sous la signature de Willis, un chat prend la parole pour mieux couper la sienne à Ben Ali et ce jour-là plus rien ne le fera taire, lui et tous les autres. À travers ces dessins, c’est aujourd’hui la Tunisie tout entière qui nous raconte sa grande et belle révolte.

Sarah Fouquet

Le peuple veut / exposition à Sfax

vendredi 17 juin 2011

Le vernissage de l’exposition Le peuple veut s’est déroulé jeudi 16 juin à la Maison de France à Sfax, une antenne de l’Institut Français en Tunisie en présence d’une quarantaine d’artistes locaux et de représentants de la société civile. Cette collection de près de 200 affiches, dessins humoristiques et dessins populaires est un hommage à la révolution tunisienne et au printemps arabe. Les oeuvres exposées ont été réalisées par des artistes graphistes internationaux, des élèves et des professeurs des Beaux Arts de Caen, Sfax, Tunis, Marrakech et Paris.

Le public présent a particulièrement apprécié le libre ton, l’insolence et humour des artistes tunisiens, français, syriens et palestiniens.
Une salle a été réservée à la projection d’un diaporama présentant d’autres affiches ainsi que des photos de reportage sur le même thème.
Les visiteurs étaient invités à réagir sur un tableau d’expression disposé en fin de parcours. Enfin la Maison de France se propose d’organiser lundi 4 juillet avec l’artiste Raouf Karray une table ronde autour de la révolution avec les étudiants des ISAM de Sfax et Tunis.
Cette même exposition, inaugurée il y a une semaine à CAEN, est attendue à Paris, Grenoble, Marrakech, et Liège, Beyrouth, le Caire et Toulouse sont sur la liste d’attente.
Cette exposition restera ouverte au public du 17 juin au 30 juillet. Elle circulera également dans différentes villes tunisiennes.

 

Le peuple veut / étudiants de l’ésam

jeudi 16 juin 2011

Dans le cadre de mon cours « graphisme et commande » les étudiants de design graphique ont réalisé des affiches et des dessins de presse sur la révolution tunisienne afin de participer à l’exposition « Le peuple veut ». Le cours reste toujours en lien avec une application professionnelle et, ici, l’occasion était pour eux de concevoir des images tirées à plusieurs exemplaires en vue d’être présentées au côté de productions de graphistes et dessinateurs professionnels.

Très réactifs, les étudiants ont prouvé leur engagement et se sont beaucoup investis pour l’exposition, y compris pour la concevoir comme un kit nomade pouvant être facilement reproduit par les différents lieux d’accueil de la tournée.

affiche d'Anne Jacquinot (troisième année design graphique)

affiche de Juliette Hoefler (troisième année design graphique)

affiche de Frédéric Lionnet (deuxième année design graphique)

affiche de Clémence Estivals (deuxième année design graphique)

dessin d'Oria Pivard (deuxième année design graphique)

dessin de Harilanto (deuxième année design graphique)

dessin de Sarah Poulain (quatrième année Com-Édition)

 

Futura

mercredi 15 juin 2011

/// L’origine du livre >

Créé par l’artiste et typographe allemand Paul Renner, le Futura, « caractère de notre temps », bénéficie dès sa publication, en 1927, d’un succès commercial sans précédent. Jan Tschichold et Kurt Schwitters l’emploient largement durant les années 1930. Diffusé sous l’appellation « Europe » en France, il inspire Cassandre dans sa recherche d’une nouvelle écriture. Depuis lors, Volkswagen, la Nasa, Stanley Kubrick et Barbara Kruger, Ikea et Canal+ en ont fait un usage marquant.
Le Futura a connu un regain d’intérêt ces dernières années, notamment dans les identités graphiques de la Seattle Public Library (Bruce Mau), de la Barbican Gallery à Londres (Cartlidge Levene et le Studio Myerscough), ou encore du musée du Jeu de Paume (Change is Good).
À travers plus de 400 documents rares et inédits, ce livre retrace l’histoire et les utilisations les plus intéressantes du Futura et nous plonge dans l’univers de la lettre en dévoilant ses enjeux culturels et sociaux.

couverture du livre aux éditions Norma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Alexandre Dumas de Rauly est graphiste, titulaire d’un DNSEP en communication (ESA Cambrai, 2009), obtenu avec les félicitations du jury pour ses recherches sur le Futura et les caractères utopiques.

Michel Wlassikoff, historien, diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), a dirigé Signes, revue consacrée au graphisme. Auteur de nombreux articles et d’ouvrages, notamment Histoire du graphisme en France, Carré/Les Arts Décoratifs, 2005, il enseigne l’histoire du graphisme à l’ESA Cambrai, l’école Estienne et l’ESAG Penninghen.

http://www.editions-norma.com/

dossier de presse de l’exposition de la Galerie Anatome

galerie sur pixelcréation

 

/// Quelques pages >

Paul Rand, couvertures de la collection « The Documents of Modern Art », publiée par le Museum of Modern Art, 1944-1950

Spécimen du Futura, fonderie Bauer, vers 1955

double page du livre

double page du livre