Atelier affiche des Portes Ouvertes 2011

29 octobre 2010

/// Organisation de l’atelier >

Mercredi 3 novembre 9h à 11h : conférence de Yohanna My Nguyen ouverte à l’ensemble des DG (salle 21 bâtiment A) puis introduction de l’atelier et des ses enjeux graphiques pour les DG3

Du mercredi 3 novembre au vendredi 5 novembre > recherche et conception du système

Vendredi 5 novembre à 16h > présentation des différentes pistes et sélection du projet final graphique de l’affiche
p { margin-bottom: 0.21cm; }

Pré-requis : notion d’histoire de l’affiche, notion sur Photoshop et In-Design

Objectifs :

. Créer une affiche institutionnelle originale

. Réaliser une commande en temps très limité

. Appliquer la nouvelle charte graphique de l’école

Contenu :

À l’occasion de la journée portes ouvertes l’École d’art de Caen réalise une affiche format A2 pour informer de l’événement les lycéens, les autres écoles d’art et l’ensemble des caennais.

Cette affiche doit pouvoir susciter la curiosité de chacun, car ce qui se passe dans une école d’art est souvent mal connu du grand public. Par ailleurs sa qualité de réalisation de l’affiche doit donner envie aux lycéens et futurs candidats de pouvoir accéder à une formation qui les rendrait capable d’un tel rendu.

Ce travail découle d’un appel à projet, comprenant un bref cahier des charges, ouvert à l’ensemble du département Design Graphique. Les propositions seront soumises à un vote afin que soit sélectionné le projet destiné à être imprimé.

Méthode d’enseignement :

. Travail individuel ou par deux

. Cours en atelier avec suivi en salle informatique

. Entretiens individuels avec les différents intervenants en alternance

. Validation du travail avant présentation



/// Invitée extérieure : Yohanna My Nguyen >

Après des études à l’École Estienne d’abord en Métier d’art, spécialisation Gravure Taille douce/relief, puis en Création Typographique, Yohanna My Nguyen poursuit sa formation avec un Master de communication au Central Saint Martins College à Londres et un Master Type & Media à l’Académie royale de La Haye. Parmi les professeurs qui ont marqué son parcours figurent des personnalités variées que reconnues : Françoise Pétrovitch, Franck Jalleau, Peter Bil’ak, Erik van Blokland et Just van Rossum, etc.

Designer freelance depuis, ses projets éditoriaux, institutionnels, ou artistiques sont souvent le fruit d’une collaboration avec d’autres designers, écrivains, artistes, illustrateurs et architectes. Que ce soit dans un programme de la Cinémathèque française, une muséographie avec les architectes Frenak & Jullien ou des livres de philosophie pour enfants au sein des éditions les petits Platons, sa démarche est toujours fortement guidée par l’analyse et la manipulation du contenu. Par ailleurs, son goût pour l’expérimentation graphique et typographique et son intérêt pour le processus de création se retrouvent dans sa production personnelle et de commande.

Son apprentissage de la taille douce, de la composition au plomb et des outils de programmation apporte à se démarche une véritable assise technique lui permettant d’entreprendre des créations aux formes variées et aux supports diversifiés. Allant jusqu’à dessiner ses caractères, bousculant les codes savants des grilles, elle invente un univers élégant et en constante métamorphose.


/// Site > www.yohannamy.com

/// Cahier des charges >

Le texte à intégrer :

préparation aux diplômes nationaux DNAT/ DNAP/ DNSEP

options Design Graphique, Art et Communication (mention « intermédias » et mention « typographie, illustration & édition »)

portes ouvertes : mercredi 2 février 2011

concours d’entrée : inscriptions et épreuves écrites en ligne jusqu’au 25 février 2011

commissions d’orientation et d’équivalence : 27 et 28 juin 2011.

– adresse & contact de l’ésam

– logo de l’ésam

Exposition sur la douleur au CHU

26 octobre 2010

 

affiche d'Anissa Roudias

 

 

affiche d'Annabelle Lebret

affiche de Nicolas Cosson

affiche d'Alexandre Tourgis

affiche de Sophie Marie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hôpital Côte de Nacre – Centre Esquirol
Av. de la Côte de Nacre
14033 CAEN cedex 9
Tél. : 02 31 06 31 06

http://www.chu-caen.fr/

 

DNAT / Promotion 2010

19 octobre 2010

Bravo aux 14 étudiants de Design Graphique qui ont tous eu leur DNAT. Le jury (Anne Mattler, Florence Robert, Sébastien Ozenne et Thierry Weyd) a reconnu la grande qualité graphique des projets. Quelque soit la suite immédiate, bonne réalisation professionnelle à tous!

Nathalie Anthoine
Élise Bonhomme (félicitations)
Paulien Collet
(félicitations)
Camille Fadel
Pierre Hardel
Martin Laignel
Amandine Le Goïc
Clémence Lemonnier
Alice Lefort
(félicitations)
Mathieu Leprince
Hafid Mai (mention)
Morgane Rausch
(félicitations)
Mathilde Tancoigne
Aude Veillet
(félicitations)

La douleur

13 octobre 2010





























affiche réalisée par Mickaël Martin / mickou_graph@hotmail.com



/// Exposition au CHU de Caen à partir du 20 octobre 2010, hall d’accueil de la tour Côte de Nacre du CHU de Caen >

Qu’est-ce que la douleur? Comment se manifeste-t-elle? Comment en mesurer l’ampleur? Et pour cette exposition, précisément, comment la montrer? Ce sont autant de questions que ce sont posés les étudiants du département de design graphique de l’école supérieure des arts et médias de Caen avant de réaliser leurs affiches sur ce thème délicat, car qui n’a pas souffert et qui ne s’est jamais senti dépassé par sa dimension indicible.


Il y a des douleurs différentes, manifestes, secrètes, chroniques ou quotidiennes. Personne n’est égal face à elle, certains ressentent le besoin d’en parler lorsque d’autre la taise et l’enfuisse jusqu’à l’accroître. La douleur révèle certaines parties du corps, elle localise des points précis ou des zones plus vastes et légende à sa manière une certaine cartographie de l’Homme.


En quoi afficher la douleur peut-il faire sens? Une affiche est un objet imprimé destiné à être présenté dans l’espace public mais devant la dimension intime et personnelle du sujet, les étudiants ont du composer avec cette apparente antinomie pour produire des images empreintes de sensibilité et capable de faire réagir. L’absence de texte permet à l’image d’avoir différents niveaux de lecture et évite ainsi tout possible rapprochement à l’imagerie publicitaire, construite à coups de slogans.

Un objet comme une lame de rasoir, évoque à lui seul une douleur incisive et froide alors que l’image fantomatique du corset se confondant avec la colonne vertébrale évoque celle d’un voile enveloppant et vaporeux, tel un double corps.


Corps morcelés, déformés, irradiés, effacés voir parfois totalement absent, forment les uns en regard des autres un corps fictif capable d’arrêter le regard et peut-être de délier les langues. Communiquer sur la douleur participe à une certaine forme de lutte contre un mal silencieux et socialement masqué.

/// Noms des exposants > Jeanne André, Damien Andrieu, Obéline Auffret, Julie Bénameur, Camille Blanchemin, Lou Chevallier, Maxime Corbeil, Nicolas Cosson, Marie-Claire Courtois, Camille Guingouain, Noëllie Heudier, Juliette Hœfler, Louis Houel, Anne Jacquinot, Allison Lainé, Emma Langevin, Annabelle Lebret, Clara Liegard, Sophie Marie, Mickaël Martin, Symphonie Robail, Anissa Roudias, Lara Spelsberg, Charlotte Thomas, Alexandre Tourgis, Émilie Villedieu de Torcy et Jing Ye


/// Pour plus d’informations >


CHU de Caen

Artothèque de Caen


Présentée dans une dizaine d’établissements de santé depuis septembre 2009, l’exposition « La douleur » poursuit son parcours dans la région cette saison.

Expérience sensorielle et émotionnelle, la douleur, en tant que sentiment complexe, ne se représente guère : comment en effet mettre en image ce qui relève d’une expérience individuelle des plus subjectives ? Pour irreprésentable qu’elle soit, la douleur se manifeste cependant dans l’histoire de l’Art : depuis la plus haute antiquité, l’artiste, peintre ou sculpteur, a tenté d’en reproduire ses manifestations extérieures. (…).

Déclinée en trois sections, l’exposition rassemble des œuvres contemporaines extraites de la collection de l’Artothèque de Caen : le premier ensemble aborde les manifestations physiques de la douleur par la représentation du corps (L. Van Dinther, R. Fischer…). Dans la deuxième section sont évoquées les souffrances d’ordre moral ou psychique : prostration, isolement, mal-être (P. Van der Eerden). La troisième partie propose, quant à elle, un espace d’apaisement : l’œuvre se révèle non plus comme une représentation de la douleur mais comme un de ses remèdes potentiels (O. Debré, Z. Wou-Ki).




Exposition des DNAT 2010

8 octobre 2010


carton réalisé par Pauline Collet

L’exposition des travaux de DNAT (spécialité design graphique) se tiendra dans les salles d’accrochages de l’ésam le vendredi 15 octobre de 12h à 17h en compagnie des diplômés.
Un vernissage est prévu à 12h.
Types de projets exposés : édition, illustration, animation, typographie, communication visuelle…

Pour tous renseignements > http://www.esam-c2.fr/

vernissage de l'exposition

accrochage de Mathieu Leprince

salle d'accrochage de Morgane Rausch

salle d'accrochage d'Élise Bonhomme

projet de diplôme d'Élise Bonhomme

 

Ordre de passage DNAT 2010

7 octobre 2010


Mercredi 13 octobre


9h15-9h45 > Réunion membres du jury

9h45 > Présentation du Jury aux candidats du DNAT

10h > Amandine Le Goïc / Salle d’accrochages n°3

10h30 > Élise Bonhomme / 2 petites salles d’ARC

11h > Délibération

11h30 > Nathalie Anthoine / Grande salle d’ARC

12h > Martin Laignel / Salle d’accrochages n°2

12h30 > Délibération

13h>14h30 Déjeuner

14h30 > Camille Fadel / Salle d’accrochages n°1

15h > Morgane Rausch / Salle d’accrochages n°3

15h30 > Pierre Hardel / 2 petites salles d’ARC

16h > Délibération

16h30 > Mathieu Leprince / Grande salle d’ARC

17h > Aude Veillet / Salle d’accrochages n°2

17h30 > Délibération

18h > Annonce des résultats


Jeudi 14 octobre


9h > Pauline Collet / Salle d’accrochages n°1

9h30 > Clémence Lemonnier / Salle d’accrochages n°3

10h > Alice Lefort / 2 petites salles d’ARC

10h30 > Délibération

11h > Hafid Mai / Grande salle d’ARC

11h30 > Mathilde Tancoigne / Salle d’accrochages n°2

12h > Délibération

12h30 > Annonce des résultats

13h > 14h30 Déjeuner

14h30 > 17h30 Montage de l’exposition des DNAT


Vendredi 15 octobre


11h-17h Exposition des DNAT

Calendrier de rentrée Design Graphique

26 septembre 2010

Lundi 20 septembre avant 16h dépôt des 5 illustrations pour Bologne pour les anciens DG3 et PJ4 typo (dans une enveloppe à votre nom, avec le formulaire d’inscription dûment rempli et les vignettes collées au dos de chaque images (http://www.bookfair.bolognafiere.it/en/mostraillustratori/partecipare). Les dossiers incomplets ne seront pas envoyés. L’envoi sera groupé.

Lundi 27 septembre de 10h à 13h, relecture et validation des mini-mémoires par Christophe Bouder, Thierry Weyd et Sarah Fouquet en atelier DG3 (http://designgraphique-esam.blogspot.com/2009/09/mini-memoire-dnat.html) et répartition des crédits d’impression
Attention, tout mini-mémoire comportant trop de fautes ne sera pas relu. Les crédits d’impression traceuse et A4-A3 ne seront pas délivrés ultérieurement donc soyez au rendez-vous.

Mercredi 29 septembre rentrée et présentation des cours

Jeudi 30 septembre avant 12h dépôt des mini-mémoires en 5 exemplaires au bureau de la scolarité

Mardi 5 octobre suivi DNAT Thierry Weyd

Mercredi 6 octobre suivi DNAT Tanya Rodgers

Jeudi 7 octobre suivi DNAT Jean-Baptiste Levée (professeur de typographie) et Sarah Fouquet

Lundi 11 octobre Suivi accrochages avec Christophe Bouder

Mardi 12 octobre Suivi accrochages DNAT Bernard Chéreau, Jean-Baptiste Levée, Thierry Weyd et Sarah Fouquet

Mercredi 13 et jeudi 14 octobre (finalement) DNAT
http://designgraphique-esam.blogspot.com/2009/05/criteres-du-dnat.html
présidente de jury: Anne Mattler (graphiste Libération)
professeur de culture générale : Florence Robert (historienne du graphisme)
invité professionnel : Sébastien Ozenne (graphiste)
professeur édam : Thierry Weyd

Vendredi 15 octobre 12h exposition des projets de DNAT

Entre le 8 et 12 octobre (cela reste à déterminer) montage de l’exposition au CHU

Mercredi 20 octobre 18h vernissage de l’exposition sur la douleur au CHU suivi d’un concert d’Anne-Flore à 19h30

Métroscope / Nuit Blanche 2010

26 septembre 2010

/// Projet >

Du samedi 2 au dimanche 3 octobre 2010, de 19h à 7h du matin. La RATP et l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs proposent aux voyageurs de la ligne 9 de partager une performance visuelle inédite entre République et Strasbourg Saint-Denis (direction Pont de Sèvres).

L’événement prend place à la station Saint-Martin, condamnée depuis la seconde guerre mondiale. Cette « station fantôme » est ressuscitée, à l’occasion de Nuit Blanche 2010, grâce à un dispositif inspiré par les travaux de Muybridge et Marey. Des groupes d’étudiants de l’École sont les acteurs de cet événement.
Alignés le long du quai, les performeurs donnent vie à une chronophotographie en trois dimensions.


Chacun figé dans une pose, ils créent avec leur corps une typographie au passage du métro, formant un mot qui peut être lu par le voyageur. Tous les mots sont composés durant la nuit, de l’anagramme des sept lettres contenues dans «Saint – Martin».
Pendant un temps très bref de 8 secondes, durée du passage du train à vitesse normale dans la station, le voyageur aura la sensation d’un flash, presque une hallucination. Il ne pourra revivre l’expérience qu’en empruntant de nouveau la ligne 9 à République et ressusciter ainsi comme par magie cette station oubliée.

Cet événement est le fruit d’une étroite collaboration artistique initiée avec la RATP en 2004 avec «Pharaon descend à Pyramides» (en partenariat avec l’Institut du monde arabe) et poursuivie avec «Dragon à Saint-Michel» (en partenariat avec le Museum National d’Histoire Naturelle).

Cette performance artistique a été coordonnée par Laurent Ungerer, graphiste et coordonnateur de 1ère année à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs avec les enseignants : Élise Capdenat (scénographe), Stéphane Degoutin (théoricien et artiste), Martin Gautron (designer), Gérald Karlikow (concepteur lumière), Yann Bernard (designer sonore) et avec la participation de Sophie Haïun (chorégraphe).
L’événement se prolongera exceptionnellement deux jours après Nuit Blanche, le lundi 4 octobre et le mardi 5 octobre, de 17h à 23h.

Métroscope Saint-Martin Prototype from Guiguet Naïla on Vimeo.


/// L’alphabet >


L’alphabet Métroscope regroupe les sept lettres contenues dans le nom de la station Saint-Martin.
Il possède une typographie particulière et rythmée, créée par le corps.
Ces mouvements clés ont permis d’élaborer une série de positions intermédiaires permettant de

passer d’une lettre à l’autre, ces différentes variations forment les interlettrages. Les lettres associées à leur transition créent une double lecture du projet :
une animation basée sur la décomposition du mouvement prend forme.

Les lettres de l’alphabet Métroscope (A, I, M, N, R, S et T) sont à l’origine de la construction de plusieurs centaines d’anagrammes, qui à leur tour constituent des poèmes.



/// Contact et informations > http://metroscope.ensad.fr/

Éditions Ypsilon, la bilbiothèque typographique

20 septembre 2010

/// Publication >

Martin Majoor & Sébastien Morlighem José Mendoza y Almeida

Martin Majoor & Sébastien Morlighem
José Mendoza y Almeida

03/2010
édition bilingue français-anglais

Traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque
pages
170 x 245 mm 34 €
http://www.ypsilonediteur.com/

/// José Mendoza y Almeida >

Né en 1926 à Sèvres, José Mendoza y Almeida est le dessinateur de caractères français le plus ancien toujours en activité. Il possède la particularité d’avoir publié ses principales créations dans les plus grandes fonderies internationales. Sa longue carrière, ponctuée par de nombreux travaux de graphisme et de calligraphie
 pour l’édition, la publicité et la communication, l’a amené à travailler avec d’importantes figures telles que Maximilien Vox et Roger Excoffon. Il enseigna également à l’Atelier national de création typographique au sein de l’Imprimerie nationale.

Cet ouvrage, le premier qui soit dédié à son œuvre, est composé d’une introduction de Jan Middendorp et de plusieurs essais écrits par Martin Majoor et Sébastien Morlighem, consacrés au Pascal, au Photina, à l’ITC Mendoza Roman et à d’autres créations moins connues. De nombreux documents inédits sont reproduits pour la première fois.

/// Extraits >

L’origine du Pascal remonte directement à Guillermo de Mendoza2, le père de José Mendoza. Celui-ci put apprécier et apprendre dès l’âge de onze ans auprès de son père la beauté de l’art du dessin, des lettres et de la typographie. En 1943, alors que son fils avait dix-sept ans, Guillermo de Mendoza réalisa un ensemble de dessins pour un alphabet de style incise, mais il mourut l’année suivante. Ces dessins furent le point de départ de la première création typographique sérieuse de Mendoza, lorsqu’en 1953, il commença à dessiner un alphabet qui s’en inspi- rait directement. Le principe des formes incises demeura, de même que le nom, Pascal (hommage au philosophe français), mais le nouvel alphabet était meilleur à bien des égards. Les capitales étaient moins « fantaisistes », mieux structurées tout en demeurant très élégantes. Mais c’est la création du bas-de-casse qui révéla tout d’abord le talent de dessinateur de Mendoza.
La conception d’un caractère sans empattements mais contrasté et avec des formes incises peut être considérée comme une réaction aux linéales ration- nelles suisses et allemandes alors très répandues. Mendoza n’était pas le seul à réagir à cette formalisation du dessin. Maximilien Vox, son premier employeur, avait commencé à parler, avec d’autres, du renouveau d’une tradition latine dans la création typographique – ce qu’il appelait la « graphie latine », une forme de sensibilité qu’il caractérisait évasivement comme « un certain art d’être, de vivre, de penser – et d’écrire »3. Mendoza avait pleinement et, d’une certaine manière, naturellement conscience de cette sensibilité latine, en partie peut-être du fait de ses origines espagnoles, et elle se manifeste dans l’ensemble de son œuvre. Les capitales du Pascal s’inspiraient des inscriptions lapidaires romaines tandis que le bas-de-casse se fondait plutôt sur un romain de type Garamond, mais dans les deux cas, la « sensibilité latine » était évidente.
Mendoza n’était pas non plus le seul créateur à réfléchir à un caractère sans empattements inspiré des formes humanistes romaines. En Allemagne, Hermann Zapf, de huit ans son aîné, s’était déjà fait un nom avec des caractères comme le Palatino (1950) et le Melior (1952). Il emprunta la même voie « latine » que Mendoza en dessinant l’Optima, publié en 1958 par la fonderie Stempel. Zapf fut également influencé par les capitales sans empattements de certaines inscriptions romaines, voulant même nommer sa création « Neu-Antiqua » (« nouveau romain »). L’Optima et le Pascal ont été comparés de nombreuses fois, mais il ne fait aucun doute qu’ils ont été créés indépendamment l’un de l’autre, tout en étant le fruit de la même époque.


Inauguration du Bal (espace dédié à l’image documentaire)

17 septembre 2010

« NOTRE RÊVE EST D’OUVRIR À PARIS UN ESPACE DEDIÉ À L’IMAGE DOCUMENTAIRE (PHOTOGRAPHIE, VIDÉO ET CINEMA), DANS UNE ANCIENNE SALLE DE BAL, À DEUX PAS DE LA PLACE DE CLICHY.

UN LIEU D’EXPOSITION, DE CONFRONTATION ET D’INTERROGATION DES MULTIPLES APPROCHES POSSIBLES DU RÉEL.
UN LIEU POUR APPRÉHENDER LES ENJEUX DE LA CRÉATION DOCUMENTAIRE, ENTRE ESTHÉTIQUE ET POLITIQUE.
UN LIEU DE DÉBATS AUTOUR DES CONDITIONS DE PRODUCTION, DE DIFFUSION ET DE RÉCEPTION DES IMAGES.
UN LIEU POUR PENSER LE « DOCUMENT » ENTRE ENQUÊTE ET EXPÉRIENCE, ENTRE ENREGISTREMENT ET CONSTRUCTION.
UN LIEU D’EXPLORATION DE NOUVELLES FORMES VISUELLES POUR ARTICULER LE RÉEL DANS TOUTE SA COMPLEXITÉ. »

RAYMOND DEPARDON ET DIANE DUFOUR

/// Contact > http://www.le-bal.fr/

Portes ouvertes les 18 et 19 septembre de 10h à 20h

6, impasse de la Défense, Paris 18e